L'errance néfaste

L'horizon de la République du Québec s'éloigne de toute évidence

Tribune libre - 2007


Il y a bien longtemps que je ne suis pas intervenu ici, bien qu'il m'arrive de venir faire un tour à l'occasion pour voir s'il y a progrès.
Hélas ! Il me faut constater qu'on s'incruste dans des discussions sur tout et rien pendant que l'horizon de la République du Québec s'éloigne de toute évidence. Très malheureusement, faute d'un chef et d'une équipe solide avec un projet réaliste et entraînant...
Après le triste épisode de M. André Boisclair et sa claire démonstration qu'il n'avait pas l'étoffe d'un bâtisseur de pays et de chef d'État, la nouvelle cheffe (sic), Mme Pauline Marois, s'est empressée de déclarer qu'elle n'a pas de projet bien défini et qu'elle pourrait attendre deux ou trois mandats de gestion très « provinciale » avant de demander au peuple s'il veut, non pas l'indépendance, mais un référendum. C'est apparemment là où nous en sommes, bien tristement...
Je vous invite à lire ce qui s'écrivait sur une question très apparentée il y a cinq ans, le 25 juin 2002 au Forum Avant-Garde Québec (fondé en sept. 1998 pour contribuer à l'avènement de la République du Québec) :

Tant que nos élites politiques et autres, particulièrement les élites économiques, regarderont le Québec se démembrer sans dire un mot par manque de projets et de solidarité, rien de sérieux ne se passera.
Tant qu'on regardera passer sous propriété étrangère les fleurons de l'industrie québécoise et des entreprises en général sans dire un mot, on ne pourra espérer voir l'indépendance du Québec. Il faut lire [« La recolonisation du Québec »->7368], un article de fond à ce sujet.
Tant que nos dirigeants ne prendront pas la tête d'un vaste mouvement pour prendre le contrôle de notre sol et de nos affaires, par volonté et par compétence (souvenons-nous de l'action créative de M. Jacques Parizeau...), il n'y aura guère d'espoir.
Nos ressources naturelles sont pillées et dilapidées : le Québec est toujours une colonie qui profite surtout à des pouvoirs financiers ailleurs.
C'est bien triste à dire, mais c'est la réalité.
Jean-Luc Dion
Note envoyée au forum « Pour le pays du Québec », le 18 juillet 2007


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