Dans son blogue électoral dans lequel Gesca donne la parole à André
Pratte, et Vincent Marissal, André Pratte l'éditorialiste, avoue
aujourd’hui faire de la désinformation sous le titre : [Laissez
Sainte-Justine
tranquille!->http://blogues.cyberpresse.ca/marissalpratte/?p=152]
Vincent Marissal, le journaliste, abonde...
« Je ne doute pas qu’il y ait des problèmes à Sainte-Justine. Mais
la façon de les régler, ce n’est pas de faire de la démagogie. C’est sûr
que les petits malades, ça émeut l’électorat. Pourtant, quel que soit le
parti au pouvoir, il reste des enfants malades et certains d’entre eux
doivent attendre à l’urgence ou pour une opération. Si la solution était
simple, ça se saurait! »
[Cyberpresse->http://blogues.cyberpresse.ca/marissalpratte/?p=152#respond
]
Ça se saurait si la solution était simple ! La belle affaire !
Comme si Jean Charest n’avait pas été appuyé par La Presse, à l’époque où
La Presse s’est consciencieusement appliqué dans ses pages « nouvelles »
à créer une psychose des urgences pour enfoncer le Parti québécois et pour
faire élire le « Je-suis-prêt-à-régler-le-problème-de-la-santé ».
Comme si la solution était aussi simple que ça !
Aujourd’hui non seulement on passe sous silence ce qui faisait à pleines
pages de La Presse l’objet d’une psychose des urgences, mais en plus, en
page éditoriale et opinion blogeuse, on justifie telle démagogie à
géométrie variable en affirmant sans gêne que ne serait-ce que le fait
d’évoquer même le même problème, ( qui n’a pas toujours pas après 5 ans été
réglé par Jean Charest ), est... démagogique.
La partisanerie médiatique à son meilleur : la démagogie à géométrie
variable.
S'il est aujourd'hui démagogique de parler des listes d'attente dans les
hôpitaux, pourquoi hier La Presse a-t-elle mis tant d'emphase dans ses
pages « nouvelles » sur les listes d'attentes quand il s'agissait de
renverser un gouvernement du Parti québécois ? On dénonce une situation, on
aggrave ensuite la situation après avoir promis de la régler, mais il n'est
plus question de la dénoncer ensuite. Parce que c'est... démagogique. On
aura tout entendu... N'importe quoi et son exact contraire.
Comme quoi, la partisanerie de Gesca ne se trouve pas seulement dans ses
pages éditoriales, mais bel et bien aussi sans ses pages nouvelles et
information. Gesca-Pravda se trouve à être aussi propagandiste dans ses
pages éditoriales, que dans la manière de traiter ou de ne pas traiter de
la « nouvelle », selon qu'il est question de battre le Parti québécois ou
de faire réélire « leur » gouvernement du Parti libéral démissionnaire. Le
parti-pris démissionnaire d'un Premier ministre qui démissionne au lieu de
gouverner et qui refuse de gouverner en pleine crise économique. Ce qui ne
manque pas de provoquer la démission de la machine gouvernementale pendant
les trois mois cruciaux d'une crise économique en plein développement.
Et, il ne faudrait surtout pas parler de la situation de la santé... sous
prétexte que la santé vivrait hors le monde économique et les répercussions
sur la santé quand le système est en crise. Cela, parce qu'il faut de
manière partisane, cacher dans les médias de masse, le fait que le
gouvernement dont on a favorisé l'élection par de la désinformation
aujourd'hui qualifiée de « démagogique », là aussi a démissionné parce que,
finalement, la solution ne serait pas si simple que de dire qu’on est «
prêt ». Pour cacher cette triple démission, on n'hésite pas à prôner la
compromission. Les médias compromis dans la désinformation maintenant qu'on
avoue avoir été démagogique.
Gesca avoue faire de la désinformation
De deux choses l'une. Si c'est désinformer que de parler des listes
d'attentes de Sainte-Justine aujourd'hui, c'est donc que c'était
désinformer la population quand on a dans les pages nouvelles de Gesca mis
tant d'acharnement à les dénoncer quand il s'agissait de battre le
gouvernement du PQ. Si ce n'était pas à cette époque de la désinformation,
c'est donc qu'aujourd'hui, le fait de passer sous silence le fait que rien
n'a changé à cet égard, est donc de la désinformation dans le traitement de
la nouvelle, et pas seulement dans les pages éditoriales, qui elles n’ont
de cesse que de justifier cette démagogie à géométrie variable. La
variable, la partisanerie éditoriale et journalistique de Gesca qui elle,
est invariable, mais qui s'ajuste selon qu'il est question d'embarrasser un
gouvernement souverainistes ou fédéraliste. Un jour c’est de l’information
que de parler des listes d’attentes, un jour c’est de l’information que de
ne pas en parler. Ce qui fait être hier de la bonne « information » d'en
parler et de la démagogie aujourd'hui d’en faire autant.
La partisanerie journalistique de Gesca à son meilleur. Une cabale, versus
le silence, qu'on a le culot de justifier dans les blogues éditoriaux, en
disant que ce serait de la démagogie que de ne serait-ce qu’en parler
pendant la campagne électorale.
Gesca-Pravda de l'époque communiste... même combat.
Le problème des propagandistes, c’est qu’ils finissent par s’emmêler dans
leur propre logique sophistique. Comme la droite affairiste du libre marché
s’empêtre aujourd’hui dans le recours obligé à l’État qui devra brider
cette même universelle liberté qu’ils disaient capable de s’auto-réguler,
le sophisme roi. Piégée par sa propre arrogance la droite ne peut
s’empêcher d’aller au devant sa propre logique qui se trouve à être sa
perte, telle qu’annoncée par les partisans d’un libre marché encadré. Cela,
au point même de devoir par sa propre turpitude, renier ce qu’elle a
professé pour s’y engouffrer, à savoir le désengagement de l’état.
L’engagement de l’État qu’ils doivent endosser, dans cette géométrie à ciel
variable, donne raison à l’exacte logique de leurs opposants, la droite
affairiste n’a pour logique que de « socialiser les risques et privatiser
les profits ».
Ici, parce que l’arrogance de la clique fédéralo-médiatico-affairiste de
Gesca-Pravda ne peut s’empêcher de s’afficher vainqueur, au lieu de passer
sous silence la juste dénonciation de l’état de la santé qui n’a jamais été
amélioré, on s’empresse de la qualifier de démagogique. On aura oublié,
dans cet empêtrement qu’on accréditait ainsi l’évidence de la partisanerie
éditoriale et journalistique de son propre camp qui impose ses vues aux
médias de masse. Tout cela, à force de sophisme, parce qu’on est fidèle à
sa logique de bête partisan.
Le pire pour eux, c'est que les réactions des internautes à cette «
contribution » n'est pas aussi favorable à leurs vues que d'habitude dans
ce genre de forums partisans... Leur empêtrement leur joue des tours : la
psychose qu'ils ont créée de toute pièce, celle qu'ils voudraient
aujourd'hui voir ne plus s'appliquer, s'applique toujours, faut croire...
Les apprentis sorciers pris à leurs propres pièges.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
Luc Archambault205 articles
Peintre, sculpteur, céramiste, designer, graphiste, auteur, compositeur et... citoyen...
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1 commentaire
Gaston Boivin Répondre
20 novembre 2008Ils ont toujours raison lors même qu'ils ont tort car eux-seuls, avec leurs complices de Radio-Canada, ont la capacité de véhiculer en monopole l'information de manière à orienter, influencer et manipuler la population québécoise francophone selon les intérêts et les desirs de ceux qu'ils servent. De cette manière, la démocratie devient un simulacre en faveur du plus fort! Relisons à ce propos "Le Loup et l'Agneau", cette autre fable de Lafontaine:
"La raison du plus fort est toujours la meilleure:
Nous l'allons montrer tout à l'heure.
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d'une onde pure.
Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage?
Dit cet animal plein de rage:
Tu seras châtié de ta témérité.
--Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au dessus d'Elle.
Et que par conséquent en aucune façon
Je ne puis troubler sa boisson.
--Tu la troubles, reprit cette bête cruelle.
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
--Comment l'aurais-je fait, si je n'étais pas né?
Reprit l'Agneau, je tette encore ma mère.
--Si ce n'est pas toi, c'est donc ton frère.
--Je n'en ai point.--C'est donc quelqu'un des tiens:
Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos bergers et vos chiens.
On me l'a dit: il faut que je me venge.
Là dessus, au fonds des forêts
Le Loup l'emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès."
Comme l'a dit autrement le Loup au magazine "Le Point": Tout lieu où il ne peut plus être le plus fort, fut-il jadis chéri entre tous par lui, devient dès lors, de ce fait, invivable pour sa toute puissance!