L'ADQ, un clone des Républicains ?

Chronique de Normand Perry



Avec un titre pareil, il est difficile de se loger plus à droite que l’Action démocratique du Québec ne l’est sur l’échiquier politique québécois. Droite économique, quasi-immobilisme au plan constitutionnel et conservatisme social. Je me demande en toute honnêteté d’esprit si l’ADQ n’est pas, à l’échelle québécoise, une copie idéologique du Parti républicain des États-Unis d’Amérique ?
C’est la première impression subjective qui se dégage de l’entretien que j’ai eu avec le chef de l’ADQ Mario Dumont, entrevue diffusée au cours des trois derniers dimanches (partie [1->3876], [2->4043] et [3->4180]).
De manière un peu plus objective, divisons en trois parties l’analyse et critique des idées qui ressortent de cette interview avec Mario Dumont. Trois catégories seront illustrées par les couleurs des feux de circulation : le jaune pour les idées touchant la question nationale québécoise, le rouge pour les idées économiques et le vert pour les idées d’ordre social.
Lumière jaune
Peu avant la période des fêtes 2006-07, l’ADQ lançait sa plate-forme électorale, le chef ayant peut-être voulu imiter Stephen Harper, qui en une période semblable un an plutôt, en pleine campagne électorale fédérale, y allait des cinq principales promesses de son parti, juste avant la trêve de Noël et du Nouvel an. Stephen Harper avait vu très juste en exploitant cette tactique, il savait que beaucoup de gens allaient discuter de politique au cours des réunions de familles, et le pari lui en aura été très profitable, puisque au retour des fêtes, les sondages indiquaient une tendance favorable aux conservateurs de se démarquer peu à peu des libéraux, pour finalement leur ravir le pouvoir, lors de l’élection d’un gouvernement conservateur minoritaire.
Et le même pari pour Mario Dumont lui a été tout aussi profitable, puisque les sondages publiés dans La Presse et Le Devoir le 30 janvier dernier, nous démontrent que l’ADQ effectue une remontée assez marquée dans l’électorat. Il faut avouer que la question épineuse des accommodements raisonnables permet au chef de l’ADQ de « surfer » sur un thème plutôt rébarbatif à ses deux autres rivaux, et pour cause. Le PLQ avec une clientèle traditionnellement urbaine, montréalaise, anglophone et allophone, n’a aucunement avantage à verser dans ce genre de débat, au risque de soulever des passions dans sa propre cour. Tandis que le PQ, traditionnellement de centre-gauche au plan social, ayant des plaies à panser par rapport à un certain soir d’octobre 1995, préfère faire dévier les débats sur d’autres questions, au risque de voir des fantômes du passé revenir le hanter.
Pourtant, Mario Dumont ne fait que relever un malaise social, surtout en région, clientèle privilégiée de l’ADQ, et qu’il décide de porter certaines doléances sur la place publique pour en discuter est normal. N’est-ce pas là justement l’un des rôles dont les politiciens devraient normalement s’acquitter ? On accuse Mario Dumont d’être opportuniste soit, mais il faudrait aussi demander où sont nos politiciens qui ne le sont jamais ? Que celui qui est sans faute lance la première pierre !
Les trois idées maîtresses que l’ADQ met de l’avant visent d’abord et avant tout à séduire un électorat nationaliste, qui n’est pas nécessairement gagné à l’idée de l’indépendance nationale du Québec. Cette séduction vise en même temps des fédéralistes insatisfaits de l’inconfort constitutionnel du Québec qui, faut-il le rappeler, n’est pas signataire de la Constitution de 1982, en plus d’avoir subi les échecs répétés de négociations constitutionnelles visant à corriger cette situation, celui du Lac Meech et de Charlottetown.
Des électeurs qui se situent dans cette « zone grise » au Québec, il y en a beaucoup, c’est ce que les stratèges de l’ADQ ont compris et ils ont taillé un programme sur mesure à leur attention. D’autant plus que ces trois propositions (élaboration d’une constitution québécoise, d’une citoyenneté québécoise et d’un prélèvement d’impôt unique par le Gouvernement du Québec au nom des deux paliers de gouvernement fédéral et provincial) sont assorties d’un engagement de l’ADQ d’entraîner le Québec avec le reste du Canada dans une nouvelle ronde constitutionnelle.
Tout comme l’indique la lumière jaune à l’intersection de deux voies routières, nous entrons dans une zone où la prudence doit se faire plus vigilante.
Car les trois propositions de l’ADQ, marquées du sceau de l’autonomisme, pourraient devenir très tentantes pour des souverainistes épuisés par un combat qui ne semble pas avoir de terme, découragés du fait qu’aucune formation politique au Québec ne semble vouloir emprunter autre chose que la voie de l’étapisme-référendaire pour permettre au Québec de devenir un pays indépendant et souverain. Est-ce de manière si innocente que Mario Dumont emploie cette tournure de phrase, qu’il aime répéter, à l’effet que les Québécois sont tannés des référendums ? Cela inclut des indépendantistes, mais allez voir dans quelle proportion. Ici même, à Vigile, certains (y incluant le chroniqueur présent) pensent que la voie référendaire n’est plus « praticable » tellement elle est jonchée d’embûches. Mais il ne faudrait point en déduire que le projet de pays du Québec est écarté pour autant, ce que Mario Dumont se garde bien de faire par ailleurs.
Cet amalgame de « clients » types, il y a en a beaucoup, les stratèges de l’ADQ le savent, et le clin d’œil de ces trois propositions pourrait devenir extrêmement attrayant, surtout si le PQ, en campagne électorale, ne démontre pas de manière significative et sans équivoque, qu’il a la volonté très ferme de réaliser la souveraineté du Québec dans un prochain mandat, s’il est porté au pouvoir. Et de ses clientèles que je viens de décrire, on ne se laissera surtout pas berner par un discours souverainiste à peine prononcé du bout des lèvres, sans conviction et encore moins si certaines tournures de phrases laissent sous-entendre autre chose que ce qu’elles devraient véritablement signifier. Ça, les stratèges de l’ADQ l’ont bien compris et l’exploitent déjà.
Pour les indépendantistes à la couenne dure, dont je suis, si les engagements du PQ en cette matière laissent de glace, tout comme les propositions récentes de Québec solidaire qui ne provoquent pas un grand élan d’enthousiasme, ces propositions de l’ADQ apparaissent tout au plus comme une piètre imitation souverainiste.
Mais j’y pense : la rédaction d’une constitution québécoise, l’élaboration d’une citoyenneté québécoise et le prélèvement des impôts par Québec au nom des deux paliers de gouvernements, comment peut-on s’y opposer ? Mario Dumont les présente comme un avancement vers une plus grande autonomie du Québec; moi j’aime mieux les percevoir comme n’étant pas un recul. Cela reviendrait à se demander : qui est contre la vertu ?
Concernant la question de l’autonomie (à l’intérieur du fédéralisme canadien) versus la pleine et entière indépendance du Québec, je vais me permettre la métaphore suivante : ayant une grande soif et mes papilles gustatives me donnant envie d’un bon jus d’orange, je prends le premier contenant à l’orange qui me tombe sous la main au dépanneur, et après l’avoir payé, je l’ouvre et en prends une longue gorgée désaltérante. Je remarque cependant sur le contenu « boisson à l’orange ». Et en consultant la liste des ingrédients, je fais le constat qu’il n’y a aucune mention de « jus d’orange ». Pourtant ma boisson en a l’odeur, la couleur et le goût. Mais ai-je bu un jus d’orange pur à 100% ?
Lumière rouge
À moins de vouloir se tuer ou de recevoir une contravention salée, on ne s’aventure jamais à traverser une lumière rouge.
Ainsi je perçois les priorités de l’ADQ en termes d’économie. Personne n’apprendra quoi que ce soit à mon propos en cette matière : Le manifeste pour un Québec solidaire porte ma signature en appui; j’éprouve pour la formation politique du même nom une très grande sympathie pour ce combat à l’égard du néolibéralisme économique, et je reproche aux sbires du manifeste pour un Québec lucide d'avoir, pour la très grande majorité d’entres eux, une cuillère en or dans la bouche et d’être complètement éloignés des réalités quotidiennes des familles à moyen et bas revenus, uniquement pour avoir imaginé des solutions aussi draconiennes, tel que stipulées dans leur manifeste, afin de résorber la dette publique du Québec. Au risque de me répéter, ce manifeste fut affublé de ma plume de « manifeste pour un Québec acide », tellement il est clair que nous allons nous faire laver plus blanc qu’un drap propre.
Malheureusement, les trois partis politiques présents à l’Assemblée nationale du Québec ont tous applaudi à ce manifeste sous la férule de l’ancien premier ministre du Québec, Lucien Bouchard. C’est à croire que ce dernier est devenu le seul maître de la pensée économique québécoise de messieurs Charest, Boisclair et Dumont, un véritable Triumvirat ! En d’autres termes, au plan de l’économie, les trois formations politiques dont ils sont les chefs respectifs ont une seule idéologie au programme : la grande ouverture sur un néolibéralisme étouffant, accablant et appauvrissant.
Peu importe lequel de ces trois partis remportera la prochaine élection, nous devons nous attendre au pire des scénarios financiers collectifs et personnels, les années qui se pointent devant nous vont être très pénibles à vivre au Québec.
Lorsque nous voyons nos entrepreneurs déménager nos jobs en Chine ou en Inde, sans que les gouvernements interviennent de quelque manière que ce soit, laissant des milliers et milliers de travailleurs perdre leur emploi, parce que leurs patrons d’ici ferment les usines pour bâtir ailleurs, bientôt il faudra se demander : Mais qui restera-t-il pour acheter tous ces produits provenant d’Asie ?
C’est à se demander face à cette forme de lâcheté de nos dirigeants, qui ne veulent en aucune manière intervenir sur le cours de la sacro-sainte business (c’est là la définition même du néolibéralisme), si ce n’est pas la base de la démocratie elle-même qui est en péril par cette forme d’oligarchie ?
Alors, pour les idées d’ordre économique, que ce soit le PQ, le PLQ ou l’ADQ qui remportera la prochaine élection, what’s the big deal ?, comme se serait exclamé mon ancêtre irlandais !
Bon, maintenant que j’ai piqué ma crise de nerfs, passons à un autre volet.
Lumière verte
J’annonce mes couleurs tout de suite : dans cette section je vais me permettre de la complaisance au su et vu de tous. Je suis l’un des très rares moineaux au Québec à avoir des idées à gauche en ce qui a trait à l’économie, mais avec des valeurs conservatrices au plan social. C’est la principale raison, soit dit en passant, pour laquelle il ne m’est vraiment pas possible d’identifier une formation politique au Québec où un certain confort, au plan des idées, puisse être entier. Ça risque d’être tout un casse-tête au moment de placer mon X sur une case de vote aux élections !
Mais en termes d’idées sociales, je reçois de manière très accueillante celles de l’ADQ sur la famille et l’éducation.
Il m’est permis de croire qu’une bonne majorité de parents au Québec, et nous l’avons amplement entendu et vu dans nos médias depuis deux ans, en ont assez des réformes scolaires imaginées par des fonctionnaires, qui n’ont rien d’autre à faire que de nous compliquer l’existence avec des systèmes d’enseignement et de notations où une chatte aurait même de la difficulté à y retrouver ses chatons !
L’ADQ et Mario Dumont semblent avoir compris l’exaspération de milliers de parents en ce sens et ils ont décidé de prendre le taureau par les cornes.
Que nos enfants reçoivent une éducation basée sur le sens de la rigueur, n’est-ce pas là le but fondamental d’une vie intellectuelle en devenir ? Je ne peux croire que les tenants d’un Québec français peuvent s’opposer à ce que nos jeunes apprennent une langue française appuyée sur une grammaire rigoureuse, de l’orthographe qui l’est tout autant et des mathématiques reflétant le sens de l’exactitude. Des générations entières furent formées au Québec avec ce sens de la rigueur à l’intérieur du cours classique, pourquoi ne pas s’en inspirer pour nos propres enfants ? Ces gens-là qui ont passé par le cours classique, ne sont-ils pas devenu les bâtisseurs du Québec moderne ? En tout cas, c’est ainsi que je comprends la pensée de monsieur Dumont en cette matière, je suis particulièrement confiant que l’éducation au Québec pourrait retrouver ses lettres de noblesses avec les idées proposées par l’ADQ.
Idem pour les idées en matière de famille et de démographie. Et je me réjouis particulièrement du fait que Mario Dumont a reconnu publiquement que l’absence de solutions passant par une croissance marquée de la démographie au Québec est un manque dans le manifeste des Lucides. Je trouve que les idées de l’ADQ sont progressistes en ce sens, oui vous avez bien lu, j’ai employé le terme progressiste, car le fait de vouloir encourager la famille aujourd’hui correspond à la fois à un besoin réel pour notre société, et à un vœu de plus en plus répandu chez les jeunes couples : ils voudraient avoir une famille de quelques enfants. Cela est un progrès pour une société. Ce serait un beau défi que de lancer nos jeunes générations dans une course par rapport aux familles françaises, qui récemment dépassaient le cap des 2.0 enfants par femme. Si on se donnait ce formidable défi à relever au Québec, dans 25 à 30 ans la dette publique du Québec se paierait d’elle-même par les impôts de ces futurs professionnels, fonctionnaires, ouvriers et je ne sais quoi encore.
Je dis bravo à l’ADQ pour offrir dans son programme, des mesures incitatives à la multiplication des enfants au Québec, n’oublions jamais que, sans eux, l’avenir de notre peuple est impensable !
Qui dit mieux en cette matière au Québec ? Laquelle des autres formations politiques au Québec osera rivaliser avec l’ADQ en se lançant dans une surenchère ? Et que l’on ne s’y trompe point : Mario Dumont vise très juste en cette matière et une clientèle en grand nombre y répondra favorablement.
Le seul bémol que je vais me permettre en terminant ce volet et cet élan d’enthousiasme : la conciliation travail-famille ne devrait pas être laissée pour compte, et c’est l’impression que me donnait monsieur Dumont dans sa réponse à ma question à ce propos. Un des éléments qui freine le désir des jeunes couples à avoir des enfants, est l’insécurité face au marché du travail et de ses lois. Il faut trouver une ou des manières d’inciter très fortement les employeurs à trouver des accommodements (et je pense qu’ils sont vraiment raisonnables dans ce cas) pour faciliter la vie de famille. Si nous devenons procréateurs et parents, c’est peut-être parce que, en quelque part, nous voulons consacrer aux nôtres le meilleur de notre temps et de nos énergies.
Mario Dumont, l’homme
Cette entrevue en compagnie du chef de l’ADQ fut une première en ce qui me concerne. J’ose espérer que le principal intéressé n’a pas vécu cet expérience comme un « cobaye ».
Je fus accueilli par des gens d’une très grande gentillesse à ses bureaux de Montréal, et par un Mario Dumont très affable, et je tiens à souligner la très grande attention que ce dernier a eue à mon endroit, tout le temps qui m’était nécessaire pour faire l’interview qui me fut accordée. Sans aucune espèce d’hésitation de quelque nature que ce soit, le chef de l’ADQ a répondu à toutes mes questions. Il ne s’est esquivé d’aucune manière devant celles-ci, et je dirais même au contraire, c’est avec une très grande assurance que les réponses furent livrées.
Cet élément confirme une chose que je soupçonnais depuis quelque mois : Mario Dumont arrive présentement au sommet d’une certaine maturité politique comparable à quelques égards à ce que fut Robert Bourassa lors de son retour sur la place publique, presque dix ans après l’humiliante défaite de 1976.
Et à vrai dire, au sortir des bureaux de monsieur Dumont une fois l’entrevue terminée, je me suis écrié dans ma voiture : « un vrai Bourassa » !
Malgré la belle lumière verte que j’ai mis en évidence dans mon analyse, le feu jaune appelant à la vigilance et le rouge qui m’arrête carrément, il me sera très difficile d’accorder mon appui à l’endroit d’une formation politique, à la prochaine élection, qui est aveuglée par le néolibéralisme économique. Malheureusement l’ADQ n’échappe point à ce leurre.
Mais je suis animé cependant par une conviction : s’il arrivait que l’ADQ forme le prochain gouvernement, Mario Dumont aura cette capacité de se gagner le respect d’une très grande partie de la population au Québec. Cette aptitude, on la remarque par l’absence de toute forme d’arrogance dans la personnalité de l’individu. Même si on ne partage pas entièrement ses idées ou que l’on s’oppose carrément à certaines d’entre elles, le ton ferme de son discours prononcé avec assurance et une certaine dose d’humilité attire le respect que j’évoquais plus haut et une sympathie très humaine. Tout ça, il y a beaucoup de gens qui le perçoivent ces jours-ci.
A savoir si l’homme qu’est Mario Dumont peut ou non faire un bon premier ministre du Québec, le dernier mot sur ce jugement en reviendra aux électeurs, au soir fatidique de la prochaine élection.
***
Les habitués de Vigile auront droit la semaine à un nouveau chapitre du « Portrait d’un chef », puisque je vous annonce en primeur que madame Françoise David, porte-parole (principale pour la prochaine campagne électorale) de Québec solidaire, m’a reçu à ses bureaux cette semaine, où elle a répondu à mes questions pour cette chronique. À ne pas manquer à compter de dimanche prochain.

Squared

Normand Perry126 articles

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On pourrait le décrire comme un grand passionné de communication, de philosophie, de politique, d'histoire, d'astronomie, de sciences, de marketing, de musique classique et d'opéra. Normand Perry mène une vie publique bien remplie, toujours avec des projets plein la tête et des rêves à réaliser.

Après avoir obtenu un premier diplôme universitaire en philosophie au milieu des années ’90, Normand Perry débute sa vie publique comme pamphlétaire, exprimant ses opinions librement, ces dernières étant publiées régulièrement dans les journaux régionaux, les quotidiens et divers sites Web.

Depuis avril 2004, il travaille chez [Soleil communication de marque->http://www.soleilcom.com/], agence de publicité montréalaise, où il est au développement des affaires, en veille stratégique et aux relations publiques.

Depuis juillet 2010, il s’est vu confié un projet radiophonique à [l’antenne de Radio Ville-Marie->http://www.radiovm.com/index.aspx] où il conçoit, réalise, anime et supervise le montage d’une émission portant sur l’orthodoxie chrétienne au Québec : [Voix Orthodoxes->http://www.voixorthodoxes.org/].

Sa plume va le conduire en politique active.

Après s’être fait connaître comme pamphlétaire à partir du début des années 2000 dans sa région du Suroît, il se fait remarquer, et on lui propose la présidence de circonscription au Parti Québecois dans Soulanges au début 2005. Suite à la démission inattendue de Bernard Landry en juin 2005 comme chef de cette formation politique, Normand Perry appuie d’emblée la candidature de Louis Bernard tout en s’opposant farouchement à l’élection d’André Boisclair. Lorsque ce dernier remporte la chefferie du PQ en novembre 2005, Normand Perry démissionne de sa présidence et quitte le PQ sur-le-champ.

A l’automne de la même année il se fait élire au conseil municipal à Les Coteaux dans la circonscription de Soulanges au Québec. Il se voit confier notamment les responsabilités du comité des loisirs, où conçoit et implante un programme de subvention à l’activité sportive pour les jeunes; il occupe la vice-présidence du HLM, il aussi responsable de la sécurité publique et participe activement à la fondation de la Régie inter municipale des Pompiers du Lac-St-François (fusion des services des incendies de Les Coteaux et St-Zotique).

Lors de la création du nouveau parti politique Québec solidaire en février 2006, il en devient membre et participe au congrès de fondation à Montréal. Il se porte candidat aux élections provinciales de mars 2007 pour cette formation politique dans la circonscription de Beauharnois.

Après ces quelques années en politique active, il poursuit son œuvre de réflexion pamphlétaire, notamment sur le [Blogue de Normand Perry->http://normandperry.blogspot.com/] tout comme sur Vigile et bien d’autres médias québécois





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