L'attitude de M. Jean-François Lisée est inconvenante et laisse sous-entendre de M. Péladeau manquerait à l’éthique le plus élémentaire et ne se conformerait pas aux règles qui président aux obligations d’un membre de l’Assemblée nationale, qu’il s’agisse d’un simple député, d’un ministre ou d’un chef de parti quant à ses avoirs dans des entreprises qui pourraient mettre en cause sa participation à la gouvernance d’un pays ou d’une province.

Absolument rien dans le comportement ou dans les interventions de M. Péladeau ne permet de laisser croire un seul instant qu’il agirait autrement. Il s’agit bien davantage pour M. Lisée de se montrer plus intouchable que le plus intouchable et plus scrupuleux que le plus scrupuleux en matière de transparence.

En dehors d’une charge hypocrite et malveillante à l’endroit d’un confrère député dont le prestige, la sincérité et la fidélité aux valeurs qu’il entend défendre, je ne vois rien de positif, de valable et d’utile dans ses déclarations. Il s’agit plutôt d’une basse attaque qui ne peut que semer la division tout en alimentant les propos mesquins et démagogiques des adversaires du PQ.

La vanité de M. Lisée et ses déclarations sentencieuses frisant le narcissisme ne lui rapportent pour l’heure que 2% d’intentions (pour ne pas dire d’intérêt) de votes alors que son confrère Péladeau s’en voit octroyées 53% sans avoir à se mettre en avant, mais en faisant son travail de critique en matière d’économie, et ce de façon exemplaire.

Nous attendons de la part d’un aspirant chef à de l’honnêteté intellectuelle, à du respect de ses alliés politiques et à des commentaires qui ne laissent rien « entendre » quant à l’éthique et à la bonne foi de ceux qui. comme lui, aspirent ou aspireront à la noble charge de dirigeant d’un parti dont l’article premier est de faire l’indépendance d’une nation.

Pour l’heure, pour moi comme pour de nombreux indépendantistes, M. Péladeau incarne au mieux mes espoirs de voir naître le pays du Québec.