Madame Le Pen ne mérite nullement le traitement sauvage

Quel accueil pour Mme Le Pen!

Que lui ont réservé politiciens, artistes et bien-pensants

Tribune libre

Il est clair pour moi que madame Le Pen ne mérite nullement le traitement sauvage que lui ont réservé politiciens, artistes et bien-pensants depuis son arrivée en terre du Québec.

Leur refus d'un dialogue courtois et d'un éventuel débat d'idées nous sont la démonstration de leur manque de hauteur de vue et de courage à se porter à la défense des causes qu'ils prétendent vouloir soutenir.

Depuis quelques années, j'écoute et j'observe les discours et les gestes posés par Mme Le Pen et j'y entends et y vois la congruence et la rigueur auxquelles on est en droit de s'attendre de la part de quelqu'un qui s'est engagé corps et âme à la défense des valeurs fondamentales qui fondent l'identité d'une nation et sa pérennité.

Il faut vraiment être aveugle pour ne pas se rendre compte de l’état effroyable de déconstruction des bases mêmes de ce qui constitue l’identité des pays européens qui n’ont pas su gérer intelligemment le flot migratoire qui s’est déversé aux chœurs de leurs cités. De même, il faut être d’une incroyable naïveté pour croire que les politiques d’accueil des émigrants que ce soit au Québec ou dans le reste du Canada resteront sans conséquence pour l’avenir de nos identités respectives, ou suffiront à assurer la survie des valeurs fondamentales qui font et forgent nos identités culturelles et identitaires tout en assurant leur continuité.

Le multiculturalisme sans balises, sans repères identitaires assurant la survie et le maintien des valeurs qui fondent le caractère spécifique d’une nation, sans application de règles ou de politiques d’accueil propres garantir une intégration respectueuse des différences culturelles des nouveaux arrivants tout en garantissant la pérennité et la priorité des nôtres ne peut mener qu’au chaos et à la monté de la violence raciale comme celle dont nous sommes témoins dans plusieurs pays et dont nos ne pouvons que redouter la montée ici même à plus ou moins brève échéance.

Ce ne sont certainement pas l’aveuglement volontaire ni l’angélisme infantile de certains de nos politiciens, plus particulièrement de nos actuels premiers ministres canadien et québécois qui sont propres à nous rassurer.

Quelle tristesse de voir une salle entière « d’artistes » québécois, célébrant la fête de notre cinéma après avoir décapité l’un des leurs sans nuances ni état d’âme, se lever pour applaudir un discours de réception de trophée complètement biaisé et empli de demi-vérités.

Décidément, il semble qu’il ne nous reste de la France mère que le souvenir de la guillotine.

Claude G. Thompson


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23 commentaires

  • Serge Jean Répondre

    26 mars 2016

    Patricio Henriquez, d'où est-ce qu'il sort celui-là?
    C'est à ça que ça ressemble un fasciste je crois bien.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mars 2016

    Je viens de voir l'entrevue que MLP a accordée à la Dussault, la femme du monarchiste et véritable petit marquis de Radio-Gescanada.
    Imaginez, à un moment donné elle accuse MLP d'insulter l'OLIGARCHIE! Et elle le répète en plus. J'ai enregistré la vidéo pour mes dossiers tellement c'est surréaliste d'entendre ça de la bouche de quelqu'un qui se prétend journaliste. Avec des chiens de garde de la sorte, l'élite n'a rien à craindre!
    Aussi, pour impressionner MLP elle qualifie Patricio Henriquez et je cite, de "un de nos grands cinéastes". Procédé tellement odieux, car à par dans les couloirs de l'ONF ou dans le bureau de Georges Amar à Rad-Can et accessoirement à l'école de cinéma de Concordia, personne au Québec ne connait ce type qui aime bien faire la morale aux ploucs du Québec profond qui financent ses films. À ce que je sache, ce ne sont pas les Français qui ont organisé le coup d'État contre Allende.
    Un autre de nos moineaux qui se contente de lire des dépêches d'agences de presse hostiles au FN mais qui se croit dure comme fer le mieux informé de la ville sur le sujet. Bravo champion!

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mars 2016

    Ça vrai vraiment pitié de voir tout ce groupe d'artistes qui se prennent pour le nombril du monde . Peut être parce qu'il reçoivent tellement de subventions des gouvernements qu'ils se sont sentient obligé comme des lâches d'appuyer un discourt qui n'avait pas sa place dans ce genre de fête.0572

  • Normand Bélair Répondre

    24 mars 2016

    Quelle cohérence, quelle lucidité.
    Merci.
    Quelle honte que j'ai envers Québec Solidaire, le PLQ et le Part Québécois.
    Quelle honte envers Coderre, Labeaume et Trudeau.
    Le seul qui à osé dire sortir un peu du rang, et bien c'est François Legault. Il a eu une demie once de politesse. Le seul. Pour ensuite se faire rabrouer par notre PM Philippe Pétain avec ses braises d'intolérence.
    Triste spectacle.

  • Serge Jean Répondre

    23 mars 2016

    Gilles Verrier...magnifique...

  • Gilles Verrier Répondre

    22 mars 2016

    Monsieur Thomson, vous écrivez :
    De même, il faut être d’une incroyable naïveté pour croire que les politiques d’accueil des émigrants que ce soit au Québec ou dans le reste du Canada resteront sans conséquence pour l’avenir de nos identités respectives, ou suffiront à assurer la survie des valeurs fondamentales qui font et forgent nos identités culturelles et identitaires tout en assurant leur continuité.
    Le problème est que nous venons d'élire un chef qui n'a pas eu besoin de se prononcer clairement sur ces questions, comme le fait remarquer justement M. Ricard. On a eu vite fait de transformer une rare occasion de faire un débat d'idées en concours de personnalités. Plusieurs ont prématurément choisi leur camp. Vigile en est. On n'a pas jugé utile de poser les questions difficiles, de cuisiner les candidats... pour connaître le fond de leur pensée. La politique spectacle étant par définition superficielle.
    Le message de M. Ricard m'a allumé tout de suite. J'ai voulu relire ce que j'écrivais le jour du lancement de la course à la chefferie du Parti québécois, ce parti qui après avoir élu des Pierre-Marc Johnson, André Boisclair et Lucien Bouchard (je vais m'arrêter là) devrait avoir appris le devoir de précaution. Mais il semble que l'espoir de remplacement des libéraux et la cause de la probité gouvernementale suffisent. Le reste est ce qui tient lieu de souverainisme, des paroles. On a rénové. Changé l'appellation de souverainisme par celle d'indépendantisme, priant pour qu'un ravalement de façade change tout l'édifice. Peine perdue, rien n'a changé.
    Nous en sommes à la quadrature du cercle. Le Parti québécois se meurt de vouloir demeurer un parti agréable aux yeux de l'establishment canadien et mondial, auxquels il donne des gages de soumission à répétition tout en croyant demeurer souverainiste. Le dilemme cornélien ne tient plus. Il devra choisir. Dans l'épisode que nous venons de vivre il a choisi pour l'establishment et contre nous. Fidèle à son habitude des petites trahisons, la rectitude politique l'a emportée sur l'indépendance, sur ce que j'appelle à tout le mois un «bon comportement» patriotique. Il n'a pas sauvé l'honneur. Il nous a renié comme l'apôtre Pierre le fit («Je ne connais pas cet homme») et c'est maintenant au moins la troisième fois. La coupe est pleine, l'affaire est entendue, ce parti ne fera jamais l'indépendance.

    Nous sommes seuls, affreusement seuls devant le spectre d'un gouvernement mondial-mondialiste qui viendra mettre de l'ordre dans nos affaires, qui nous rendra la sécurité contre le terrorisme en éliminant toutes les souverainetés nationales. Une femme venue d'ailleurs est venu donner une leçon de virilité aux indépendantistes du ravalement de façade. Ils ne l'ont pas reconnue. «Je ne connais pas cette femme», ont-ils dit, je ne connais rien de ce qu'elle dit. Les immigrationnistes-mondialistes auront bientôt plein de sang sur les mains chez nous, comme ils en ont en France et en Belgique. Le PQ est des leurs.
    Voir ma tribune libre (et le fil des messages) pour se rappeler combien nous coute notre naïveté politique collective. Mais plusieurs commencent à y voir clair et c'est encourageant.
    http://vigile.quebec/Course-a-la-chefferie

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2016

    Nous les avions dans les câbles.
    À lire les commentaires du public dans les journaux,blogues, etc.,le PLQ c'était fini.
    L'UPAC se chargerait bientôt du tandem Bibeau-Charest.
    Le dépôt des accusations par Lafrenière,se firent un jeudi, le 17,donc,prochaine période de questions orales à l'Assemblée nationale,seulement ce mardi le 22-03-2016.

    4 jours pour se préparer.
    Nous attendions impatiemment le jab final ce matin de la part du chef du 1er parti d'opposition.
    Cependant,comme dans une chambre noire,un révélateur fit apparaitre cette fin de semaine,une toute autre image:
    la photo d'une gagne de poules mouillées agitées à fuir deux sujets:celui de la souveraineté des États et les dangers d'une immigration massive!
    Solution trouvée? On dit à tout l'monde que Marine Le Pen a la rage.
    Ce n'est pas une erreur de stratégie.
    La victoire,le PQ n'en voulait pas.
    La preuve? Ils se sont eux-mêmes,à leur tour,placés dans les câbles pour s'en faire donner toute une par la population,et çà,malgré la détention de la pôle position.
    Et ce n'est pas fini.
    LA question: POURQUOI?
    La seule action sensée serait que son chef aille en France présenter des excuses bien senties et explique aux gens ce qui est arrivé au PQ pour en arriver là,et fasse alliance avec cette amie venue nous avertir.
    Et Bruxelles lui donne raison.
    Sinon,reste à partir un autre parti pour diviser encore plus le vote ... Encore une stratégie cachée?
    Pu capable.

  • François Ricard Répondre

    22 mars 2016

    M. Verrier,
    Vous touchez au coeur du probléme.
    Après la défaite de 2014, nous étions plusieurs à dire que la première chose que le PQ devait faire, avant de se choisir un chef, était de permettre à ses membres de se redéfinir, de revoir en profondeur les objectifs visés et les stratégies propices pour obtenir du succès. Plutôt que de nous donner un parti fort, nous avons préférer nous donner un chef....qui, à l'usure, paraît de plus en plus faible.

  • Gilles Verrier Répondre

    22 mars 2016

    Notre classe politique a l'habitude de renier la sensibilité des Québécois : Affaire Michaud, affaire Hérouxville, affaire de Gaulle, etc. Des autres on s'y attend, mais du coté du PQ la rupture de sa solidarité avec sa base électorale, à chaque fois qu'un clair rapport de force pourrait commencer à être construit, à chaque fois qu'une situation délicate survient, on ne cesse de se surprendre tant il nous lâche et se défile. Par conséquent, sans une petite révolution interne ce parti ne nous mènera jamais à l'indépendance. Car de l'indépendance, il faudrait que lui-même en acquiert un peu d'abord. C'est dans les moments critiques que l'on voit la force du caractère et la profondeur des convictions. Dans ces moments critiques le PQ se couche pour donner des gages à l'establishment local et mondial, alors qu'il faudrait qu'il se tienne debout. Mme Ferretti avait raison de se questionner sur PKP. Et parlant de femme, ne vient-on pas de voir comment une femme qui se tient debout, sans lever le poing en l'air, vient de donner une petite leçon de «virilité» à des chefs péquistes émasculés ?

  • Serge Jean Répondre

    22 mars 2016

    Georges Léonard, vous avez parfaitement raison.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 mars 2016

    Patricio Henriquez ne pige pas personnellement Mme Le Pen, c'est son droit, mais il s'est servi de la tribune du gala pour la dénigrer publiquement, de plus en répétant qu'il n'avait rien préparé... eh bien. Et tout le monde se lève pour applaudir son immense courage, quel moment peu glorieux, je plains celui qui aurait voulu rester assis, l'aurait-on ostraciser comme Marine Le Pen. Ça me fait penser à du lynchage. C'est un manque de classe total.
    Je trouve son intervention assez bas de gamme, cette femme est une députée européenne élue démocratiquement depuis 2004 et représente des millions de français. Moi je n'ai pas besoin de voir un créateur sentir le besoin de m'illuminer pour régler une rancoeur personnelle de la sorte. Je ne l'aurais pas applaudi.

  • Marcel Haché Répondre

    21 mars 2016

    Jean Marie Le Pen fut un redoutable provocateur. Peut-être fallait-il qu’il le soit, au début, s’il désirait s’attirer les micros. Mais ce n’est pas du tout le cas de Marine Le Pen, qui n’a pas besoin d’être provocatrice. Elle n’a qu’à dire la vérité aux français, elle, et c’est bien ce qu’elle fait : elle dit vrai, elle parle vrai C’est la vérité elle-même qui est devenue la plus grande provocation en France.
    Oui ou non, y a-t-il en France une immigration économique de masse ? Y a-t-il en France, oui ou non, déjà 7 millions de chômeurs alors que la France ne contrôle plus l’arrivée de toute une immigration économique sur son sol ? Y a-t-il eu, oui ou non, des attentats sur le sol français ?
    La vérité, si tant est que les péquisteux s’intéressent à la vérité, a plus à voir avec ceci: la France est de moins en moins la France, et toute une classe politique française collabore maintenant avec Bruxelles, exactement comme une autre a déjà kollaboré il y a longtemps avec Berlin.
    Le refus frileux et puéril de P.K.P. de rencontrer Marine Le Pen équivaut à faire une génuflexion devant le West Island. P.K.P. ne s’est pas agenouillé comme Couillard, non, mais il a fait une génuflexion tout à fait inappropriée : il n’en tirera pas un maudit vote, cependant qu’il pourrait bien en perdre...
    Sortir la péquisterie du P.Q. semble donc une tâche autrement difficile que d’y entrer les baguettes en l’air…

  • Serge Jean Répondre

    21 mars 2016

    Excellent monsieur Thompson, ils sont jaloux et ils ont honte de leur état de mendiants nos beaux colonisés retardataires enragés.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 mars 2016

    Un article courageux dans une société où notre élite est beaucoup trop bien-pensante car Madame Le Pen n'est pas une nazie et on peut être contre ses idées mais on se doit d'en débattre librement.
    Honte à Couillard, Drainville et les autres qui veulent la salir.
    Je suis pour un nationalisme civique ouvert à tous les Québécois de toutes origines mais donc l'assise est notre langue commune française et des valeurs occidentales de démocratie, égalité homme-femme, liberté et coopération.
    Pourtant, je pense qu'il faut revoir fortement à la baisse l'immigration au Québec, le temps de faire le point et d'intégrer les immigrants qui sont arrivés en grand nombre et de plus, je critique le multiculturalisme dans sa forme Canadienne.

  • Carole Jean Répondre

    21 mars 2016


    Bravo M. Thompson.
    Personnellement, je dis aussi bravo à Mme Marine Le Pen, une femme qui a du nerf et de la vision. Elle contraste avec nos politiciens pleutres, ignorants et carriéristes, embourbés qu’ils sont dans la « religion de la rectitude politique » et dans leur mentalité de colonisés.
    Souvenez-vous de juin 1968 quand le Président Charles de Gaulle, un des grands hommes d’État du XXème siècle, avait osé crier « Vive le Québec libre » et quand nos politicailleurs colonisés, qui ont peur de leur ombre, l’ont attaqué et s’en sont dissociés ! La même chose vient d’arriver à madame Le Pen et dans un contexte similaire.
    Désolant, mais au Québec rien n’a changé.
    L’ignorance crasse, l’aplaventrisme endémique et le colonialisme de l’esprit dominent. Cela semble être dans l’ADN, et pas seulement dans celui des politiciens, mais aussi dans celui d’une majorité des journalistes médiocres que nous avons.
    Ne cherchons pas ailleurs pourquoi le Québec est présentement à la dérive dans à peu près tous les domaines. La réponse est là dans cette petite bourgeoisie pusillanime et bornée, partisane de la pensée unique, qui trône à la tête du monde politique et journalistique.

  • Jean Lespérance Répondre

    21 mars 2016

    Comment voulez-vous qu'elle soit bien accueillie ici par nos journalistes vendus de La Presse et de Radio-Canada? Impossible. Pourquoi? Elle défend son pays contre une immigration qu'elle juge excessive et dangereuse et nous met en garde contre la tentation de vouloir imiter la France. Compte tenu de ce qui s'est passé en France et de ce qui se passe en Belgique, qui pourrait l'en blâmer?
    Deux: elle voit très bien la fourberie des accords de faux libre-échange, lesquels ne comportent pas d'échanges et qui ne sont en définitive qu'un libre marché SANS AUCUNE OBLIGATION D'ÉCHANGE. Résultat: la délocalisation des emplois vers les pays les plus pauvres de la planète avec une évasion fiscale honteuse et épouvantable qui oblige les pays à s'endetter. Au lieu de s'en prendre à l'évasion fiscale, le PM nous endette.
    L'Union Européenne, ce n'est pas une organisation comme l'OTAN, c'est une association d'oligarques avec les plus grandes banques qui veulent contrôler le monde entier avec un supra-gouvernement et une supra-banque, la BCE. Les pays abdiquent leur souveraineté pour la remettre entre les mains de gens non élus comme dans l'ancienne Union Soviétique. Marine Le Pen veut redonner à la France son vrai pouvoir. Ici tout est à vendre au plus croche ou plus offrant. C'est sûr qu'elle dérange, elle est une pure et dure, une vraie nationaliste.
    Péladeau comme nationaliste n'arrive pas à sa cheville. Voilà pourquoi elle dérange tant. En France, elle commence à être perçue comme un Chavez, tout le contraire de la Thatcher. Elle fait peur aux banquiers et aux oligarques. Malgré qu'en France on la salit, la radio et la télévision sont beaucoup moins contrôlés qu'ici, la liberté d'expression y est plus grande. Donc ses chances de se faire comprendre augmentent de jour en jour.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 mars 2016

    Ce matin...une amie me disait le plus sérieusement du monde que: "Marine Le Pen était une nazie".
    Cette amie est une docteure, professeure, chercheure...et pourtant, cette dernière a calqué son opinion sur celle des autres en fonction des quelques articles/entrevues/propos entendus ça et là. Son propre jugement venait d'en prendre un coup. S'était-elle conformée par peur d'être jugée par ses pairs ou encore parce qu'elle croyait dur comme fer ce qu'elle avait lu dans les journaux ? Combien d'autres comme elle au Québec ?
    Je vous invite à ce sujet, à visionner le vidéo suivant sur le conformisme (navré en anglais seulement): https://www.youtube.com/watch?v=LwfXP_caYjA -
    L'étude de Asch révèle une tendance chez les hommes à se conformer à l'opinion de la majorité et soutenir des réponses allant contre l'évidence et leur propre vue.

    "L'indépendance passe aussi et surtout par celle de l'esprit...
    "Nous connaissons le Peuple – unique, universel, le Peuple qui souffre, qui lutte, qui tombe et se relève, et qui avance toujours sur le rude chemin trempé de sueur et de son sang – le Peuple de tous les hommes, tous également nos frères. Et c'est afin qu'ils prennent, comme nous, conscience de cette fraternité que nous élevons au-dessus de leurs combats aveugles l'Arche d'Alliance – l'Esprit libre, un et multiple, éternel."
    Romain Roland - Déclaration de l'indépendance de l'esprit: publié dans le quotidien L'Humanité du 26 juin 1919

  • Archives de Vigile Répondre

    21 mars 2016

    Multiculturalisme canadien = Pensé unique = Dictature intellectuelle = Prêt-à-penser.
    La viste de Marine Le Pen aura eu comme conséquence de nous révéler la vraie condition de la démocratie au Canada.
    "Une démocratie, c'est d'abord ça : une façon de vivre où les gens osent se communiquer les choses importantes, toutes les choses importantes, où ils se sentent le droit de parler comme des adultes, et non comme des enfants dissimulés." • Jules Romains

  • François Ricard Répondre

    21 mars 2016

    La "rectitude" politique a gagné toutes nos élites: les artistes, les élus, les penseurs. Et même jusqu'à plusieurs indépendantistes.
    Il faut faire l'indépendance dans les "règles". Comme si c'était possible.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    21 mars 2016

    Imaginez un instant que François Legault, par exemple....ou un autre politicien, débarque à Paris et se permet de faire la leçon aux Français.
    Je pense que Mme Le Pen est dans l'erreur, quant à sa façon de s'immiscer dans le débat politique québécois. En fait, elle nuit plus au PQ dans son discours.

  • Christian Gagnon Répondre

    21 mars 2016

    Il est saisissant de vous lire critiquant avec mépris « une salle entière « d’artistes » québécois » parce qu'elle s'être levée « pour applaudir un discours de réception de trophée complètement biaisé et empli de demi-vérités », comme si ce n'était justement pas là la spécialité de Marine Le Pen. Le documentaliste Patricio Henriquez a eu mille fois raison de s'en prendre à une femme dont le discours est essentiellement fait d'amalgames grotesques et simplistes sur les immigrants sources de tous les maux par opposition au Français qu'elle dit « patriotes ». Et quoiqu'elle en pense, je suis convaincu que dans quelques années, nous, Québécois, nous réjouirons tous d'avoir fait ce qu'il fallait faire en accueillant les victimes de l'atroce guerre ayant cours en Syrie. Son rejet sans appel ni nuances des réfugiés est à l'image de sa définition de la défense de la souveraineté des États-nations, cette dernière ne correspondant en rien à celle des souverainistes québécois. Bref, madame Le Pen a tout faux.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 mars 2016

    Excellent commentaire M. Thompson.Hier,j'ai justement fermé la télévision au commencement du discours de remerciements d'un trophée qui fut utilisé pour dénigrer Marine Le Pen. Je ne me souviens plus du nom de l'auteur de ce discours,mais quel manque de classe.

  • Richard Boulé Répondre

    21 mars 2016

    Je crois malheureusement que nos chefs n'ont absolument aucune idée de ce qui se passe dans le monde, à l'extérieur de la petite province et qu'ils gobent allègrement la propagande des médias du nouvel ordre mondial...