Imaginez si nous étions présentement en pleine élection sur la souveraineté

Tribune libre 2008


Avec le chaos qui règne présentement à Ottawa, les rapports de force sont
inversés. Le gouvernement canadien est ingouvernable, c'est l'instabilité
la plus totale. Mélangez à cela à une détermination inébranlable de
réaliser l'indépendance de la part du Parti Québécois, comme le mouvement
en a discuté longuement entre 2007 et 2008, et vous obtenez un beau
cocktail molotov capable d'assener le coup fatal à Ottawa.
Imaginez le Parti Québécois utiliser la situation actuelle à Ottawa dans
un argumentaire en faveur de l'indépendance dont il ferait la promotion
constante.
Ottawa n'a plus de crédibilité et ne cesse de s'enfoncer dans le ridicule
depuis des année. Il ne reste qu'à en faire sa propre perte.
Imaginez l'élection d'un Parti Québécois fort d'une unité solidement
fondée sur un projet concret d'indépendance.
Qui serait le plus apte à négocier? Un gouvernement indépendantiste
pourrait faire ce qu'il veut. Il ne s'agit pas du déclenchement d'une
crise, mais d'une quasi-révolution.
Imaginez le Bloc travailler au sabotage à l'interne, ce pourquoi il
existe.
Imaginez le vent de panique souffler sur ce « patchwork » de provinces
illégitime alors qu'il est sur le point de s'effondrer
... Réveillez-vous.
« (Il) ne réussit pas à négocier correctement avec Ottawa le programme de
péréquation, ce qui fait que l'argent sur lequel on aurait compté ne sera
pas au rendez-vous » - Pauline Marois
Au lieu de marteler qu'on ne peut pas compter sur le fédéral, elle préfère
affirmer « que Jean Charest n'a aucun rapport de force face à Ottawa. »
Comme si on pouvait toujours en attendre d'Ottawa. Mme Marois préfère
continuer de quêter de l'argent à ses parents.
Dommage que l'on soit condamnés à imaginer.
- Antonis Labbé
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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2008

    Tant mieux si vous avez toujours choisi la politique d'appui au Bloc québécois. Cela n'a pas été le cas de nombreux PIistes de votre parti. Ce n'est pas généraliser que de le dire. Tant mieux si vous vous êtes ainsi opposé à vos partenaires. Ma supposition vous faisant appuyer les vôtres, serait erronée donc.
    Ce qui me permet de garder espoir quant à la présente élection, et quant à l'Union souverainiste que vous pourriez appuyer afin que ne soit pas réélu le gouvernement Charest parce que dans certains comtés chauds, les souverainistes divisés entre le PQ, QS et le PI, pourraient favoriser l'élection de candidat du PLQ. Je garde espoir que vous décidiez d'appeler à voter dans ces comtés pour le rabattement du vote souverainiste sur le candidat souverainiste ayant le plus de chance de barrer la route au PLQ.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2008

    « Cela, je suppose, comme de nombreux PIistes qui après avoir tenté de le discréditer [...] »
    Pourquoi ce genre de généralisation. J'ai défendu le Bloc comme j'ai pu pendant la campagne.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2008

    @ M. Antonis Labbé
    Vous avez voté Bloc québécois, fort bien. Cela, je suppose, comme de nombreux PIistes qui après avoir tenté de le discréditer, se sont finalement ralliés, pour donner le vrai pouvoir au Québec. La situation créée par la constitution d'une coalition anti-Conservatrice le démontre bien. Les souverainistes détiennent la balance du pouvoir, ils peuvent décider quel sera le gouvernement du Canada. Ils détiennent un vrai pouvoir.
    Dans cette situation, il ne faudrait pas donner aux canadianisateurs du Québec la chance de tirer indûment parti de cette situation qui favorise les souverainistes. Il faut voter en masse et en Bloc pour le Parti québécois de Pauline Marois. Les derniers chiffres du vote par anticipation montrent que le taux de participation est plus élevé que la dernière élection. Les canadianisateurs sortent en masse pour voter. Il faudra sortir de l'abstention, de la démission, de la division pour vaincre les canadianisateurs.
    Ce qui se passe à Ottawa a ceci de bon, cela montre que les affaires politiques ne sont pas indifférentes dans la gestion de nos affaires publiques. Il faut prendre ses responsabilité et les assumer. Nous l'avons fait en votant en Bloc pour le Bloc. Il faut maintenant être logique et voter en Bloc pour les souverainistes du Parti Québécois pour tirer parti de cette situation nouvelle et historique. Même si la coalition ne prend pas le pouvoir maintenant, la glace est brisée. Une prochaine élection pourrait donner un exact et même résultat, ce qui ouvre grande la porte à des gouvernements majoritaires de coalition au lieu de donner des gouvernements minoritaires. Il faut dès maintenant se préparer à appuyer à nouveau le Bloc québécois souverainiste à Ottawa. Ce pourquoi il nous faut chasser le Premier ministre démissionnaire Jean Charest et mettre en lieu et place un gouvernement du Parti québécois.
    En permettant l'élection de Jean Charest, on avalise l'idée qu'il faut un gouvernement de droite fort, ce qui prépare le terrain à une réélection, cette fois majoritaire de la Art-Peur. En renversant Jean Charest, on envoi le message que la solution à la crise économique ne passe pas par l'élection de gouvernements démissionnaires qui refusent de gouverner selon le mandat reçu du peuple démocratique et souverain, autant celui du Québec que celui du Canada.
    Votons en Bloc et en masse pour le Parti québécois de Pauline Marois.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2008

    @ M. Archambault
    Sachez que j'ai voté pour le Bloc aux dernières élections fédérales, malgré qu'il ne parlait pas d'indépendance. Pourquoi? Parce que le Bloc n'est pas celui qui a la responsabilité de l'enclenchement et que même s'il peut lui arriver de courtiser des fédéralistes, il n'y a pas de doute dans mon esprit qu'il saura saboter efficacement Ottawa une fois le temps venu.
    D'ailleurs, on entendait souvent dire que vu que même le PQ ne parlait que très peu de souveraineté, le Bloc ne servait plus à grand chose. De toute évidence, il est tané d'attendre après Québec. Ce sont nos agents d'infiltration et nos générteurs d'instabilités. Le Bloc a une responsabilité différente du PQ et fait face à un contexte très différent. S'il peut attirer des fédéralistes à voter pour lui pour gonfler ses rangs, tant pis pour ces fédéralistes. Il ne faut toutefois pas qu'il tire trop l'élastique, parce qu'il peut perdre de la crédinilité et les médias sauront en tirer partie.
    - Antonis Labbé

  • Archives de Vigile Répondre

    1 décembre 2008

    Imaginez si les souverainistes n'avaient pas su faire l'unité pour appuyer en Bloc le Bloc québécois, sous prétexte qu'il ne parlait pas suffisamment de souveraineté. Nous ne serions pas en train de vivre « Avec le chaos qui règne présentement à Ottawa, les rapports de force sont inversés. Le gouvernement canadien est ingouvernable, c’est l’instabilité la plus totale. » Grâce à la force du Bloc québécois souverainiste.
    Nous serions en train de contempler au choix, un gouvernement majoritaire des Conservateurs, ou un gouvernement minoritaire en train de se faire battre par une coalition NPD - PLC dont serait exclu le Bloc québécois, portion négligeable devenue.
    En lieu et place, les souverainistes peuvent avec la balance du pouvoir choisir le gouvernement à Ottawa, selon les intérêts du Québec. Avec la possibilité d'élire un gouvernement souverainistes qui sera doté de transferts fédéraux rehaussés que n'a pas pu obtenir M. Charest, comme nous l'apprend Madame Marois. « Le Bloc fait davantage pour le Québec que Charest, dit Marois » La Presse 2008 12 01 -
    Le mieux, n'est-ce pas de faire Bloc en faveur du Parti québécois de Pauline Marois afin, sans autre report, d'être aux premières loges pour tirer parti de cette situation qui permettra le 8 décembre prochain aux souverainistes de choisir un gouvernement souverainiste à Québec et de choisir le gouvernement qui lui fera face à Ottawa ? Cela, parce que nous avons récemment su faire l'unité autour du Bloc et répudier les accusations d'inutilité canadianisatrices et les accusations des PIistes qui n'y voyaient pas d'intérêt, ni d'inspiration mobilisatrice. Cela, parce que nous saurons faire l'unité autour du PQ. Maintenant ! Pas plus tard, sous prétexte de faire une hypothétique unité autour d'un PI hypothétique qui n'est pas en mesure de gouverner, pas même en mesure de présenter des candidat(e)s dans tous le Québec, qui n'est pas parvenu même à faire l'unité avec l'un de ses anciens porte-drapeau ( VLB )...
    Nous pourrions donc par notre division encouragée par le PI, favoriser l'élection du démissionnaire Jean Charest alors que le Bloc permet de faire la « révolution » au Canada en consacrant le long feu du bipartisme canadien. Le Bloc permet à la majorité de gouverner. Permet parce qu'il est majoritaire au Québec, de choisir la majorité qui convient le mieux au Québec et à la cause du peuple souverain du Québec. Ce que nous propose le PI c'est de risquer d'assister en spectateur à cette nouvelle donne en laissant le champs libres aux canadianisateurs de tirer avantage par leur victoire au Québec, de cette victoire du Bloc, de cette victoire des souverainistes, de cette victoire du peuple souverain du Québec.
    Votons en Bloc pour le Parti québécois de Pauline Marois.