Hommage à Charles de Gaulle

Vive la France et vive le Québec libre !

Tribune libre - 2007




En ce 24 juillet 2007, 40e anniversaire de la déclaration du général de Gaulle, « Vive le Québec libre ! » dont le retentissement se fait encore sentir, je voudrais en un mot rendre hommage au grand homme.
Cette déclaration est tout sauf molle et ambiguë. Elle est franche et virile, digne reflet de la grandeur du chef de la France libre. Charles de Gaulle a rendu, par cette déclaration, un immense service à l’émancipation nationale québécoise. Il ne lui a pas seulement « fait gagner dix ans », comme il le disait. Il a apporté aux indépendantistes québécois une reconnaissance fort bénéfique, et il a aussi apporté aux Québécois une reconnaissance internationale précieuse et jusque lors inégalée.
C’était dans le droit fil du nationalisme positif de Charles de Gaulle, un nationalisme culturel de liberté. De Gaulle a beaucoup fait pour rétablir la France, mais aussi le français soulignons-le, dans leur grandeur, dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale et de ses lendemains.
De Gaulle a beaucoup fait pour l’Europe des nations, mais aussi pour la future Francophonie. En effet, par sa conception de la Communauté française, il préparait avec vision la coopération entre la France et les nations de langue française, entrevoyant avec lucidité l’autonomie croissante des pays de l’empire français, que les gouvernements qui lui ont succédé avant 1958 ont si mal accompagnée.
Saluons la mémoire de de Gaulle, et que son audace hors pair et son nationalisme positif nous inspirent, au Québec, en France et ailleurs.
Vive la France et vive le Québec libre !


Charles Courtois,

Montréal
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Charles-Philippe Courtois29 articles

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Charles-Philippe Courtois est docteur en histoire et chercheur postdoctoral à la Chaire de recherche en rhétorique de l'Université du Québec à Trois-Rivières. Il prépare la publication de La Conquête: une anthologie (Typo, automne 2009).





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1 commentaire

  • Jacques Bergeron Répondre

    28 juillet 2007

    Cher monsieur Courtois,
    Vous me voyez complètement d'accord avec votre analyse.Si seulement nos dirigeants indépendantistes( en existent-ils vraiment?)avaient le moindre respect pour le seul objectif pour lequel nous voulons nous donner un «État indépendant», ils ne troqueraient pas notre idéal pour le pouvoir qui ne mène nulle part s'il n'est pas associé à un idéal, ou pour une philosophie sociale qui tronque notre idéal, contre une bouchée de pain. Tant que nos représentants se comporteront comme des comptables,en faisant passer l'économie avant le seul
    vrai motif de faire l'indépendance,le peuple leur répondra que les autres partis politiques sont aussi compétents qu'eux en économie, et de ce fait refusera toujours de dire «OUI» à son émancipation politique, garante de son émancipation «culturelle», seul outil capable de garantir à notre peuple un État capable de pourvoir à ses besoins de développement «culturel»«économique et social», n'en déplaise à Pierre Fortin et à tous ces «supposés scientifiques», incapables de recueillir leurs biens contrôlés par nos ennemis (quel vilain mot à ne pas utiliser?)«Anglais et fédéralistes Canadiens-français québécois confondus», ces gens dis-je prônent le paiement de la dette du Québec et l'augmentation des taxes à la consommation plutôt que d'aller chercher leur «butin» là où il se trouve.Comme des esclaves,même s'ils se prétendent «scientifiques»,ils acceptent le joug du «fédéralisme outaouais et anglais»plutôt que d'oeuvrer au recouverment de leurs avoirs, en acceptant de faire la promotion de l'indépendance du Québec,pays de langue française seul outil capable de protéger et de promouvoir notre langue et notre culture en terre des Amériques.Tout comme nos dirigeants politiques,ils sont incapables de faire la promotion du pays, puisqu'ils font passer leurs différentes philosophies avant lui,ce que seuls de «Grands hommes» peuvent faire. Pour nous et de nombreux admirateurs, Charles de Gaulle, «était d'abord la France» avant d'être le général qui a conduit son pays vers la «liberté».