UN MESSAGE À PAULINE MAROIS ET MARIO DUMONT

GO! Pauline GO! - GO! Mario GO!

Une occasion rêvée se présente à vous pour prendre le pouvoir cet automne, avant qu'il ne soit trop tard.

Tribune libre 2008


Une occasion rêvée se présente à vous pour prendre le pouvoir cet automne, avant qu'il ne soit trop tard.
Il vous suffirait de réunir vos deux partis et ainsi devenir majoritaire à l'Assemblée nationale. Une coalition vous permettrait d'avoir une majorité de plus de 60% des sièges et aussi de plus de 60% des votes enregistrés lors de la dernière élection. Étant majoritaires à L'Assemblée, vous pourriez demander au Lieutenant Gouverneur de former un nouveau gouvernement si Jean Charest lance la serviette ou si vous renversez son gouvernement avant la tenue d'une prochaine élection.
On voit que vos deux partis prônent la même chose sous des appellations différentes. L'autonomie ou la souveraineté ont la même définition dans les dictionnaires, soit le droit de se gouverner par ses propres lois ou le caractère d'un État qui n'est soumis à aucun autre État. La manière d'y arriver peut être différente mais je suis certain qu'il pourrait y avoir consensus sur la façon de procéder.
Il est évident qu'il ne peut y avoir deux premiers ministres. Je verrais Mme Marois à ce poste parce qu'elle a une vaste expérience de la gouverne de l'État et M. Dumont comme vice-premier ministre, dans un premier mandat, pour se familiariser avec le fonctionnement du pouvoir.
Dans le Manifeste pour la souveraineté du PQ, on parle du lendemain de la proclamation de la souveraineté. Je présume que cette proclamation sera faite par un vote de l'Assemblée nationale qui aura obtenu la légitimité nécessaire pour ce faire. Cette légitimité peut s'obtenir de deux façons, soit par référendum populaire ou par la majorité de votes et de sièges obtenus par un parti qui a fait connaître à ses électeurs ses intentions de changer la constitution, ce qui est le cas présentement.
Il est impératif que nous prenions le contrôle de toutes les lois qui affectent notre nation, notre langue, notre éducation, notre santé, notre économie, nos communications, nos richesses naturelles, notre sécurité, y compris les lois concernant la criminalité. Pour ce faire, il faut établir notre propre Cour Suprême et se débarrasser du représentant de la Reine d'Angleterre pour le remplacer par un Président dûment élu par le peuple québécois.
Vos deux partis réunis ont déjà toute la légitimité nécessaire pour faire adopter une nouvelle constitution pour le Québec et en proclamer l'autonomie ou la souveraineté. Nous sommes si près du but; à vous de jouer.
Lionel Lemay

Laval, Qué.


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19 commentaires

  • Lionel Lemay Répondre

    28 octobre 2008

    A tous ceux qui ont fait des commentaires.
    Je constate que tout le monde semble d'avis qu'on doit changer le statut du Québec en État souverain. Certains pensent qu'on peut changer le Canada en vraie confédération et d'autres, comme moi, pensons qu'il faut d'abord se libérer du carcan canadien et décider ensuite comment on doit s'unir économiquement ou politiquement, soit avec une ou plusieurs provinces canadiennes, soit avec des États américains ou européens avec lesquels nous avons des intérêts réciproques.
    Arrêtons de rêver! Le Canada anglophone ne se fractionnera pas pour satisfaire les besoins du Québec, la seule province francophone. De plus, il a besoin des $43 milliards d'impôts et taxes que les Québécois lui paient annuellement. Il en a besoin pour financer l'envoi de nos forces armées expédiées au Moyen-Orient, non par le biais de l'ONU mais en tant que partenaire de l'OTAN, contrôlée pas les USA, pour soutenir leur guerre pour le contrôle du pétrole et du gaz naturel de la mer Caspienne. En Afghanistan, on prétend que c'est pour combattre les talibans qui forcent les femmes à porter la burka alors qu'ici-même, au Canada, on tolère cette situation. On autorise même ces femmes à voter sans se découvrir le visage. Quelle farce!
    Nos impôts servent aussi à acheter des sous-marins de seconde main inutilisables parce que défectueux, désuets et qui n'ont plus aucune utilité dans notre monde moderne. Ce sont des pièces de musée.
    Pardon, j'oubliais; il nous faut aussi donner des subventions et des crédits d'impôts aux pauvres pétrolières comme Pétro-Canada dont les profits ne se sont chiffrés qu'à un maigre $1,3 milliards seulement pour le premier trimestre de 2008. J'en ai les larmes aux yeux.
    Il faut se mettre dans la tête que ce n'est pas un Québec francophone minoritaire qui va pouvoir dicter au Canada anglais comment réaménager son pays pour nous donner notre souveraineté ou notre autonomie.
    Le Québec n'a qu'une seule ligne de conduite. On proclame notre souveraineté de façon légitime puis on négocie avec d'autres une union qui favorisera notre nation, notre culture et notre économie. Nous serons libres de nos choix une fois pour toutes. Je vous assure que le peuple québécois est plus intelligent qu'on ne le pense.
    Il est impératif qu'il y ait un ralliement des forces souverainistes au Québec. Si le Parti Québécois fait la promotion de la souveraineté tel que décrit dans son manifeste, il pourrait réussir à rallier plus de 50% des électeurs lors du prochain scrutin, qui pourrait être une élection référendaire. Le PQ pourrait avoir l'appui des autres partis non fédéralistes sur ce point, lesquels pourraient rester à gauche, au centre ou à droite dans leur façon d'administrer le nouveau pays.
    Je préconise une alliance du type Communauté Européenne où tous les pays sont souverains et où ce sont des représentants élus dans chaque pays qui forment le Conseil de la Communauté et décident des projets qui doivent être soumis à l'approbation des pays membres. Aucun pays membre n'est majoritaire et ne peut prendre de décisions unilatérales. Ce ne serait pas le cas dans une confédération entre le reste du Canada et le Québec où nous n'aurions que 75 réprésentants contre 233 pour le Canada anglais.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 octobre 2008

    @ M. Bousquet
    « restons simplement Canadiens... point ! »
    Voilà le problème !
    Se refuser à invalider le Canada actuel, s'abstenir d'appeler le peuple souverain du Québec à entériner, à confirmer le refus de l'Assemblée nationale d'adhérer au Canada de 1982, nous voue corps et bien à un éternel statut quo. Cela nous empêche de retirer au Canada une légitimité qu'il n'a pas mais qui s'impose par cette abstention. Un consensus existe au Québec contre le Canada de 1982. Le fait d'incarner ce consensus dans l'État, me semble être essentiel.
    Même les fédéralistes rénovateurs y trouveraient matière à faire avancer leur cause. Ce qui se trouve à incarner dans l'État l'incarnation de l'existence du peuple souverain du Québec. Ce qui n'empêche pas de faire tout ce que vous dites mais qui a le mérite de détruire la légitimité du statut quo. Si rien ne fonctionne par la suite, au moins, le peuple souverain du Québec se sera en quelque sorte constitué dans l'État, sans attendre d'autre reconnaissance et aura invalidé tout État qui n'aura pas soumis l'Acte qui le fonde, le constitue et le gouverne à sa démocratique approbation. C'est essentiel qu'il se prononce à cet égard parce que rien n'oblige les États à le faire. Seuls doivent s'y obliger les États qui sont par le peuple souverain, tenus de le faire.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 octobre 2008

    M. Simon Duchesne écrit : «PS : Pour avoir égalité avec le reste du Canada, ca ne peut être avec une confédération car nous ne sommes 1/4 de la population canadienne(et encore la..)Faites vos conclusions vous mêmes....»
    Premièrement, en Europe, il y a aussi de très grandes différences du nombre de population entre les divers pays qui composent l'Union européenne.
    Deuxièmement, si le Québec avait un mandat solide de sa population pour faire un pays avec une l'ouverture pour une confédération, le ROC devrait se disloquer en 2 ou 3 parties qui devraient être intéressées à la chose. Comme les Maritimes et l’Ouest plus l’Ontario.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 octobre 2008

    Je comprend bien ce que vous écrivez M. Archambault mais je suis porté à être plus simple sans être trop simpliste...j'espère.
    Je ne prétend pas détenir la vérité. Je tiens à quelques idées qui sont les suivantes :
    1- Je me fie à a direction du PQ pour le comment réaliser son but...la souveraineté du Québec avec ou sans association, partenariat ou une vraie confédération. Ils savent déjà le pourquoi et tente de nous en convaincre. Rien n'est mieux placé pour réussir ce pas là.
    2- Si un gouvernement souverainiste québécois obtenient environ 60 % de OUI à une question claire sur la souveraineté du Québec avec ou sans association ou partenariat ou une vraie confédération avec le ROC, il va avoir la légitimité de négocier avec lui, selon la Cour suprême du Canada. Si la négociation ne réussit pas, faudrait faire comme à la question de 1995, après un certain délai, déclarer le Québec souverain et tenter d'autres associations, partenariat ou confédération.
    Si les Québécois ne sont pas tentés de dire OUI à une solution ou à une autre "autre que la fédération actuelle" en assez grand nombre, restons simplement Canadiens...point ! On va pas en mourir dans les prochaines années même si c'est choquant de temps en temps.
    Faut faire de son mieux pour réussir mais on ne peut sauver son voisin ou son frère contre son gré.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 octobre 2008

    Simplement pour rectifier :
    Égalité ou Indépendance,
    Évidemment, on peut penser que c'est confédération ou indépendance.Personnellement, je ne crois pas non plus qu'une confédération est encore possible de l'intérieur(ni de l'extérieur),mais ce n'est pas l'opinion a tout le monde sinon,ils n'auraient voté ADQ.Pourquoi ne pas leur donner leurs chances, prouvant ainsi que nous n'avons que 2 choix: fédéralisme virant unitaire, ou indépendance?
    PS: Pour avoir égalité avec le reste du Canada, ca ne peut être avec une confédération car nous ne sommes 1/4 de la population canadienne(et encore la..)Faites vos conclusions vous mêmes....

  • Archives de Vigile Répondre

    27 octobre 2008

    @ M. Bousquet
    Vous dites qu'il ne faut pas nécessairement « être souverain avant de négocier une entente de confédération avec le ROC en bloc ou séparé en 2 ou 3 ou 4 parties. »
    Vous avez raison, il ne faut pas l'être « nécessairement ». On n'a pas à divorcer avant de séparer les meubles. Mais encore faut-il être marié pour divorcer, encore faut-il être divorcé pour se remarier. Hors on ne peut divorcer, le mariage n'a jamais été approuvé. Vous parler de remariage ou de reconsidérer les termes du contrat de mariage. Or, le Canada dit, ne cesse de dire, s'obstine à dire que le mariage est valide, il est trop tard pour renégocier le contrat. D'autant qu'il ne s'agit pas d'un mariage entre deux personnes, mais d'un harem polygame. Une maison de fou où il n'a jamais été question ni de demander nommément à l'une des épouses son approbation, si de divorce, c'est un mariage forcé, un rapt en fait. Que voulez-vous « négocier » dans ces conditions ? Le Canada n'est pas une entité à laquelle nous pourrions nous marier. Il s'agit d'une entité qui ne nous reconnait pas en tant que personne. Nous ne sommes qu'une des femmes du harem qui doit négocier avec les autres épouses une place qui nous ferait être la seule épouse d'un tout qui n'existe pas. Que voulez-vous négocier et avec qui ?
    Votre proposition de Confédération d'État souverains, ne peut se « négocier » actuellement. Pourquoi ?
    Parce qu'il s'agit dans ce contexte de « négociation » :
    - de soumettre toujours et encore la volonté du peuple souverain du Québec à la volonté des autres ;
    - il s'agit d'être toujours et encore dans la loi et l'ordre du Canada du statut quo ;
    - d'être toujours et encore les demandeurs, les quêteux ;
    - de n'avoir comme de poids à mettre dans la balance que la menace de « séparation », sans jamais manifester l'intention ferme de la mettre a exécution. Cela n'a jamais suffit au Canada pour se réformer. Au contraire, il en a profité pour se braquer et se retrancher dans le statut quo de blocage, en proférant des menaces de représailles ;
    Il faut cesser d'attendre le bon vouloir du Canada qui n'a aucun intérêt à négocier tant et aussi longtemps que ne sera pas renversé l'ordre qu'il nous impose, d'autorité et d'en haut. Il faut invalider l'État actuel du Canada et le sommer de se fonder sur la volonté claire du peuple souverain du Québec. Cela peut se faire en votant pour la création de l'État souverain du Québec ou cela peut se faire avant de le créer, pour faire place nette, pour invalider la légitimité du statut quo actuel qui est largement et majoritairement refusé par ce peuple souverain.
    Une fois invalidé l'ordre imposé de la légitimité factice du Canada, un autre État doit voir le jour. Ce pourrait être celui dont vous parlez, ce pourrait être deux États souverains, associés économiquement, mais ce ne pourra jamais être le statut quo à moins qu'il soit nommément approuvé par le peuple souverain du Québec. Or, en l'état actuel des choses, négocier quoi que ce soit est tout à fait inutile.
    Vous proposez que le Québécois soient appelés à se prononcer sur une offre à soumettre au Canada avant même que nous soyons appelés à nous prononcer sur l'ordre actuel du Canada. Ce qui nous livre corps et bien à rien du tout. Le Canada n'a qu'à refuser l'offre pour que nous soyons livrés à nouveau au même état de fait sclérosé d'un ordre légal illégitime. Cela après des années d'efforts inutiles et vains que nous devrons consacrer à la discussion, la mise au point, la mise aux voies d'une telle offre de « partenariat ». Cela a déjà été fait...
    C'est tout comme revenir en arrière sans aucune espèce d'arme de plus. Cela a été déjà tenté à Meech et Clarlottetown. Le Canada a refusé... et le statu quo s'est tout simplement imposé dans le vide créé par son refu. Notre refus de mettre aux voix ce statut quo impose qu'il s'impose de fait en cette absence.
    Il faut briser, invalider le statut quo avant toute chose. Il faut affirmer que le mariage n'a pas été prononcé, qu'il a été refusé. Il faut affirmer qu'avant tout mariage, il faut que le peuple souverain du Québec soit appelé à dire OUI. Il faut invalider tout État qui s'impose dans cette absence de OUI.
    Il faut ensuite fonder l'État souverain du Québec, associé ou non, confédéré ou non. Ce sera au Canada d'en prendre acte. S'il désire encore former avec nous, un État associé politiquement, qu'il nous fasse des offres. Nous les accepterons ou refuserons. NOUS, le peuple souverain du Québec.
    Toute autre « négociation », pour peu que le Canada veuille négocier, nous enferme dans la volonté de l'autre, nous éloigne d'exprimer la nôtre. Nous devons exprimer la nôtre, hors le chantage et les menaces de représailles. Cela d'abord en invalidant la validité de l'État du Canada qui profère ces menaces. Cette volonté libre peut s'exprimer dès lors qu'elle se situe hors l'État à « négocier », de manière à rétablir un ordre d'autorité qui soit démocratique. Dans cet ordre, ce n'est pas l'État qui fonde l'État, c'est le peuple qui seul peut fonder l'État qu'il désire. Ce qui n'a jamais été le cas. Jamais l'État du Canada n'a été soumis à l'approbation du peuple souverain. Cela doit avant toute chose être non plus seulement dénoncé. Cet État de fait doit être invalidé. Le reste suivra.
    « Le Québec libre dans un Canada uni » Un gag, non une vérité.
    Vous voulez contourner le fait que les Québécois seraient attaché au Canada. « Le Québec libre dans un Canada uni » de Yvon Deschamps... Sauf que, vous n'avez pas compris que c'était un gag. Comme l'est celui qui dit « Les unions quosse ça donne ». Le gag consiste à nous faire réfléchir et à prendre parti. Ce gag a été pris par les propagandiste canadianisateurs au premier degré et imposé comme une vérité. Or, cette vérité n'est que mensonge.
    Le Québécois libres de choisir leur destin, libres, donc, hors le chantage et les menaces de représailles, ne se sent pas majoritairement d'attachement au Canada. Certainement pas celui qui s'impose d'autorité. Les Québécois veulent majoritairement un État qui émane du peuple souverain qu'il est. Ils ont presque majoritairement voté en cette faveur, malgré le chantage, malgré les menaces.
    Certes, cet État souverain que ce peuple espère et désire, aura des liens avec ses voisins. Je ne vois pas pourquoi il faudrait pour autant il faille subordonner cette volonté d'État souverain à quelque Canada recomposé. Surtout pas dans les conditions actuelles qui nous vouent à la « négociation » dans ce genre de mariage jamais entériné par la mariée.
    Pour sortir du blocage, il faut centrer le débat sur la volonté du peuple souverain du Québec, hors le chantage, hors les menaces. Nous sommes victimes d'un État abuseur et agressif. Victimes de cruauté mentale qui nous enferme dans un ordre illégitime. On nous dit libre mais dans un même temps on profère des menaces de représailles économiques, politiques, culturelles et sociétales, dans le cas où cette liberté se veut vivre hors l'emprise de l'abuseur. Vous voulez que la victime d'abus, d'abus d'autorité, d'abus de langage, d'abus de violence menaçante et agressive, trouve malgré tout dans ce contexte son compte dans la « négociation » libre ? C'est ça que vous nous proposez ?
    Ce qu'il nous faut c'est renverser l'ordre actuel qui place un État au dessus du peuple. Un État qui exige que l'État souverain ne s'impose que par la libre adhésion du peuple souverain alors que lui s'impose sans même se prêter réciproquement à pareil exercice. C'est de l'abus d'autorité. C'est imposer une camisole de force à un peuple avide de liberté. Il ne pourra jamais y avoir de discussion libre de négociation libre sans affranchissement libre.
    Nous prononcer sur ce que nous ne voulons pas
    Si nous hésitons sous la menace à adhérer à ce que nous voulons, nous pouvons nous entendre majoritairement sur ce que nous ne voulons pas. Si nous ne parvenons pas à nous entendre sur ce que nous voulons, nous pouvons cependant nous entendre sur ce que nous ne voulons pas. Commencons par ça.
    Nous ne voulons pas du Canada actuel du statut quo. Nous récusons la légalité et la légitimité du mariage. Il n'est dès lors plus question de divorce. Il est question d'exiger que le mariage s'il y a se fasse dans la liberté et la reconnaissance du fait qu'il n'y a pas de mariage.
    Il n'y a jamais eu libre mariage. Il n'y en aura pas tant que la liberté d'y adhérer ne sera pas consommée. Il ne pourra y en avoir qu'après avoir retrouvé notre liberté, qu'après avoir retrouvé nos coudées franches, si tant est que les retrouvant, nous ayons quelqu'intérêt à avoir une relation privilégié avec ce Canada de l'abus. Je ne vois pas pourquoi il nous faudrait « négocier » quoi que ce soit avec cet abuseur.
    Nous pourrons négocier avec tous les États du monde, le jour où nous aurons donné l'occasion à ce peuple souverain du Québec le droit de se prononcer sur l'État actuel de l'enfermement, de se prononcer sur ce qui constitue un véritable ordre démocratique qui place le peuple souverain au début, au centre et à la fin de l'État souverain valide et légitime.

  • Lionel Lemay Répondre

    27 octobre 2008

    @ Gilles Bousquet
    Vous dites: «C'est comme dans un couple. Est-ce qu'il faut divorcer avant de séparer les meubles.....» Dans un couple normal, uni par amour ou par intérêt, ce serait possible.
    Le mariage Canada-Québec a été imposé par la force en 1759 et par la domination anglaise en 1867. Le Canada est le dominant et le Québec, le dominé. Le Canada ne veut pas laisser aller le Québec. On lui donne $43 milliards en impôts par année. Québec doit couper ses liens et partir
    sans demander la permission.
    Le Canada nous a dit (Loi C-20) qu'il décidera s'il approuve ou non le résultat d'un référendum sur la souveraineté. Nous sommes enchaînés et il nous faut sortir par nos propres moyens.
    Lionel Lemay

  • Archives de Vigile Répondre

    27 octobre 2008

    M. Lionel Lemay écrit : «Si on veut créer une vraie confédération, formée d’États souverains qui confient certains de leurs pouvoirs à un organisme central commun, il faut commencer par le commencement. Il faut d’abord être souverain pour pouvoir s’unir de gré à gré avec d’autres États souverains.»
    Pas nécessairement être souverain avant de négocier une entente de confédération avec le ROC en bloc ou séparé en 2 ou 3 ou 4 parties. C'est comme dans un couple. Est-ce qu'il faut divorcer avant de séparer les meubles et de négocier la séparation de la maison en un 2 logis "chacun dans le sien" ?
    C'est le peuple québécois, lors d'un référendum avec une bonne majorité, qui dirait OUI à une confédération canadienne où le Québec serait un pays "État" membre avec les conditions sur les services à mettre en commun.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 octobre 2008

    @ M. P.B.
    Je ne sais pas si Mario Dumont a été, est, pourra être « souverainistes » ou pourra l'affirmer. Ce que je sais c'est qu'il faudra bien pour créer le pays que nous espérons, que plus de Québécois votent OUI. Or, Marion Dumont a voté OUI une fois. L'ADQ a appelé à voter OUI. C'est ce qu'il nous faut. Il n'y a aucune confusion possible quand on vote OUI à une question posée pour que soit fondé un État souverain du peuple souverain du Québec.
    La confusion n'est que de votre côté.
    Cependant, est-ce possible que l'ADQ appelle encore à voter OUI à cette question ? Je l'espère bien. Du moins j'espère que son électorat réponde à l'appel des souverainistes, comme le dit si bien M. Louis-Joseph Benoit. La proposition de M. Lionel Lemay, les miennes, vont en ce sens. Il ne s'agit pas de rallier l'ADQ, mais il s'agit de proposer le ralliement. Déjà ça. Cela en créant avec QS et le PI, une Union du peuple souverain du Québec.
    @ Louis-Joseph Benoit
    Oui, je suis d'accord. « il faut miser sur le PQ. »
    La question est... est-ce possible que le ralliement se fasse en son seul sein maintenant que QS existe, maintenant que le PI existe, maintenant que l'ADQ rallie des souverainistes de droite ? Je crois que non. Ce n'est plus possible. Même si j'y rêve encore. Ce qui ne m'empêchera pas d'appeler à voter pour le PQ, même si existe une Union du peuple souverain du Québec multipartis.
    Au mieux, et ce n'est pas peu dire, le PQ pourra former un gouvernement majoritaire avec ± 45% du vote, ce qui est insuffisant pour fonder le pays. Il lui faudra faire mieux, et ne le pourra qu'avec le ralliement d'autres partis, qu'avec le ralliement de l'électorat de d'autres partis. Il faut en prendre acte. Mieux il faut déjà démontrer que le PQ n'agira pas seul. Il faut structurer cette démonstration dans une Institution : l'Union du peuple souverain du Québec.
    D'autant qu'il y aurait plusieurs avantages à démontrer la pluralité du vote souverainiste. Plusieurs avantages à en faire une question qui ne se résume pas à la partisanerie d'un seul parti.
    Une Union du peuple souverain du Québec me semble être un moyen de le faire tout en préparant dans la concorde, la solidarité, la synergie, le pluralisme, un référendum gagnant. Est-ce que ce pourra se faire avec l'ADQ, je ne sais, mais une proposition de ralliement des forces souverainistes pourrait inciter l'électorat de l'ADQ à joindre les rangs.

  • Lionel Lemay Répondre

    26 octobre 2008

    Réponse à ceux qui croient à l'existence d'une Confédération Canadienne.
    Au Canada, il n'y a jamais eu de confédération. Alors, comment pourrions-nous changer quelque chose qui n'existe pas? Québec est devenue une simple province du Dominion of Canada en 1867. Londres avait donné aux provinces quelques compétences exclusives mais la nouvelle constitution de Trudeau a permis à Ottawa d'empiéter sur nos juridictions grâce à son pouvoir de dépenser.
    Si on veut créer une vraie confédération, formée d'États souverains qui confient certains de leurs pouvoirs à un organisme central commun, il faut commencer par le commencement. Il faut d'abord être souverain pour pouvoir s'unir de gré à gré avec d'autres Étata souverains.
    Ceux qui pensent que le Canada va changer sa Constitution actuelle pour faire des concessions au Québec rêvent en couleurs et perdent leur temps. Les échecs de Meech et Charlottetown nous prouvent le contraire. La vraie relation entre le Canada et le Québec est celle de dominant et dominé. Le reste du Canada ne veut rien savoir du Québec. Certains éditorialistes de l'ouest canadien ne veulent faire aucune concession au Québec et suggèrent même de nous laisser partir pour avoir la paix.
    Les électeurs qui veulent changer le statut du Québec sont divisés en cinq partis, le PQ, l'ADQ, le QS, le PVQ et le PI. Pourquoi? Parce que les Québécois n'ont pas compris que l'union fait la force.
    Nous n'aurons jamais notre pays s'il n'y a pas de ralliement de tous les partis souverainistes ou autonomistes pour enfin donner au Québec les moyens de se libérer de la domination anglo-canadienne.
    Lionel Lemay

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2008

    Bien que vos intentions soient louables Lionel (beau prénom en passant ;) elles ne sont malheureusement pas possible car l'ADQ ne voudra jamais se rallier, puisqu'elle est dans une position de faiblesse.
    À l'inverse, lorsqu'elle est forte, elle ne le fera pas plus car son chef Mario Dumont a milité tellement longtemps seul que si il arrive (comme en 2007) à obtenir ne serais-ce que quelques résultats l'approchant du pouvoir, il ne le devra qu'à lui-même et voudra donc le garder pour lui-même.
    C'est pourquoi il faut voir plus large et se dire que l'important n'est pas tant de rallier l'ADQ, que ses électeurs. Malgré qu'encore là, ils semblent plus fédéralistes que souverainistes comme on a pu le voir ces derniers mois.
    Puis même si l'autonomie est un synonyme et peut s'approcher de la souveraineté, il ne faut pas se laisser aveugler par les concepts et définitions. Dans notre contexte bien concret, tout ce qu'ils veulent c'est quelques revendications assouvies et une signature à la constitution "dans l'honneur et l'enthousiasme" à-la-Meech. Si vous allez voir leur site, vous remarquerez d'ailleurs qu'ils veulent "affirmer notre identité, sans se séparer". Cet après-virgule est lourd de sens...
    Non, il faut miser sur le PQ. Un PQ qui veut un Québec plus fort mais croit que pour le faire, il y a NÉCESSITÉ de rupture. En tout cas, très bon texte et concernant vos idées je vous suggère quand même de lire les textes de Gilbert Paquette et vous invite à militer avec nous!

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2008

    Nouvelle confusion monsieur Luc
    L'ADQ n'a jamais été souverainiste. Mario Dumont, pendant la campagne référendaire ( vérifiez ! ) n'a jamais été capable d'affirmer devant un journaliste qu'il était un «souverainiste». Lisez les textes officiels de l'ADQ et montrez-moi un endroit où il est dit que le parti est souverainiste ou indépendantiste?
    On n'en sort pas....la confusion se perpétue.
    PB

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2008

    @ M. P. B.
    L'ADQ a déjà voté pour le OUI à la souveraineté du Québec, je ne vois pas pourquoi elle ne pourrait pas se joindre à nouveau aux souverainistes, surtout devant l'impossibilité qu'elle a de faire avancer son projet autonomiste.
    Même dans une nouvelle « Confédération d'États souverains », ce que voudrait M. Landry d'après vous, en admettant que le Canada accepte ce futur partenariat avec un Québec souverain, ce qui est tout sauf certain, voire possible, le PQ n'en est pas moins en faveur d'un tel pacte confédéral dans le contexte d’un État souverain du Québec détenant tous les pouvoirs, sauf ceux qu’ils déciderait de déléguer à l’ensemble fédéral, le temps qu’il voudra. Le PI n'est pas le seul parti indépendantiste donc ! De plus, même s'il prétend que l'indépendance du futur État souverain qu'il espère se veut refuser toute adhésion à un ensemble politique commun avec les autres États des Amériques, il y a peu de chance, même s'il parvenait à prendre le pouvoir et imposer cette vue de l'esprit, qu'il puisse se soustraire au fait faire fonctionner cet État hors tout lien avec nos États voisins, et sans négocier des ententes de partenariats économiques, voire politiques, avec eux, en toute interdépendance.
    Ce qui n'empêche pas le PI de faire valoir de manière constructive, en adhérant à telle union, comment il désire participer à la constitution de l'État du peuple souverain du Québec en appui au mouvement souverainiste et en tant que partie de l'Union du peuple souverain du Québec, et non pas hors de telle union réelle ou virtuelle, en tant qu'adversaire des souverainistes et allié objectif des canadianisateurs, champions de la division du peuple souverain du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2008

    Excellente proposition.
    Un tel gouvernement de coalition, qui serait une première dans l'histoire récente du Québec, je ne suis pas historien, peut-être existe-t-il des précédents ici, ne peut cependant se faire sans concrétiser une plus large Union du peuple souverain du Québec, ( ou Union du Québec souverain ) telle que décrite dans de précédentes contributions à cette Tribune libre de Vigile :
    Le grand problème de la fragmentation du vote - Jacques Noël - Tribune libre de Vigile - 2008 10 21
    « Il faut sauver le soldat "P.I." » Luc Archambault 24 octobre 2008
    Ce contexte nouveau d'Union du peuple souverain du Québec inclut les partis favorables à la constitution d'un État souverain du Québec émanant du peuple souverain du Québec, à savoir, QS-Québec solidarité, PI-Parti indépendantiste, PVQ-Parti vert du Québec et l'ADQ-Autonomiste-souverainiste.
    Ce contexte nouveau serait aussi l'occasion de montrer ce que pourra devenir une Assemblée nationale émanant du peuple souverain du Québec et non pas d'un État du Canada unilatéral imposé d'en haut et d'autorité. Nous pourrions en profiter pour montrer aussi ce que seraient les rôles nouveaux à créer en vertu d'une Constitution du peuple souverain du Québec rompant avec la monarchie constitutionnelle britannique, fondée en tant que République du peuple souverain du Québec, dotée d'un chef d'État non plus Gouverneur(e) général(e) de sa Majesté, mais bien Président de cette nouvelle première République du peuple souverain du Québec. ( La France en étant à sa Ve ).
    Nous pourrions en faire une démonstration de la manière suivante, dans l'État actuel du Canada, de façon unilatérale, sans pour autant s'engager dans des processus de négociation de l'actuelle Constitution, même si, illégitime, elle n'est pas reconnue par l'Assemblée nationale, et ce, sans pour autant contester sa légalité ni en changer.
    Je propose donc la chose suivante qui va dans le sens de votre proposition. Madame Marois assumerait la charge, les responsabilités et l'imputabilité constitutionnelles qui sont celle du poste de Premier ministre, mais en donnant au Vice-Premier ministre Mario Dumont, le soin de former un gouvernement de coalition PQ-ADQ, partis de l'Union du peuple souverain du Québec, incluant un poste ministériel à la cheffe de QS. Un gouvernement de coalition devant terminer le mandat de M. Charest en l'assumant pour faire face à la crise économique appréhendée et préparer ce qui permettra au peuple souverain du Québec de se doter d'un État qui émane nommément de lui après l'avoir appelé à répudier l'actuelle constitution du Canada et à exiger désormais des États qui prétendent le gouverner à bon droit, de se soumettre nommément à sa démocratique et référendaire approbation. Ce qui me semble pouvoir emporter l'adhésion autant des autonomistes qui veulent donner une dernière chance au Canada de soumettre une constitution agréable à ce peuple souverain, autant des souverainistes qui exigent que tel Acte de fondation par le peuple souverain du Québec d'un État valide, fonde et constitue un État souverain indépendant du Canada, mais associé économiquement dans le grand ensemble Nord-Américain.
    Si M. Dumont échoue à présenter à Madame Marois un gouvernement qui la satisfasse, elle pourra nommer un autre vice-premier ministre chargé de former et d'animer un gouvernement de même coalition. Je pense par exemple à M. François Legault. Si faillit à sa tâche en cours de route, elle pourra demander à une autre personne. Ainsi, tout en assumant les responsabilités qui seraient les siennes, elle pourrait superviser et assumer les décisions de son gouvernement, tout en disposant de temps pour se consacrer aux autres fonctions de Cheffe d'État, dont la première consiste à organiser la création l'État souverain que ce peuple souverain espère.
    Un tel gouvernement de coalition faite dans un tel contexte pourrait se faire à l'avantage de chaque composante de cet ensemble pluriel et diversifié exprimant la diversité politique du peuple souverain du Québec en le gardant de la division souhaitée par les canadianisateurs. Une unité qui révèle d'emblée un Québec pluraliste et non pas seulement voué au parti unique et où la gauche et la droite peuvent faire chacun valoir leur pertinence. Certain de trouver une place dans la mouvance souverainiste, la droite adéquiste pourrait trouver utile de cesser de promouvoir une voie sans issue autonomiste pour s'engager dans la voie de l'avenir, fonder un État valide tel que fondé par et pour le peuple démocratique et souverain. Une véritable « action » « démocratique ».
    Le PQ quant à lui, pourrait libérer son chef de la charge administrer l'État au jour le jour, comme il sied à tout Président et chef de plusieurs États démocratiques, ce, sans attendre quiconque. Le tout, à valider lors d'élection au terme du présent mandat de M. Charest, dès après avoir pris les dispositions que commandent la situation économique actuelle. Élections au cours de laquelle le mérite des uns et des autres partis de ce gouvernement de coalition pourra être jugé par l'électorat. Le résultat pourra soit reconduire telle coalition ou au contraire élire un gouvernement majoritaire présidé par l'un ou l'autre grand parti du Québec, soit un PLQ fédéraliste, soit l'un des partis de l'Union du peuple souverain du Québec comportant une entente de désistement en faveur du parti le plus susceptible de battre un parti fédéraliste, dans le cas où la division du vote souverainiste permettrait à la veille de l'élection, de favoriser l'élection d'un député fédéraliste. Tel que précisé dans une contribution précédente.
    Le grand problème de la fragmentation du vote - Jacques Noël - Tribune libre de Vigile - 2008 10 21
    Ce qui me semble bien différent de la proposition de M. Simon Duchesne...
    Égalité OU indépendance du Québec
    Nous n’en sommes plus là. Pas après Meech et Charlottetown.
    Égalité ET indépendance du peuple souverain du Québec
    La proposition de M. Duchesne consiste à remettre le pouvoir du peuple souverain du Québec entre les mains des autres, ce qui n’est pas, n’est plus la solution. Le Canada ne fait qu’opposer à cette posture politique inconfortable le blocage du statut quo. Il faut détruire la validité du statut quo. Il n’est plus question d’attendre plutôt qu’agir. Que le Canada décide de concevoir une Constitution qui serait soumise à l’approbation du peuple souverain du Québec et susceptible d’emporter sa libre adhésion, c’est une chose. Que ce peuple soit soumis à se croiser les bras en attendant, c’est autre chose. Que nos forces vives soient mobilisées à négocier des arrangements avec un Canada bloqué constitutionnellement, est une chose du passé. Meech ne se répètera pas. L’histoire ne se répète jamais.
    Il nous faut renverser le paradigme canadien qui s’impose d’autorité. Il faut remplacer cette autorité autocratique héritée d’un Empire monarchique de droit divin par la seule autorité démocratique qui soit valide, celle du peuple souverain, fondateur d’un État démocratique valide et légitime. L’Assemblée nationale a rejeté le Canada actuel. S’il faut confirmer ce fait, il faut appeler le peuple souverain du Québec à invalider cet État actuel du Canada. Pour briser l’embâcle qui confirme le statut quo de blocage.
    Par ailleurs, la fusion de l’ADQ et du PQ annihile l’intérêt de l’opération qui consiste à démontrer ce que pourrait être une Assemblée nationale d’un Québec souverain. Sans parler du fait que ce serait faire bien peu de cas de la volonté des membres de l’ADQ de se distancier du PQ. Comme si tout devait se dissoudre dans l’unicité, alors que l’union, elle, permet de s’unir sur une certain nombre de questions sans pour autant remettre en question le reste de ses convictions et ce, dans la diversité. D’autant que QS pourrait finir d’embrasser le spectre gauche-droite de ce nouvel échiquier politique de l’union de peuple souverain du Québec. L’ADQ est une pièce importante du jeu. Le PQ de centre gauche, QS de gauche et l’ADQ de centre droit, auquel s’ajoute un PI voué à la défense et l’illustration du bien-fondé de la souveraineté de l’État.

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    26 octobre 2008

    Bravo M. Simon Duchesne, EN PLEIN DANS LE MILLE ! Juste et faisable. Au Roc de se démerder avec LES demandes adéquistes. Pas de confédération et le Québec va aller à la séparation du Canada en 2 parties pas égales. Ça serait le ROC séparé par le pays du Québec.
    Le thème de l'ADQ : LA CONFÉDÉRATION "avec nous" OU LA SÉPARATION" avec le PQ"...ONE OR THE OTHER
    ÇA "SPINNERAIT" AU CANADA ANGLAIS mes vieux !
    Seulement, j'ai bien peur que ça ne se fasse pas question d'égoïsme partisans.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2008

    Voila ce que le Parti Québécois et L'ADQ devrait faire:
    -S'unir sous le même parti, et obtenir le mandant de gouverner le Québec par la lieutenant-gouverneur.
    -Mario Dumont deviendrait premier ministre, et aurait le mandat de créer une confédération ,dans un délai prédéterminé.
    -Si,dans se délai, le gouvernement fédéral n'accepte pas les propositions du Gouvernement du Québec, l'assemblée Nationale
    déclare son indépendance face au Canada. (Et pourront négocier par la suite les programmes conjoints.
    C'Est tout a fait démocratique, étant donné que c'est bien indiqué que les 2 partis veulent leur autonomie du Canada(une confédération serait déja pas si mal, et on ne peut par la suite que continuer vers cette optique)et cela forcera le canada a montrer leurs cartes ou a donner ce que veux le Québec depuis plus de 50 ans.
    ÉGALITÉ OU INDÉPENDANCE

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    26 octobre 2008

    N'étant ni péquiste ni adéquiste, je serais pourtant favorable à cette coalition des deux partis pour renvoyer Charest sur les banquettes de l'Opposition jusqu'aux prochaines élections. Charest veut en effet jouer les matamores en menaçant de déclencher des élections hâtives, sous de faux prétextes, comme l'a d'ailleurs fait Harper. À matamore, il faudrait servir une solution coup de poing. Les fédéraux en ont été incapables, mais il faudrait démontrer qu'au Québec, nous savons utiliser les pions du jeu politique à notre avantage, lorsque besoin en est.
    Y en a marre de dépenser des millions seulement pour calmer les insécurités des PM, alors que les besoins sont criants ailleurs: ponts et chaussées, hôpitaux, écoles, etc...

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2008

    Comme le dirait un amateur de hockey, 110 % en faveur de cette solution logique de M. Lemay pour le bien de tout le Québec, sauf qu'elle va être difficile à réaliser, parce que :
    1- L'égo de M. Dumont et de Mme Marois qui ne voudront pas facilement être sous-chef de l'autre. Il sont plus portés à se critiquer qu'à collaborer sauf, un petit espoir : l'élection d'un candidat commun comme président de notre Assemblée, une réussite. Un commencement, mieux que rien.
    2- Le PQ est de centre-gauche tandis que l'ADQ est de centre-droit, principalement sur la santé. Faudrait qu'ils s'entendent sur des solutions centristes.
    3- Faudrait qu'ils choisissent une solution constitutionnelle qui pourrait satisfaire les 2 partis comme une vraie confédération canadienne qui serait "selon le dictionnaire", une association d'États souverains qui délègent certaines compétences à des organismes communs, ce qui n'est pas comme notre fédération de provinces "états conquis" redevables au pouvoir central, faussement nommée confédération en 1867.
    Fait que, faut prier un peu et écrire à nos députés, au PQ et à l'ADQ pour leur suggérer cette solution rassembleuse.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2008

    Vous dites que le PQ et l'ADQ prônent la même chose. ALors, pourquoi y a t-i-l deux partis politiques?
    L'ADQ est confédéraliste. Son programme politique est basé sur le Rapport Allaire. Or, celui-ci ne prône pas l'indépendance du Québec, mais la création d'une authentique confédéraiton canadienne, avec le rapatriement de 22 pouvoirs exclusifs pour le Québec. Bernard Landry est d'accord avec cette postion.
    Si le PQ a le même programme que l'ADQ, c'est que les indépendantistes se sont faits avoir par un parti (PQ) qui voulait faire l'indépendance nationale mais qui, en réalité, ne voulait, comme le pensait René Lévesque, réaménager la Fédération canadienne et en faire une Confédération canadienne (thèse de Bernard Landry).
    Conclusion: il n'y a qu'un parti indépendantiste au Québec. C'est le nouveau PI. Il balbutie mais il ne triche pas avec le monde et surtout pas avec les mots.
    PB