- le mouvement souverainiste québécois (militants et partis) semble se dissoudre lentement sous la pression de l'usure et de l'inadaptation à la conjoncture;
- dans le sillage de la défaite de 1995, sous la pression de l'agressivité canadian intensifiée, de l'immigration massive, de l'anglicisation plus étendue, de la médiocrité des élites politiciennes, de la corruption généralisée, de la concentration excessive des médias instrumentalisés au service du fédéralisme et du capitalisme, le projet souverainiste est mis entre parenthèses par souci de pragmatisme ou par pur électoralisme (PQ);
- pour d'autres, cette conjoncture de crise appelle d'urgence un sursaut national et favorise la priorisation du projet politique d'indépendance comme principe de salut national - cette avenue est trop souvent obscurcie par le problème de la mécanique, référendaire ou pas (ON);
- les plus cyniques désespèrent de la mécanique démocratique et s'exposent à tous les dangers en cédant à l'appel de la rue, dans le contexte des crises imminentes sur le point d'engendrer un monde nouveau (les convaincus de "la fécondité du chaos" et les néo-cons américains sous la houlette de Léo Strauss ) ;
- les plus pessimistes invoquent la "fatigue culturelle", l'inaptitude ethno-culturelle des Québécois de souche à lutter pour la liberté-responsabilité, eux qui ont toujours été encadrés historiquement par de puissants étrangers;
- la conjoncture politique québécoise actuelle ressemble à un entonnoir, à un goulôt d'étranglement ou un moulin à viande... il en sortira quoi? Faut-il continuer la lutte, comment ? En rappelant que le critère de succès, c'est la nécessité de construire une forte majorité démocratique en faveur de l'indépendance nationale. - Vigile
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