Permettez-moi quelques précisions: en 2001, le texte cité n'était en rien
une lettre ouverte mais une réaction à une série d'échanges sur Vigile,
avec, en particulier un provocateur, qui m'a fait sortir de ma réserve et
proférer quelques condamnations et énormités quelque peu ridicules. Un
palimpseste n'est pas un plagiat, mais la réécriture, la révision, la mise
en orbite et la banalisation de l'autre.
Prévert comme Vanier que vous appelez à la rescousse, se servent du
religieux pour le nier, le détruire si cela se peut.
Vous le savez autant que moi, tout poète est le sismographe de son temps.
À la veille du référendum de 80, ce texte reprenait précisément
l'argumentaire de certains intellectuels et universitaires anglophones.
Impossible de ne pas entendre leur « So What!, on ne détruit pas un pays
pour ça. So What! ».
Aujourd'hui, détaché de ce moment crucial, seul l'argumentaire
intégrationniste subsiste et s'entend, et c'est ce qui plaît tant à
Jean-Marc Piotte. Mais c'est la poésie qui perd. L'idéologue peut bien se
réjouir et se positionner. Le créateur s'attriste et ne sait s'aveugler.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
Entre White et What...
Pour corriger quelques énormités, suite au texte de David Wormäker
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