INDÉPENDANCE NATIONALE DU QUÉBEC 378

En finir rapidement avec la <i>comedia d'el arte</i> péquiste

Que le PQ s’attaque aux politiques du gouvernement, c’est son rôle premier comme opposition officielle à l’Assemblée nationale.

Chronique de Bruno Deshaies


Le PQ désire former le prochain gouvernement. Les opposants à madame Pauline Marois ne peuvent offrir à la population québécoise que cette liste d’épicerie.
Les 10 propositions de Bernard Drainville

- Élection du premier ministre au suffrage universel.
- Élections à date fixe.
- Instauration d'un processus de référendums d'initiative populaire.
- Organisation d'un référendum sur le mode de scrutin.
- Instauration d'un jury citoyen chargé d'évaluer le travail des parlementaires, allant jusqu'à la possibilité de révoquer le mandat d'un parlementaire.
- Assouplissement considérable de la ligne de parti.
- Instauration d'une assemblée publique obligatoire dans chacune des circonscriptions du Québec au terme de chacune des sessions parlementaires.
- Création d'un poste de Vérificateur général national (VGN).
- Obligation de fournir un portrait clair des finances publiques six mois avant les élections (à date fixe).
- Plafonnement des dons aux partis politiques à 100 $ par personne.

Source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/08/25/002-drainville-pq-reforme-politique-citoyens.shtml
Doit-on comprendre que ces « réformes » s’ajoutent à la longue liste des desiderata qui secoue le Québec en ce moment ? Peut-on croire que cette chicane de famille impressionne la population en général et les travailleurs, (hommes et femmes) qui triment dur pour gagner leur vie ? Les députés péquistes (dans le rang ou hors du rang) seraient-ils déraisonnables s’ils mettaient fin à leur guérilla ? Ils ont un gouvernement devant eux qui ne parvient pas à gérer le Québec adéquatement. Agir en véritable opposition est-ce si difficile que cela ? Ils peuvent s’occuper dès maintenant à l’avenir du Québec en s’assurant que le gouvernement Charest ne déstructure pas plus l’État québécois et la société ? Ce serait au moins ça de gagner quand ils seront à la barre de l’État national du Québec.
La population en général souhaite vraiment que la Comedia d’el Arte que nous présentent tous les élus péquistes de l’Assemblée nationale est bien loin des préoccupations des électeurs et des électrices, − sans compter tout le mécontentement dans les rangs des indépendantistes. En outre, peut-on comprendre qu’une formation politique qui est l’Opposition officielle mette si peu d’énergie à critiquer les politiques du gouvernement Charest et du parti libéral du Québec ? Les Québécois s’attendent à ce qu’un chef de l’Opposition fasse son travail d’opposition et que ses députés admettent qu’ils ont une très grande responsabilité à cet égard dans l’esprit d’une formation politique responsable devant les électeurs et les contribuables du Québec.
Au lieu de cela, la députation péquiste s’entredéchire sur la place publique en pensant qu’ils vont réaliser l’indépendance du Québec de la meilleure façon. Le moins qu’on puisse dire, c’est bien mal parti. Si le PQ et les dissidents souverainistes péquistes élus se battaient férocement contre la conduite des affaires de l’État par le gouvernement Charest, je crois que le paysage politique s’assainirait beaucoup plus vite qu’en ce moment.
La population québécoise s’attend à ce que vous preniez vos responsabilités de député vis-à-vis tous vos commettants. Il n’est plus question de revenir ou de sortir du bercail. IL S’AGIT DE FAIRE VOTRE JOB DE DÉPUTÉ. Et votre JOB de député est à l’Assemblée nationale du Québec, partant votre combat politique d’opposition en vue de redresser le fonctionnement actuel du gouvernement et de la haute direction de la fonction publique.
Prenez UN DOSSIER à la fois et allez-y jusqu’au bout. Fini le « tataouinage » avec Pauline Marois, les indépendantistes et les porte-parole du « mouvement social » qui sont aussi obscurs que la chef du PQ et ses conseillers politiques.
COMMENCER IMMÉDIATEMENT À REDRESSER L’ARBRE QUI EST EN TRAIN DE FAIRE CROUPIR LE QUÉBEC DANS SA MANIÈRE DE NOUS GOUVERNER EN TANT QUE NATION QUÉBÉCOISE.
Vous reprendrez le pouvoir à Québec quand vous saurez vous comporter comme une véritable et coriace Opposition officielle. C’est votre situation en ce moment. La population vous sera reconnaissante si vous faites votre boulot d’opposition, si vous dégagez autre chose que la zizanie et si vous projetez une vision d’avenir crédible.
Bruno Deshaies
http://blogscienceshumaines.blogspot.com/

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Bruno Deshaies209 articles

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BRUNO DESHAIES est né à Montréal. Il est marié et père de trois enfants. Il a demeuré à Québec de nombreuses années, puis il est revenu à Montréal en 2002. Il continue à publier sa chronique sur le site Internet Vigile.net. Il est un spécialiste de la pensée de Maurice Séguin. Vous trouverez son cours sur Les Normes (1961-1962) à l’adresse Internet qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 (N. B. Exceptionnellement, la numéro 5 est à l’adresse suivante : http://www.vigile.net/Les-Normes-en-histoire, la16 à l’adresse qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-15-20,18580 ) et les quatre chroniques supplémentaires : 21 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique 22 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19364 23 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19509 24 et fin http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19636 ainsi que son Histoire des deux Canadas (1961-62) : Le PREMIER CANADA http://www.vigile.net/Le-premier-Canada-1-5 et le DEUXIÈME CANADA : http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-1-29 et un supplément http://www.vigile.net/Le-Canada-actuel-30

REM. : Pour toutes les chroniques numérotées mentionnées supra ainsi : 1-20, 1-5 et 1-29, il suffit de modifier le chiffre 1 par un autre chiffre, par ex. 2, 3, 4, pour qu’elles deviennent 2-20 ou 3-5 ou 4-29, etc. selon le nombre de chroniques jusqu’à la limite de chaque série. Il est obligatoire d’effectuer le changement directement sur l’adresse qui se trouve dans la fenêtre où l’hyperlien apparaît dans l’Internet. Par exemple : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 Vous devez vous rendre d’abord à la première adresse dans l’Internet (1-20). Ensuite, dans la fenêtre d’adresse Internet, vous modifier directement le chiffre pour accéder à une autre chronique, ainsi http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-10-29 La chronique devient (10-29).

Vous pouvez aussi consulter une série de chroniques consacrée à l’enseignement de l’histoire au Québec. Il suffit de se rendre à l’INDEX 1999 à 2004 : http://www.archives.vigile.net/ds-deshaies/index2.html Voir dans liste les chroniques numérotées 90, 128, 130, 155, 158, 160, 176 à 188, 191, 192 et « Le passé devient notre présent » sur la page d’appel de l’INDEX des chroniques de Bruno Deshaies (col. de gauche).

Finalement, il y a une série intitulée « POSITION ». Voir les chroniques numérotées 101, 104, 108 À 111, 119, 132 à 135, 152, 154, 159, 161, 163, 166 et 167.





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5 commentaires

  • Bruno Deshaies Répondre

    27 août 2011

    29 août 2011, par Bruno Deshaies
    Aux deux questions de monsieur Rhéal Mathieu :
    « J’approuve vos propos. Mais je me demande :
    - Vos critiques sont-elles "dans le régime" ou "sur le régime" ?
    Au sujet de Pierre Cloutier (vos extraits) :
    - Qu’en pensez-vous ?
    Je crois qu’on peut régler les deux questions en même temps.
    «4 - Tout ce qui se situe "dans le régime d’annexion" est utile en autant qu’il conduise à un argumentaire "sur le régime d’annexion". Cherchez le lien et exprimez-le et vous serez utile à tout le mouvement.»
    (Pierre Cloutier, premier temps.)
    Ceci à l’apparence d’une lutte sur le régime à la manière de Larose (cf., http://www.vigile.net/Mouvement-social-independance-du ).
    En ce qui concerne « la vie d’une même communauté, écrit Séguin, le SOCIAL [concerne] surtout : [1] le sort des personnes et [2] la répartition des biens à l’intérieur d’une société. » Quand le débat commence « dans le régime de l’annexion », il est difficile de s’en sortir, car ce sont les deux otiques, impérialiste et fédéraliste, qui l’emportent sur l’optique indépendantiste. La critique du régime ne suffit pas à réaliser l’indépendance du Québec. Si tel était le cas, les Québécois seraient indépendants aujourd’hui.
    « La politique du "possible" » pour « monter vers l’indépendance », comme le dit Séguin, il faut « agir de la manière la plus autonome possible au régional d’abord, au central aussi… Et sachant ce que c’est que l’indépendance, − sans se faire avoir… ». Bref, « c’est tirer parti de la réalité "obligatoire" », c’est logique et nécessaire ».
    Il faut en arriver à la notion de nation au SENS INTÉGRAL, soit la maîtrise politique, économique et culturelle à l’intérieur et à l’extérieur. Il est évident que cette position entre en contradiction frontale avec le credo fédéraliste. C’est le rejet de l’annexion au profit du choix d’être une nation indépendante.
    «[2] Qu’actuellement, on se fasse voler à tour de bras nos ressources naturelles par le gouvernement libéral, je ne le conteste pas une seule seconde. Mais cela n’a rien à voir avec l’indépendance nationale de notre patrie à moins que les choses soient dites clairement et franchement.»
    (Pierre Cloutier, deuxième temps)
    Si le combat est dans le régime, il demeure dans le social. « …se [faire] voler à tour de bras nos ressources naturelles par le gouvernement libéral… cela n’a rien à voir avec l’indépendance nationale de notre patrie ». C’est vrai si l’on ne fait que carburer à la lutte politique de partis. Toutefois, la conséquence de l’affaiblissement du rôle de l’État québécois n’est pas sans inconvénients. Il est même possible que cela ouvre la porte à une « guerre sociale » ou un conflit social d’envergure. La lutte se situe au 2e degré de la lutte nationale (par ex., être mal gouverné). Le parti de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale doit incontestablement assumer son rôle de critique du gouvernement s’il veut prendre un jour le pouvoir. Il doit aussi faire valoir l’urgence pour les Québécois d’être maître chez eux.
    La grande question consiste à reconnaître dans quelle situation la nation québécoise se situe par rapport aux autres. Alors, on pourrait simplifier en distinguant quelques situations types.
    1. La nation indépendante ;
    2. La nation satellite ;
    3. La nation annexée ;
    4. L’ex-nation assimilée.
    Nous sommes maintenant dans le NATIONAL.
    En ce qui concerne « la vie d’une même communauté, écrit Séguin, « le NATIONAL se [rapporte] aux relations avec les autres collectivités ». C’est la lutte nationale au 3e degré. Qui gouverne ?
    D’OÙ LES PROBLÈMES D’INDÉPENDANCE, DE SATELLISATION, DE PROVINCIALISATION ET DE LIBÉRATION.
    Formuler autrement dans le cas de la nation annexée, on peut constater trois situations :
    1. Égalité, infériorité, supériorité de voisinage pour une nation indépendante.
    2. Subordination de voisinage pour les nations satellites.
    3. Subordination sur place et superposition pour les nations annexées.
    Le chemin à franchir est clair si l’on comprend ces trois situations. D’abord, il faut rejeter la situation de « subordination sur place et superposition ». Pour une nation indépendante, la satellisation est moins grave que l’annexion. Ceci devrait être compris. À cet égard, le Canada satellite des États-Unis est dans une meilleure position que le Québec qui est province d’une nation satellite mais indépendante. Les rapports d’égalité, d’infériorité ou de supériorité dans la juxtaposition de voisinage sont plus avantageux pour la nation indépendante que les relations de juxtapositions sur place dans le Canada pour l’État provincial du Québec. Les Québécois forment une nation annexée.
    Les indépendantistes québécois ont besoin d’un nouveau vocabulaire pour expliquer leur situation de nation annexée. S’approprier une telle conception sociopolitique de leur situation objective est le seul chemin critique à suivre pour se dégager définitivement de la conception fédéraliste des rapports entre les nations ou les États. L’opposition péquiste à l’Assemblée nationale à Québec a la lourde tâche de penser dans l’optique indépendantiste. Elle doit cesser de ruminer des projets de pays pour OFFRIR D’ABORD LA LIBERTÉ COLLECTIVE AUX QUÉBÉCOIS À TITRE DE NATION AU SENS INTÉGRAL.
    Le Québec doit être dans le monde, mais distinct de lui. Voilà ce qu’il faut apprendre. Mais plus encore, avoir la volonté d’affirmer, d’épanouir, de défendre l’héritage ancestral et le territoire habité par les compatriotes. Voilà la véritable lutte nationale de l’indépendance complète.

  • Rhéal Mathieu Répondre

    26 août 2011

    {{"Ils peuvent s’occuper dès maintenant à l’avenir du Québec en s’assurant que le gouvernement Charest ne déstructure pas plus l’État québécois et la société ? Ce serait au moins ça de gagner quand ils seront à la barre de l’État national du Québec."
    {{"En outre, peut-on comprendre qu’une formation politique qui est l’Opposition officielle mette si peu d’énergie à critiquer les politiques du gouvernement Charest et du parti libéral du Québec ?"
    J'approuve vos propos.
    Mais je me demande : Vos critiques sont-elles "dans le régime" ou "sur le régime" ?
    L'an dernier, Pierre Cloutier tenait, sur Vigile, des propos que je trouve d'actualité. Il disait, dans une lettre ouverte à tous les chroniqueurs de Vigile :

    (http://www.vigile.net/Lettre-ouverte-a-tous-les)
    {{Chères "chroniqueures".
    Chers chroniqueurs,
    {{Allons-y au plus simple. Le temps est venu de faire l’unité à l’intérieur du mouvement souverainiste/indépendantiste. Cela doit être NOTRE OBJECTIF PRIORITAIRE.
    {{LE MESSAGE COMMUN À DIFFUSER ;
    {{1- Le Québec est un ÉTAT-NATION annexé par le Canada. Il est confiné à un semi-État provincial cul-de-jatte avec un demi-budget qui l’empêche d’assurer pleinement le développement et la protection de notre NATION sur NOTRE TERRITOIRE.
    {{2 - L’ANNEXION est une situation d’OPPRESSION qui conduit inévitablement à l’ASSIMILATION. Face l’assimilation, il n’y a qu’une seule solution : l’INDÉPENDANCE.
    {{3 - Il y a URGENCE.
    {{LES CONSTATS
    {{1- Tout ce qui est "dans le régime d’annexion" -les débats sociaux provinciaux - est susceptible de nous diviser et nous divise effectivement ;
    {{2 - Tout ce qui concerne la stratégie pour sortir du régime d’annexion est susceptible de nous diviser et nous divise effectivement ;
    {{3 - Par contre, tout argumentaire structuré qui porte "sur le régime d’annexion" nous UNIT. Tirez vos conclusions.
    {{4 - Tout ce qui se situe "dans le régime d’annexion" est utile en autant qu’il conduise à un argumentaire "sur le régime d’annexion". Cherchez le lien et exprimez-le et vous serez utile à tout le mouvement.
    {{Vigile ne doit pas se transformer en Tour de Babel ni en auberge espagnole des débats sociaux provinciaux, car cela devient de "l’infobésité" et du "gaspillage de salive numérique".
    {{Nous avons plus besoin de développer un argumentaire commun et collectif sur le régime d’annexion que de connaître le point de vue individuel des souverainistes et indépendantistes sur les débats sociaux provinciaux.
    {{L’indépendance est une fin en soi, car il n’y a pas de prix pour la liberté. Ceci est vrai pour les individus comme pour les peuples, pour le meilleur et pour le pire.
    {{L’indépendance n’est pas à gauche ni à droite.
    {{INDÉPENDANCE D’ABORD !
    {{Pierre Cloutier
    Aujourd'hui, Pierre Cloutier pense et écrit que :
    {{[2] Qu'actuellement, on se fasse voler à tour de bras nos ressources naturelles par le gouvernement libéral, je ne le conteste pas une seule seconde. Mais cela n'a rien à voir avec l'indépendance nationale de notre patrie à moins que les choses soient dites clairement et franchement.
    Se basant sur Maurice Séguin, il dit ni plus ni moins, au gens qui veulent mettre fin au pillage de nos richesses et à la démolition de l'État du Québec, que nos critiques sont "dans le régime" et non "sur le régime".
    Qu'en pensez-vous ?
    Rhéal Mathieu.

  • Rhéal Mathieu Répondre

    26 août 2011

    Il y en a un qui vient de commencer à faire son job :
    Pierre Curzi à la radio 98,5
    http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=109934 à 5:48

    "Un premier ministre entouré d’intérêts financiers, d’intérêts mafieux même, et qui soient, eux, en train d’influencer notre premier ministre et qui a pas personne qui disent rien, est-ce que c’est vraiment ça le Québec qu’on veut ?"

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    26 août 2011

    Monsieur Deshaies,
    Vous affirmez : « Que le PQ s’attaque aux politiques du gouvernement, c’est son rôle premier comme opposition officielle à l’Assemblée nationale. »
    Le Parti Québécois dirigé par Madame Marois continue à faire ce travail parlementaire de manière digne et sans partisannerie, tel que l’exige une opposition responsable et patriote contre les groupes d’intérêts qui orbitent autour du PLQ vendu à ces pilleurs des ressources fiscales et naturelles. Ainsi, Le PQ veut bloquer le projet de loi sur les mines
    À consulter : http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada
    JLP

  • Marcel Haché Répondre

    26 août 2011

    Vous avez parfaitement raison.
    Les citoyens ne réclament pas le Pouvoir,ils l'ont déjà,ainsi qu'on l'a vu le 2 Mai.Il a même voté pour des poteaux.N'est-ce pas là un signe que les citoyens s'estiment souverains ?
    Les citoyens et citoyennes québéquois et québécoise,alouette monsieur le président,veulent simplement que le pouvoir qu'ils ont délégués aux élus s'exercent tout aussi simplement,que les voleurs soient arrêtés et que les ponts ne tombent pas.
    Le P.Q. finira-t-il un jour par sortir de la péquisterie où l'enfonce depuis 40 ans les plus purs et les durs des indépendantistes ?