Des symboles religieux indigestes

Tribune libre - 2007

En examinant les articles que j’ai achetés en fin de semaine chez IGA,
j’ai constaté, à ma grande stupéfaction, que les symboles kasher MK, U, COR
étaient présents sur presque tous les produits. Et pourtant, je n’ai pas
acheté ces produits dans un rayon d’aliments kasher (il n’y a pas de rayon
d’aliments kasher dans cette épicerie). Je réalise maintenant qu’on ne nous
donne pas le choix d’acheter ou de ne pas acheter d’aliments kasher. Un
nombre impressionnant de produits fabriqués au Québec, et ailleurs dans le
monde, portent ces symboles religieux. Pour vous en rendre compte, je vous
invite à visiter les sites Web suivants http://www.mk.ca/companies.html ;
http://www.kashrut.com/agencies/, où vous pourrez constater l’origine et la
signification de ces symboles.

Les personnes de mon entourage à qui j’en ai parlé sont estomaquées.
Toutes se demandent comment la communauté juive en est arrivée à imposer au
reste du monde ses croyances et ses pratiques religieuses? Et surtout,
pourquoi les gouvernements ont-ils laissé faire une telle chose?

Un bon nombre de Québécois souhaitent voir disparaître de l’espace public
tous les symboles religieux, notamment le crucifix à l’Assemblée nationale.
Ces mêmes Québécois savent-ils que des symboles religieux beaucoup plus
insidieux se trouvent sur la plupart des emballages et des contenants de
produits alimentaires courants?

Que nous le voulions ou non, nous n’avons d’autres choix que de « manger »
kasher. Il n’y a pas à l’heure actuelle de solutions de rechange. Est-ce
que je dois demander à mon épicier d’installer un rayon de produits non
kasher pour m’accommoder. Et est-ce que je peux m’attendre de payer ces
produits moins cher étant donné qu’ils ne sont pas certifiés kasher?

Les entreprises ne devraient produire des aliments kasher que pour
répondre aux besoins de la communauté juive et non « kashériser » leurs
lignes de production entière. Les fabricants qui demandent la certification
kasher ne peuvent nous obliger à payer les frais qui découlent d’un acte
religieux que nous ne reconnaissons pas et que nous n’avons pas demandé. À
ce sujet, le [reportage effectué par un journaliste de J.E. - Émission
d’affaires publiques de TVA->http://tva.canoe.com/emissions/je/reportages/16935.html] est très éloquent.

Je m’oppose vigoureusement à pareil accommodement déraisonnable à
caractère religieux. Laissons aux inspecteurs du ministère de l’Agriculture
le soin d’assurer la qualité des aliments. Il est urgent que le
gouvernement remédie à cette situation aberrante.
Denis Landry, Longueuil, le 9 novembre 2007







-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
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Les produits casher
TVA "JE" 11 mai 2007

Une majorité de produits alimentaires que vous trouvez sur les étagères de nombreux commerces portent la certification religieuse juive Casher.
Et l’enquête de JE montre que des centaines d’entreprises québécoises dépensent des millions de dollars pour se conformer aux exigences des rabbins. Et la question se pose : est-ce que c’est le consommateur qui paye en bout de ligne ? Le Conseil de la communauté juive de Montréal estime que oui et qu’il s’agit là d’un exemple d’accommodement raisonnable… À vous de juger.
Note :
Le système de cashérisation à grande échelle mis en place au Canada et aux États-Unis a l'avantage selon le Conseil de la communauté juive de Montréal de diminuer le prix de vente des produits casher. En Europe, la plupart des entreprises ne produisent des aliments casher que pour répondre aux besoins de la communauté juive. En cashérisant des chaînes de production entière, les coûts sont partagés sur l'ensemble de la population, ce qui constitue, selon le Conseil, un exemple parfait d'accommodement raisonnable.
- source


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11 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    23 septembre 2016

    Pour donner suite aux différents commentaires précédents.
    Je me suis toujours demandé pourquoi une certification cachère imposée par la communauté juive et non pas d'autorité gouvernementale ?
    La communauté juive de partout dans le monde est très influente monétairement.
    C'est elle qui contrôle tout les domaines de l'industrie, Goldman-Sachs, J.P. Morgan banques fondées respectivement en 1869 et 1799 à l'origine par les juifs qui possèdent la majorité des capitaux des grosses entreprises, donc impose leur règles, car ils ont le contrôle. Pour ce cas-ci dans le domaine alimentaire. Mais leur pouvoir est plus imposant, ils ont aussi le pouvoir d'influencer les décisions gouvernemental à tout les niveaux car ils sont également propriétaires avec d'autres acteurs comme l'Arabie Saoudite d'une portion de la créance de notre dette nationale...

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mai 2016

    Ici, au Québec, la tendance se maintient toujours à favorisé une minorité aux dépends de la majorité, avec différentes Commissions telles Bouhard-Taylor, Laurendeau-Dunton etc avec de petites phrases pleines de sous-entendus, semant la confusion entre nos lois et «les accomodents (dé) raisonnables». Connaissant nos penchants religieux de n'offencer ni contrarier ces minoritaires, nous arrivant avec leurs lois à eux présentées par leurs lobbyistes, maintes associations juives devant nos gouvernants, reconnus pour leur laxisme à outrance, c'est l'échine courbée qu'ils acceptent. S'informent-ils de quoi il s'agit? Consultent-ils le Ministère de l'Agriculture & des Aliments? Même les députés représentant les électeurs de sa circonscription? Voyons donc!!! Ils ne tiennent surtout pas à être étiquetté de racistes, anti-juifs, anti-anglos, anti-ci, anti-ça. De toute façon, qu'on le veuille ou non, les juifs demeurent parmi les hommes les plus puissants de la planète, compte tenu de leur argent et leur pouvoir. Ça fait quelques fois que j'achète chez mon épicier des aliments avec le sigle COR dessus. On m'a déjà mentionné que cela signifiait la «pureté» du produit. Ce n'est qu'aujourd'hui le 26 mai 2016 que je me suis renseigné sur Google. Le plus curieux, j'avais déjà boycotté tout produit kasher, en choisissant autre chose et ce, depuis les folkloriques Accommodements. Maintenant je ferai pareil avec les COR. Je crois pouvoir affirmer encore mes convictions, mes choix et dire ce que je pense dans le respect des autres, et que ce respect ne se fasse guère à sens unique en m'apposant immédiatemant une étiquette.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 novembre 2007

    Je suis d'accord avec les commentaires se retrouvant dans cette page et je m'escrime, moi aussi, depuis quelque temps à tenter de faire des épiceries qui ne seraient pas à caractère religieux, pas facile. Concernant la commission, suite à cette extrême inconduite du commissaire Bouchard et l'absence de réaction et ou de réparation officielle, il est clair pour moi que cette tribune et tous les organisateurs ou responsables ont perdu toute crédibilité à mes yeux.
    Simon Gagnon

  • Archives de Vigile Répondre

    15 novembre 2007

    Votre lettre, chère consommatrice avisée, est pleine de gros bon sens. Vous résumez bien toute l’affaire. Le problème en soi ce n’est pas que l’on trouve dans les épiceries des produits kascher. Le problème c’est que les fabricants ne nous offrent que des produits kascher. Ils ne nous donnent pas d’autres choix.
    En somme, la balle est dans le camp des fabricants. Les consommateurs qui se sentent concernés par ce problème disposent maintenant d’un outil concret pour se faire entendre et exiger des fabricants des produits non kascher. Il ne s’agit pas de partir en croisade. Il s’agit simplement d’informer et de s’informer.
    La « cohabitation » de produits kascher (clairement identifiés) et de produits non kascher sur les tablettes des épiceries constitue, à mon avis, un accommodement plus que raisonnable. Les droits de tous sont ainsi respectés.
    Que peut-on ajouter de plus?

  • Archives de Vigile Répondre

    14 novembre 2007

    Après avoir pris connaissance des informations de cet article et des échanges de messages qui ont suivis, j'ai décidé de faire une action concrète. Voici la lettre que j'envoie aux fabricants pour leur demander des produits non kascher. À chacun de l'utiliser et de l'adapter selon le fabricant à qui il le destine.
    [Nom de la ville, jour, mois, année]
    [Nom du fabricant]
    [Adresse]
    Objet : Demande de produits non kascher
    Madame,
    Monsieur,
    En faisant mon épicerie, j’ai constaté que vos produits portent la certification kascher. Je vous informe que dorénavant je n’achèterai plus vos produits. Voici pourquoi :
    1. Je ne veux pas acheter de produits alimentaires ou autres associés à un acte religieux quelconque.
    2. Je refuse de payer les frais découlant, directement ou indirectement, d’un acte religieux que je ne reconnais pas et que je n’ai pas demandé.
    3. Je paie des impôts pour que le ministère de l’Agriculture inspecte les aliments et s’assure de leur qualité. Cela me suffit.
    Vous avez le droit d’offrir aux membres de la communauté juive des produits kascher. Mais vous n’avez pas le droit de les imposer au reste des consommateurs.
    Enfin, pour faciliter la tâche des consommateurs, vous devriez indiquer sur vos produits, en toutes lettres, la mention « kascher ». Les gens perdraient ainsi moins de temps à chercher les petits symboles kascher sur les emballages et les contenants. De plus, ils n’auraient pas l’impression d’acheter des aliments kascher à leur insu. Vous feriez preuve ainsi de plus de transparence et les consommateurs achèteraient vos produits en toute connaissance de cause.
    Si toutefois vous décidiez de fabriquer des produits non kascher sachez qu’il me fera plaisir de les acheter. Dans ce cas, je m’attends, à payer ces produits moins cher étant donné qu’il n’y a pas de coûts reliés à la certification kascher.

    Dans cette attente, je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, mes salutations les meilleures.
    (signature)

  • Archives de Vigile Répondre

    11 novembre 2007

    Le gouvernement devrait obliger les fabricants à inscrire lisiblement sur les emballages la mention "kascher" pour nous faciliter la tâche quand on fait notre épicerie. Par exemples, « tomates kascher », « mayonnaise kascher », etc.
    Nous perdrions moins de temps à chercher les petits symboles kascher plus ou moins lisibles et compréhensibles sur les emballages. Ainsi, nous n’aurions pas l’impression qu’on veut nous vendre des produits kascher à notre insu. De plus, les fabricants feraient preuve de plus de transparence et assumeraient pleinement leur certification kascher.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 novembre 2007

    J’ai communiqué avec l’Office de protection des consommateurs pour porter plainte concernant les symboles religieux juifs l’on trouve sur la plupart des emballages et les contenants de produits alimentaires courants dans les grandes chaînes d’alimentation. On refuse de considérer ma plainte. On m’a référé à Services Québec. On me dit que ce problème ressort du privé et, par conséquent, aucun organisme gouvernemental ne peut recevoir ma plainte.
    J’en ai donc parlé à mon épicier qui possède une franchise de la chaîne d’alimentation IGA. Il vient de réaliser que son magasin est devenu kascher à son insu. Tous les produits maison Compliments sont également kascher (j’avais l’habitude d’acheter ces produits). Il ne sait pas comment remédier à cette situation. Il trouve absurde d’installer un rayon non kascher pour desservir les personnes qui n’appartiennent pas à la religion juive, ce qui représente la majorité. Il doit communiquer avec les dirigeants de Sobeys pour obtenir des éclaircissements à ce sujet. À suivre.
    J’ai aussi appelé certains services à la clientèle de fabricants qui ont entièrement « kaschérisé » leurs lignes de production. Je leur ai exposé mon problème. J’ai été bien accueilli. On ne m’a pas traité d’antisémite. Tous ont très bien compris la situation et ont dirigé ma plainte à leurs dirigeants. À suivre.
    J’ai aussi fait parvenir ma plainte au Cabinet du Premier ministre Jean Charest. À suivre.
    J’ai fait valoir à mes interlocuteurs les faits suivants :
    1. Des symboles religieux juifs se trouvent sur la plupart des emballages de produits alimentaires courants vendus par les grandes chaînes d’alimentation. Le religieux ne doit pas envahir l’espace public, surtout pas les tablettes d’épicerie.
    2. Les fabricants qui ont demandé la certification kascher ne peuvent nous faire payer les frais qui découlent d’un acte religieux que nous ne reconnaissons pas et que nous n’avons pas demandé.
    3. Il revient aux inspecteurs de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et du ministère de l’Agriculture, Pêcheries et Alimentation du Québec (MAPAQ) d’assurer et de contrôler l’application des lois et des règlements en matière d’inspection des aliments. Nous payons des impôts pour ça. On ne peut nous forcer à payer une taxe déguisée pour les inspections faites selon une loi religieuse, notamment la loi hébraïque.
    4. Il est devenu très laborieux de faire son épicerie. Dans la plupart des épiceries, il n’y a pas de rayon kascher. Le magasin tout entier est kascher. Il me faut donc examiner attentivement chaque produit pour m’assurer qu’il n’est pas kascher. Les produits de certains fabricants québécois sont malheureusement tous kascher. Ces derniers n’offrent aucun produit de rechange. Je suggère qu’ils fassent deux lignes de production : une kascher, une autre non kascher. Et je m’attends à payer les produits non kascher moins cher (les produits kascher coûtent plus cher parce qu’un rabbin a procédé à un rite hébraïque, ce qui augmente les coûts de production). De même, les épiciers devraient créer deux sections distinctes, une kascher, une autre non kascher pour accommoder les personnes qui ne veulent pas manger kasher.
    Malgré ces faits, je n’ai pas réussi à convaincre l’agent de l’Office de protection des consommateurs du bien-fondé de ma plainte. Il me reste à convaincre les associations de consommateurs. Je continue à porter plainte également auprès des fabricants. À suivre.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2007

    Messieurs Bouchard et Taylor ont perdu une belle occasion de se taire. Les faits sont là! C’est devenu très compliqué de faire son épicerie. Je dois examiner chaque produit pour m’assurer qu’il n’est pas kasher. Des produits de base comme la farine, de marques courantes, sont kasher. Pour compliquer davantage les choses, des marques de farine biologique sont également kasher. On ne peut quand même pas reprocher aux gens de vouloir en débattre. J’exerce mes droits de consommatrice. J’exige de mon épicier des produits non kasher. Ça me semble légitime.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    Les produits cachers, expliqués aussi
    par Radio-Canada, à l'émission "L'Épicerie"
    le texte de présentation:
    http://www.radio-canada.ca/actualite/lepicerie/docArchives/2003/04/11/reportage.html
    EXTRAIT:
    La viande cachère
    Les aliments cachers (prononcez « cachères ») sont ceux qui répondent aux normes strictes de l'alimentation juive. La viande est parmi les produits cachers les plus connus. L'épicerie a profité de l'arrivée de la Pâque juive pour visiter l'usine de Levitts, à Lachine.
    Avant de se retrouver dans une assiette, la viande cachère a été supervisée, par un rabbin, à chacune de ses étapes de transformation, et ce depuis l'abattage. C'est là sa caractéristique principale.
    Lorne Brookman, vice-président à la commercialisation pour Les aliments kasher Levitts, explique : « Il y a des rabbins qui sont formés spécifiquement pour ça. On les appelle "schochets". Le schochet fait un post-mortem de l'animal. Il vérifie 18 points : les reins, les poumons, le cœur... Sur chaque centaine d'animaux en moyenne, environ 35 % sont acceptés. Les 65 % qui restent seront consommés par les non-juifs ».
    TEXTE AU COMPLET AU LIEN INTERNET
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    adresse du vidéo de l'Émission L'Épicerie:
    http://www.radio-canada.ca/Medianet/CBFT/Cachere200304110000_m.asx

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    9 novembre 2007

    J'ai aussi vu Gérard fustiger un intervenant qui était en train de présenter en public cette infiltration Kasher dans tous les produits, même non comestibles: CESSEZ IMMÉDIATEMENT, MONSIEUR, CE QUE VOUS FAITES EST DE L'ANTISÉMITISME ET INADMISSIBLE EN CE THÉÂTRE DÉMOCRATIQUE!
    Quelqu'un se souvient de Duplessis et les communisses?
    Il y a là, j'en conviens un hydre à plusieurs têtes.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    Selon M. Gérard Bouchard de la commission provinciale sur les accomodements plus ou moins raisonables, vous voilà, M. Landry, automatiquement antisémite parce qu'il croit qu'il est interdit de parler de la vilaine chose sans tomber dans ce vilain travers du genre humain. LUI, y connait ça les antisémites comme son frère Lucien qui en voit partout, principalement s'ils s'appellent Michaud.
    Est-ce qu'on mange casher en Palestine aussi ?