Une étincelle, une voix, un porte-parole et voilà que Pierre Falardeau a sonné l'alarme avec Patrick Bourgeois et le Réseau de Résistance du Québécois pour affirmer le Québec, debout, devant des représentants des commandites qui voulaient nous en passer une, encore une fois. André Juneau s'était préparé de longue date. Les Conservateurs de Harper, de Verner voulaient s'approprier cette commémoration sur les Plaines.

Les Plaines appartenaient à la Ville de Québec et doivent revenir au Québec et être administrées par Québec, pour les Québécois. C'est la réponse qu'il nous faut donner à leurs initiatives. C'est la dernière de ce genre.

Le 400e vécu à Québec a permis à trois paliers de gouvernement d'éviter l'affirmation des Québécois et des Québécoises pour ce qu'ils sont sur leur propre territoire et éviter toute forme acceptable d'éléments historiques pour enorgueillir ce que nous sommes : des Québécois, fondateurs du Pays du Québec. Champlain est le fondateur du Pays du Québec.

Lors de toutes les manifestations du 400e, les responsables qui avaient signé des ententes se devaient d'éviter que les drapeaux du Québec y apparaissent en grande valeur sur notre propre territoire tout au long des activités du 400e. Le drapeau du Québec ne pouvait paraître sans que celui de leur Canada soit présent. Le drapeau de la Ville de Québec ne devait être arboré sans que les deux autres drapeaux soient présents. Une fête du 400e sans drapeau du Québec pour fêter le fondateur de Québec.

Le 400e s'est fait connaître avec des banderolles, des fioritures qu'on ne reverra que dans les archives du 400e pour la gloire de ceux et celles qui les ont inventées. Personne n'aura gagné de prix pour avoir créé ces fioritures de peu de valeur, sans saveur et inodores.

On a cru que le Canada devait se manifester sur les Plaines pour le 250e anniversaire alors qu'on n'a pas permis au Québec d'être ce qu'il est pour le 400e.

Rendons hommage à ceux qui ont permis à cette étincelle de faire long feu.

Ce n'est qu'un début.

Robert Bertrand