Déçu énormément

Tribune libre 2008

Publié dans Le Devoir du mardi 12 février 2008 sous le titre "Comme la Louisiane"
Je n'en reviens toujours pas de la déclaration de Pauline Marois à l'effet que les
étudiants québécois de 5ième secondaire pourraient apprendre l'histoire et la
géographie en anglais au Québec. Et en plus, proposer la bilinguilisation du
Québec dans un Canada anglais. La Louisianisation à coup sûr. Elle qui n'avait
jamais fait d'erreur majeure de toute sa carrière politique. Voulait-elle se
déculpabiliser du fait qu'elle parle avec difficulté l'anglais.
J'essaie de comprendre.
Sa proposition est inacceptable. Elle mènerait les québécois à une
Louisianisation du Québec en accéléré. Elle doit rapidement admettre
humblement qu'elle a commis une bourde monumentale. Et je ne suis
pas sûr qu'elle en sera pardonnée pour autant par les membres
du parti.
Ah! la politique qui ne permet aucune erreur grave.
Déçu énormément.
Alain Raby

Saint-Jean-Port-Joli

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Alain Raby118 articles

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Né à Mont Saint Michel, Qc

Bac en pédagogie - Hull

Maîtrise en Relations Internationales.

University of the Americas - Mexique 1971

Scolarité de doctorat en sciences politiques - Université Laval

Enseignant à Saint-Claude, Manitoba

Globetrotter et commerçant-importateur - Art populaire des cing continents à Saint Jean Port-Joli - Les Enfants du Soleil





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    10 février 2008

    Les propos de Marois sont les suivant:
    Sur les cours en anglais:
    «On peut prendre certains cours d'histoire et les donner en anglais, ça peut être la géographie, ça peut être un autre cours de formation générale, ça peut être des activités parascolaires.» journal de mtl 6 février
    «Mme Marois: D'abord, mettons les choses au clair, là, et au point. L'objectif, c'est que nos enfants sortent de l'école secondaire en ayant une bonne connaissance d'une langue seconde et, dans le cas présent, il s'agit de l'anglais. Je crois que c'est... dans le monde dans lequel nous vivons, que ce soit en Amérique du Nord ou ailleurs sur la planète, c'est devenu essentiel pour pouvoir communiquer avec d'autres citoyens, entre autres, à travers le monde. Donc, que nous connaissions... En plus du fait qu'au plan culturel, c'est un enrichissement, il ne faut jamais négliger ça. Donc, objectif que nos jeunes sortent de nos écoles secondaires en connaissant l'anglais. Ce n'est pas en leur offrant un cours une heure par semaine, en première année, qu'on va permettre à nos jeunes d'apprendre l'anglais, on va peut-être même les démotiver dans un certain sens, donc pas d'anglais avant la cinquième année ou la sixième année. Les méthodes généralement reconnues, c'est de l'anglais intensif et c'est de l'immersion, et c'est à titre d'exemple évidemment que j'ai donné... que j'ai dit: Il y a des cours qui pourraient se faire en anglais dans une perspective d'anglais intensif et d'immersion. On sait qu'il existe différentes méthodes d'apprentissage à cet égard-là, certaines écoles utilisent déjà ces méthodes, alors on s'inspirera des meilleures pratiques, que ce soit celles-là ou une autre, mais l'objectif c'est que les enfants sortent de l'école en maitrisant l'anglais.» Point de presse 8 Février

    Et elle n a jamais proposer la bilinguilisation du Québec au contraire:
    Journaliste: Maintenant, vous avez parlé d'un grand ménage... Vous avez parlé d'un grand ménage au sujet de la langue française, pouvez-vous être plus précise, là? Qui on va balayer?
    «Mme Marois: Non. En fait, je ne veux pas nécessairement qu'on balaie qui que ce soit, ce que je veux, c'est qu'on respecte la loi, qu'on l'applique, et je souhaiterais davantage qu'on renforce la loi 101. Vous le savez, dans le projet de loi sur l'identité, nous avons demandé que soient apportées des modifications à la loi 101. Je souhaite qu'on investisse davantage de ressources pour franciser les nouveaux Québécois. Il y a des gestes concrets à poser actuellement, et la première chose qu'il devrait faire, c'est de rendre publiques les études qui existent. Encore ce matin, on sème le doute sur le fait qu'une étude serait cachée depuis un certain temps. Alors, qu'on arrête de manquer de respect à l'égard des citoyens du Québec, et faire le ménage, c'est de respecter d'abord et avant tout les attentes des gens et, à mon point de vue et très franchement, d'être transparent à cet égard-là.» Point de Presse 8 Fevrier
    «La chef du PQ ajoute qu'«il faut s'assurer que la compréhension est là, ça va de soi», et prend soin de préciser que «la langue commune au Québec reste le français». Elle a ajouté: «On n'a pas d'institutions bilingues et on va renforcer la langue française. Mais tous les parents du Québec rêvent que leurs enfants possèdent une bonne connaissance d'une deuxième langue et que l'anglais, c'est la langue qui nous est la plus utile.»»journal de mtl 6 février
    «Mme Marois veut imposer un nouveau test. Elle propose que, pour obtenir leur diplôme de cégep, les étudiants anglophones réussissent un examen démontrant qu'ils ont «une connaissance parfaite du français».
    Pauline Marois croit qu'«on glisse dangereusement vers l'anglais» à Montréal, pas seulement dans les petites boutiques, mais dans «le centre-ville financier». Le Québec doit «prendre un virage solidement et sérieusement» afin de franciser les petites entreprises et assurer l'intégration des immigrants «si on veut continuer à vivre en français ici en Amérique».
    Afin d'assurer la francisation de tous les immigrants, Pauline Marois qu'il faut revenir à la formule des COFI (les Centres d'orientation et de formation des immigrants) que le gouvernement péquiste a abolis à la fin des années 90.
    »Devoir 5 février
    Comment si la Loi 101 est renforcée qu on devienne Cajun?
    Comment maitriser l anglais deviendrait il notre perte?
    C est de la rhétorique mensongère de la part du président du PI a des fins de divisions. Et c est dommage que beaucoup de nous avons tomber dans le panneau.
    Ya que les libéraux qui bénéficient de notre division.
    Nous nous vaincrons!

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    9 février 2008

    Suicide politique!
    Tactique de la terre brûlée: au lieu de capituler, elle détruit le parti en s'en allant. Ainsi vengée des WOULD BE chefs de la semaine dernière: Landry, Facal, Lysée, Rebello. Et bonjour la vie de château à celle que le Parti est allé chercher comme ultime sauveur, sans au préalable enlever les couteaux dans le dos de la veste de Chef.