Décidément, il nous faudrait un "Lexique de la Souveraineté" !

2006 textes seuls


Non pas que les chicanes vigoureuses soient malsaines, au contraire: enfin !
Mais les malentendus le sont: gaspillage d`énergies, de passion, d`intelligence.
À négliger de bien maîtriser le sens exact des mots qu`on emploie, on est à la merci du premier enfirouapeur venu !

Quelques rappels:

A) L`"Unité" et l`"Union" sont antinomiques, car pour s`unir il faut être au moins deux entités bien définies au départ et vouloir le rester !
Former une "unité" c`est mourir à soi-même pour s`anéantir dans l`autre et "fusionner": à proprement parler une "aliénation" ( de "alienus" = "autre") donc, soit le contraire, de "s`unir" pour former une "union" qui parfois, si elle est pertinente, équilibrée et maîtrisée, ( voir "L`histoire du Pot de terre et du Pot de fer" ), "fait la force "!
Je ne connais, pour ma part, que trois instances où l"Union dans l`Unité," soit censée être réalisée : ce sont des lieux de transcendance fondés sur le Mystère, qui est comme chacun sait ou devrait savoir, "Une Vérité que nous ne pouvons pas comprendre mais que nous devons croire parce que c`est Dieu qui nous l`a révélée!"
1) La Sainte Trinité (un seul Dieu en trois Personnes)
2) Le Canada (le Québec dans le Canada : révélation diffuse, mais dieu étant partout...)
3) Le CHUM (un seul CHUM en trois hôpitaux: dieu le père qui est à Québec nous l`a révélé)
_ Donc pour "croyant" seulement...
_ Quant à moi, je suis, joyeusement, un mé-créant...

B) La "Souveraineté" et le "Libre-échange", loin de s`opposer comme l`aurait dit, paraît-il, Claude Bébéar, sont au contraire inséparables, car la "Souveraineté" de l`État est la source même du libre-échange !
Le libre-échange, librement consenti par contrat ("Traité"), qui ne peut a priori être passé qu`entre deux "Souverainetés", n`est pas un renoncement à la Souveraineté elle-même mais bien un renoncement à son exercice, strictement limité de plus à certains domaines spécifiques et pour un certain temps seulement !


À Suivre...

Georges-Étienne Cartier


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