Comment mobiliser l'électorat indifférent?

Tribune libre 2008

« Quand le débat est clair, l’électeur se mobilise » (Pierre Giacometti,
fondateur, en 2008, d’une société parisienne de conseil en stratégie et
communication.) Le Point (Hors-série) sept-oct, no 19.
Le politologue répond en entrevue, à la question : d’où vient la tendance
à l’effet que, depuis trente ans, en France, les électeurs votent de moins
en moins.
Le sens collectif a perdu du terrain. Les systèmes de représentation ont
perdu beaucoup de leur crédibilité. Parlements, partis, syndicats, médias
ne suscitent plus la même relation. On fait d’abord confiance à son propre
jugement ; on considère que ces organismes ne représentent plus
efficacement « ses intérêts ».
Des débats vivants des personnalités fortes, du suspense… le « spectacle »
politique en France, en 2007, ou aux É.U. en 2008, (Ségolène/Sarko),
questions de fond, des éléments contributeurs de la mobilisation
électorale. Il est naïf de vouloir que la politique moderne ne soit pas
une forme de spectacle : ses propres règles de communication…
… les grands succès de mobilisation collective, en France, sont davantage
dus à des mouvements spontanés qu’à la capacité des grandes organisations
(sydicales) à organiser ces manifestations.
Convaincre une collectivité, c’est possible. Cela dépend de la qualité de
communication de l’émetteur et de la qualité de la relation qu’il entretient
avec les citoyens.
Si cet expert s’en tient à des généralités(secret commercial de sa société
conseil ?) il nous laisse quand même des pistes à suivre pour espérer
faire « sortir le vote » : la démocratie moderne demande qu’on force
l’attention des voteurs individualistes. L’exemple du mouvement des
artistes contre harpeur s’en rapproche : politique spectacle, mouvement
spontané…
Le récent manifeste concis sur les bienfaits de l’indépendance
trouvera-t-il un émetteur de qualité pour communiquer à une collectivité
blasée la turpitude de Charest ? Ses leures économiques, à l’emploi, il
est à les fignoler. Un mouvement spontané saura-t-il lever pour mettre à
jour sa duplicité : déficit caché, incapacité à réclamer du fédé, doubles
coûts de gestion d’un pays faussement bilingue. Et surtout, démasquer au
fur et à mesure ses discours terroristes : indépendance/trou noir,
turbulence(qu’il attise à partir d’un discours vague de Marois), principe
démodé, économie vs constitution, stabilité vs chicanes, etc. Les
aspirations des citoyens modernes, pacifistes, visent justement à terminer
ces chicanes Québec-Canada, qui ne pourront trouver d’accalmie que dans le
partage du territoire entre les deux nations. L’attitude d’Ottawa le
démontre encore par le récent cabinet. S’il ne faut pas compter sur Marois
et Dumont pour le crier haut et fort, il faudrait que cette belle jeunesse
qui milite dans tous les partis d’obédience indépendantiste se passent le
mot pour faire sourdre ce « mouvement spontané » de la base qui grondera
aussi fort que les artistes contre harpeur, cette fois-ci pour expulser du
Québec ce palier de gouvernement superflu et nuisible…

-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --

Squared

Ouhgo (Hugues) St-Pierre196 articles

  • 163 467

Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latinos nouveaux arrivés. Exploration physique de la francophonie en Amérique : Fransaskois, Acadiens, Franco-Américains de N.-Angl., Cajuns Louisiane à BatonRouge. Échanges professoraux avec la France. Plusieurs décennies de vie de réflexion sur la lutte des peuples opprimés.





Laissez un commentaire



4 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    3 novembre 2008

    Monsieur Luc,
    Je suis responsable moi-même d'avoir fait dévier le débat par mon grain de sel à Michel mais si l'on revient au propos initial, la mobilisation générale, qu'entrevoyez-vous comme suite à la requête qui se formulait ainsi:
    S’il ne faut pas compter sur Marois et Dumont pour le crier haut et fort, il faudrait que cette belle jeunesse qui milite dans tous les partis d’obédience indépendantiste se passe le mot pour faire sourdre ce « mouvement spontané » de la base qui grondera aussi fort que les artistes contre harpeur, cette fois-ci pour expulser du Québec ce palier de gouvernement superflu et nuisible…

  • Archives de Vigile Répondre

    3 novembre 2008

    Sur le même thème de la chanson anglo-québécoise...
    J'écrivais aujourd'hui au titre « Adisq : bon gala, non? » du blogue de Patrick Lagacé dans Cyberpresse, en réponse à des intervenants dont le premier, ftheriault, en profitait pour discréditer la chanson et musique française au profit de la musique anglo-québécoise, ce qui suit...
    Mais avant, c'était pitoyable à voir, Ouhgo a bien raison. Pitoyable cet argument du « la musique anglaise du Québec, mais pourquoi pas ! », sans nuance... sauf que... seulement dans le contexte des cotas. Sans les cotas, bien sûr ce n'est plus possible. C'est quoi ça ? C'est n'importe quoi. N'importe quoi pourvu qu'on n'ait pas l'air d'y toucher. Aucune logique... pas de problème. Il y a les cotas radiophoniques.
    Comme s'il s'agissait de la liberté de création, de liberté des artistes. Comme si la langue d'une chanson n'était qu'un matériaux parmi d'autres. Le français c'est le bois, l'anglais c'est du marbre, le finlandais c'est du métal, l'allemand c'est du papier. R-i-d-i-c-u-l-e. Comme si la langue n'était qu'une ligne de note comme les autres, un choix entre le menuet ou la valse, entre du country ou du blues.
    Comme si on se levait le matin en français puis l'après-midi on composait en anglais, ou l'inverse. Comme si la musique était un langage universel, comme l'a soutenu notre cher ami Sir Paul. Comme si on avait accès à tout le contenu de l'opéra « Der Ring des Nibelungen » de Wagner si on n'a pas accès à la compréhension du livret de langue allemande, comme si pour y avoir accès, les sur-titre n'étaient maintenant pas la norme dans les salles de concert. Pourquoi donc ? Sinon parce que la musique avec paroles n'est pas universelle. Sans parler du fait que si même sans parole, elle l'était vraiment, la musique chinoise, les chants berbères, la musique turque ou slave, serait aussi populaire aux États-Unis que celle des Beatles, aussi populaire en France que celle de Madona, ou de... Pascale Picard.
    Ridicule. Comme s'il ne s'agissait pas de se conformer sans même le fait de le mentionner, sous prétexte... d'inspiration spontanée de la liberté libre du créateur, à la loi du plus fort, à la loi du colonialiste, à la loi de la conquête d'un marché anglophone, via la France, qui est assez colonisée pour se faire avoir par l'impérialisme culturel anglo-saxon. Comme si leur cinéma, leurs variétés, voire leur langue même, n'étaient pas menacés par telle invasion. Comme si c'était acceptable que leurs films soient re-fabriqués pour diffusion aux États-Unis et jamais le contraire.
    Comme si un artiste avait le droit de se prostituer pour être reconnu par le colonisateur. De fait, je n'ai rien contre les artistes qui tentent de s'imposer ailleurs, mais pas en France avec de la chanson anglaise. En français aux États-Unis, pourquoi pas ? Parce que ça ne se peut pas ? Pourquoi donc ?
    Comme si pour percer aux Oscar il fallait que Denis Arcand tourne ses films en anglais. C'est de ça qu'il est question ? Tant qu'à faire, pourquoi ne pas tourner nos téléromans ou séries télés d'emblée en anglais, n'auraient-ils pas plus de chance de trouver un marché international ? Pourvu qu'il y ait des cotas... l'honneur serait sauf. Non ?
    Cela dit, mais cela dit... que des artistes comme Céline Dion ou Grégory Charles, ou Garou, fassent des disques et des spectacles en anglais, qu'ils fassent carrière aux États, je n'ai rien contre. C'est contre cette espèce de mode pernicieuse de la justification sournoise que j'en ai. Celle qui banalise l'anglicisation. Celle qui justifie qu'on n'ait comme place dans ce monde qu'en consommant de la musique venue d'ailleurs et toujours d'un même et unique ailleurs, sous prétexte d'ouverture sur le monde, alors qu'il n'est question que de s'ouvrir au seul monde des plus forts, du monde des colonisateurs impérialistes qui se trouvent à être nos voisins. Que quelques marginaux polonais chantent en russe ou en allemand ne compte pas vraiment, mais que cela devienne une mode, n'en finisse plus de s'imposer comme une norme, anéantit la culture polonaise, sa survie. Autant prôner l'assimilation. Que cela soit marginal, c'est autre chose. La question est, est-ce marginal ou en train de s'imposer ?
    ___________________________
    Voici donc ce dont je parlais plus haut concernant le blogue de Patrick Lagacé
    @ ftheriault, boreal, patlabor, bellemare98, palombes, jplambert, marcobergeron,
    « Le colonialiste fait du colonisé un portrait mystificateur. Mais le colonisé, dépourvu de tout droit, constamment soumis et humilié, et en état permanent de carence, est souvent amené à se conformer au miroir qu’on lui tend. Certains tentent bien de s’assimiler, et donc de s’aliéner culturellement, mais l’assimilation, refusée par le colonisateur, n’est qu’un mirage. »
    Albert Memmi - Portrait du colonisé, précédé du portrait du colonisateur
    éd. Buchet/Chastel, Paris, 1957 (ISBN 2070419207)
    Le colonisé québécois que nous sommes tous, réagit différemment à l’action du colonisateur. D’aucuns comme ftheriault qui inaugure la suite de réactions au titre de Patrick Lagacé, affirme avoir « décroché y a longtemps… » du côté francophone de la musique populaire. « c’est généralement d’la copie de ce qui se faisait dans le indie rock ailleurs y a 10-15 ans, en plus cheap… ». Toutes les raisons sont bonnes pour dénigrer les « colonisés » que nous sommes. C’est le colonisateur qui a raison. C’est lui qui est du côté de la force. Les faibles que nous sommes ne pouvons être forts que dans la mesure où nous sommes ouverts… Ouvert à quoi ? Au monde… À quel monde ? Celui du plus fort bien sûr. Pas au monde des plus faibles, le nôtre, celui des autres faibles de la musique internationale. On n’aimera pas s’ouvrir à la chanson Tamoule, et on ne s’intéressera à la musique Indienne que dans la mesure où elle passe dans le moulinet de la musique du plus fort qui la digère en se l’appropriant en en faisant de la musique Indie… en anglais… forcément !
    C’est une question de goûts personnels. Ce n’est pas une question de bourrage de crâne publicitaire. La preuve, on s’intéresse à une plus petite tribu encore. La tribu de musique anglo-québécoise. Comme si on s’y intéressait avant qu’elle fasse un malheur en… France, ou ailleurs. C’est toujours l’ailleurs qui compte, ici, c’est trop moche, personne ne parle de nous. Personne s’intéresse à nous, pour ce que nous sommes, en nous appropriant, 10 ou 15 ans en retard, à la musique des autres. L’appropriation ce n’est bon que pour le plus fort, que pour celui qui peut en faire quelque chose de trébuchant et sonnant. Et l’on consomme à bouche que veux-tu les médias qui diffusent la musique du plus fort. Celle qui détient les cordons de la bourse, qui dispose des médias utiles pour programmer les cerveaux en présentant toujours de quoi consommer. Une nouveauté à tout prix dont la désuétude est programmée, pour faire tourner la roue du pouvoir.
    Ça c’est intéressant. Ça ça parle au monde. Avec ça, au moins on existe et pas seulement pour les matantes. Comme si ce n’était pas les matantes du monde entier qui permettait à l’industrie du spectacle du plus fort de générer les profits qu’ils faut pour se payer ce qu’il faut pour en marge, faire fructifier l’investissement nécessaire pour faire vendre la marge. Comme si la marge n’était pas sécrétée par le principal qui lui procure les miettes qui ne sont plus des miettes tant la tarte des matantes est grande. Comme si, toutes choses égales par ailleurs ici, il devait en être autrement. Comme si la marge ici devait être forcément le principal ( main stream ).
    On fonctionne donc selon les règles imposées par le plus fort et on refuse qu’ici, on fonctionne pareillement. Forcément… on est bien trop faibles et petits et ça c’est intolérable. Il faut être du côté des plus forts, c’est tellement plus rassurant. Comme si, en se prenant pour le boeuf, la grenouille que nous sommes pouvait devenir aussi grosse que le boeuf, suffit de mettre le costume, de chanter dans la langue du plus fort. Quand ce seront les chinois les plus fort… on n’aura qu’à chanter en chinois et faire de re-fabrication d’opéra chinois sauce techno. De fait… c’est une excellente idée. Pourquoi ne pas lancer ça… des fois que nous aurions une idée que l’on ne copie pas ailleurs. Pourquoi ? Parce que pour que s’impose une musique nouvelle, il faut avoir accès au marché et toute la machine qui vient avec, médiatisation dans les revues spécialisées, dans Internet, dans les médias de masse et, pour avoir accès au marché, aux médias de masse impérialistes et protectionnistes états-unien, qui eux, sont, comme on le sait… tellement ouverts au point d’accueillir dans leur machine sans problème avec sous-titre tout ce qui se fait partout dans le monde, il faut bien sûr, un détail, avoir ingéré tout ce qu’ils produisent pour pouvoir concevoir ce qui pourrait leur être agréable à titre de nouveauté, pas trop nouvelle, mais assez pour le paraître, mais pas trop pour en pas passer la rampe, avec en prime, le fait de chanter, une détail, dans la langue du plus fort, à savoir, l’anglais. Ça tombe bien, c’est ce qu’on fait, on écoute ce que produit le plus fort, pas le temps donc de s’intéresser à ce qui est francophone, pas le temps de se pencher sur la culture du faible, en plus, on parle et comprend bien l’anglais, mieux, on dispose même d’un bon bassin d’anglos-québécois, rien en nous empêche donc de penser qu’on n’est pas partis pour la gloire… celle du plus fort.
    Juste un petit problème cependant… le milieu des arts et de la création, ses artistes vedettes et émergents de l’Empire sont tous plus ou moins et de plus en plus ouverts à l’écologie, à la bio-diversité, voire à la culturo-diversité, un jour même ils pourront faire en sorte que les États-Unis cessent d’être aussi fermé dans leurs frontières à ce qui se fait ailleurs. Ce jour-là, quand ne sera plus que minoritaire un engouement pour Édith Piaf, pour Charles Aznavour, quand ils auront compris que c’est préférable de goûter le cinéma français, ou Sri Lankais, non plus en re-fabrication mais en version originale, vers qui ils vont se tourner ? Vers la chanson québécoise d’expression française, le rock français de Malajube, comme « le New York Times » l’a fait en faisant « figurer l’album Trompe-l’œil dans son palmarès des meilleurs albums de 2006, affirmant qu’il « démarre avec un son proche de la pop amoureuse des Beatles pour voyager vers le rock à la Supertramp et Fleetwood Mac ». On y souligne également les « paroles françaises amoureuses et surréelles du disque» et «les mélodies appuyées par des arrangements dynamiques extrêmement joyeux » » ? Où se tourneront-ils ? Vers des musiciens qui ne font que ce que n’importe quel groupe de musiciens anglophone peut faire ?
    Quand les forts s’intéresseront aux plus faibles, non plus en les considérant comme quantité négligeable, quand les États-uniens rassasiés de se regarder le nombril, commenceront à s’intéresser sérieusement à la musique finlandaise, à la musique française, aux musiques du monde arabe, asiatique, indienne, autrement qu’en la digérant et déféquant en anglais, que ferons-nous si nous avons crus celles et ceux qui choisissent d’emblée de dénigrer aujourd’hui ce que nous sommes ? Comment pourrons-nous faire vivre un jour cette musique qui pourrait intéresser le monde, si nous avons choisi de prendre le parti du plus fort tel qu’il se manifeste aujourd’hui dans le dénigrement et la néantisation de ce qui n’est pas lui, le jour où ce sera gagnant de s’intéresser vraiment aux autres ?
    C’est une question de goût. Sauf que le goût, ça se cultive. Pour se cultiver, pour s’ouvrir, il faut s’ouvrir. La fermeture est tout sauf de la culture, de l’art, de la créativité. Sous prétexte de créativité, se fermer à l’une de ses formes est tout sauf créatif. Le dénigrement est tout sauf créatif. Ce qui est créatif est personnel, ce qui est personnel est collectif. Une personne n’est rien en dehors du collectif qui l’a fait être ce qu’il est. À moins de prôner l’assimilation des Québécois à un collectif plus grand qui serait États-Uniens anglophone, le personnel collectif des Québécois est forcément francophone. Comment parvenir à être créatif avec ce bagage personnel et collectif là, voilà le défi créatif de tout un peuple. Nous cheminons à cet égard depuis près de 100 ans, de la Bolduc en 1927 à Céline Dion, de Félix Leclerc à Jean Leloup, de Claude Léveillé à Pierre Lapointe, de Pauline Julien à Ariane Moffat, Monique Leyrac à Isabelle Boulay, de Charlebois à Daniel Boucher, de Harmonium à Champion, de Gilles Vigneault à Fred Pellerin, de Bob Walsh à Arcade fire… et j’en passe bien entendu…
    Tout ça ce n’est pas juste matante… c’est juste autre chose que seulement de la musique anglaise, nuance ! Ce qui est matante, ce n’est pas d’avoir ses références culturelles, ce qui est matante c’est d’être borné et colonisé au point de se dénigrer soi-même, avide de pouvoir au point de ne considérer que le discours du colonisateur impérialiste en tout mépris de ce qui est autre que ce qu’il présente actuellement comme étant le mieux du mieux. Matante pas à peu près. Comme les matantes qui n’en avaient que pour ce que disait le curé du haut de sa chaire du pouvoir sur l’âme de ses fidèles. Le pouvoir nous fait croire actuellement que l’âme de la musique ne saurait être autre que celle qui se chante en anglais… jusqu’à ce qu’il change d’idée, c’est ça le pouvoir… imposer son bon vouloir quand et où ça nous tente. Le pouvoir malsain le fait au mépris du pouvoir des autres. Un pouvoir sain, se constitue dans le respect et la dignité de ce que l’on est en tout respect de celui des autres. C’est exactement ce que tente la chanson québécoise et je suis tout à fait d’accord avec M. Lagacé… nous sommes bourrés de talents, même en anglais, pourvu qu’on puisse aussi cesser de croire que c’est la seule manière de faire pour accéder au pouvoir de création que l’on a et qui forcément peut et doit pouvoir se décliner en toutes les langues, y compris en français.
    « Le mépris n’aura qu’un temps » ( Arthur Lamothe, cinéaste )

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    3 novembre 2008

    À propos de nos chers médias : Dimanche à la télé de Radio-Canada : On fait tous du Showbusiness : « Chanter en anglais au Québec » : Un bel exemple de canadianisation québécoise par la bouche de R. Homier-Roy et M.-Christine Blais. Me suis fait un devoir de leur émettre cette opinion :
    « Allons-nous leur reprocher de pratiquer leur art dans une autre langue ? » (R. H.-R.) « Agrandir leur auditoire, en dehors et au Canada anglais » (M.-C. B.)… quand on voit comment ils sont proprement ignorés dans les galas à Toronto !… Puis, la langue anglaise n’est pas « une autre langue » mais celle qui nous tasse de plus en plus comme langue honnie dans le Canada ! Tout ceci n’est pas de l’art mais du business d’agents. Belle hypocrisie radiocanadienne de la part de ce bel aréopage autour de vous, Catherine Perrin.

  • Michel Guay Répondre

    3 novembre 2008

    Concentrons le discours sur un seul sujet tributaires de tous les autres sujet genre ''Francisons tous les emplois au Québec'' en réalisant pour ce faire notre indépendance .Votons PQ en BLOC
    N'oublions pas que tous les partis fédéralistes viennent de voter pour empècher l'application de la loi 101 au Québec , que Charest à passé sa loi pour angliciser nos enfants et n'a pas dit un mot concernant la majorité d'anglicisés à Montréal et pas un mot comme Libéral quand cette semaine Dion vient de nommer pour gérer le PLC que des unilingues anglophones.
    Montrons au Québecois l'urgence de voter PQ en Bloc pour franciser le Québec en francisant tous les emplois et tous nos médias et utilisons les artistes pour refranciser nos ondes francophones qui s'anglicisent de plus en plus .
    Votons PQ en BLOC