Big Moncton

Billet de Caroline


Ils ont mis de l’eau dans leur vin.

Ils ont transformé le vin en eau.

Il n’y a pas eu de miracle.

Ils ont dit : « Rajoutons de l’eau. »
« Le PQ est à terre. »

« Le PQ est fini. »

« Le PQ est mort. »

C’est en ces termes que, ceux qui

s’étaient lundi soir dernier réunis

à la SSJBM pour un tour d’horizon politique,

se sont exprimés.
Le PQ, a souligné, Gilbert Paquette

a connu le 26 mars

son pire résultat électoral depuis 1970

alors qu’il était, a-t-il rappelé,

en pleine émergence.
L’erreur vient, selon lui, du fait

que le projet de pays a fait place

à une feuille de route provinciale

dans laquelle seul le volet référendum,

précédé d’aucune préparation,

a été préservé.
Le PQ n’a pas fait la promotion de son option.

Il a fait la promotion d’un référendum le plus tôt possible.

Il a de plus escamoté la question identitaire.

Il a perdu sa force de mobilisation.

Nous avons besoin, a conclu Gilbert Paquette,

d’un parti indépendantiste

qui privilégiera une élection

sur son option.
Robert Laplante n’a pas non plus édulcoré.

Nous avons mangé une dégelée, a-t-il admis.

Incapables d’affirmer notre dignité

par voie normale et légitime

nous avons fait de notre consentement à la minorisation

une émancipation !
Les péquistes, auxquels Laplante

ne fait pas de fleur, se sont avérés impuissants

à trouver les mots, les gestes.

Ils se sont appliqués à éviter que la mobilisation se fasse.

Ils ont saboté leur propre programme.

Ils se sont enfermés dans l’impuissance.

Le PQ, a reconnu Robert Laplante, est un parti qui vieillit mal.
Il faut s’affranchir d’un gouvernement provincial,

sortir du carcan.

Nous voulons un mandat de rupture !
Il n’y a pas d’avenir

pour les référendistes inconditionnels

les attentistes

les autonomistes.
Une politique des lamentations

n’est pas un projet de société.

La lutte pour l’indépendance

est un combat

avec des coups qui font mal.
Sans une coalition d’indépendantistes,

un plan de redressement,

des idées simples, des solutions applicables,

le Québec ne peut fonctionner comme un État.

Il n’est rien de plus, a concédé Robert Laplante,

qu’un gros Moncton.

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Caroline Moreno476 articles

  • 261 020

Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
http://www.tagtele.com/videos/voir/73927/

Chapitre 2
http://www.tagtele.com/videos/voir/73949/

Chapitre 3
http://www.tagtele.com/videos/voir/73967/1/





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    1 mai 2007

    Bravo! Bravo! Bravo!