Jean Charest est encore, jusqu'au 26 mars 2007, le Premier Ministre du Québec.

Tant lors du débat qu'au cours de cette campagne électorale, il a agi comme un simple chef de parti politique travaillant à la petite semaine. Jean Charest ne s'est jamais prononcé formellement et indéniablement pour la protection de l'intégrité du territoire du Québec.

En conséquence, ce Premier Ministre n'agit pas en conformité avec le serment d'office qu'il a solennellement prêté devant l'ensemble de la population lorsqu'il a assumé son rôle de Premier Ministre du Québec. Ce n'est pas un jeu du quitte ou double. C'est la défense de l'intégrité du territoire du Québec. Et tant qu'il est Premier Ministre, c'est un devoir formel et absolu.

Que dire. Jean Charest occupe le poste qu'il n'assume pas avec tous les devoirs et toutes les responsabilités qui lui incombent. Parce qu'il nous laisse dans l'ambiguïté face à son propre serment, Jean Charest est en flagrant délit de ses responsabilités pour le poste qu'il détient au nom de tous les Québécois.

Les Québécois l'ont vu tergiverser.

Un Premier Ministre qui assume ses responsabilités de Premier Ministre du Québec a-t-il le droit de tergiverser ? Un tel Premier Ministre a-t-il le droit de se re-présenter pour assumer les responsabilités de Premier Ministre du Québec ?

Le Québec, faut-il se le dire ensemble, ne vaut-il pas plus que le Chef d'un parti politique, quel qu'il soit? Le serment qu'il a fait devrait-il nous obliger à le questionner pour défendre l'intégrité du territoire du Québec ?

En est-on obligé de le sommer de devoir nous affirmer qu'il va formellement défendre l'intégrité du territoire du Québec ? Lorsque nous devons agir comme nous le faisons, qu'est-ce que cela veut dire ?

Jean Charest comme Premier Ministre n'est pas une valeur sûre pour les Québécois et les Québécoises pour défendre l'intégrité du territoire, quoi qu'il arrive.

Dire que ce sujet ne s'appliquera pas parce que lui, Jean Charest restera au pouvoir ne nous garantit en rien qu'il a à coeur la volonté de défendre le territoire du Québec.

Il y a actuellement un malaise tel que le Peuple du Québec, que la Nation du Québec et que le Pays du Québec est en droit d'éclaircir immédiatement.

À défaut de quoi, il manque à son premier devoir de défendre les intérêts primordiaux du Québec, et le territoire du Québec.

Jean Charest, chef du Parti Libéral du Québec ne mérite pas les plus hautes fonctions du Québec. Jean Charest n'est pas l'homme qui nous garantit la défense des intérêts supérieurs du Québec.

Robert Bertrand