Budget Québec 2010

La part du gâteau



D’entendre Jean Charest dire l’autre soir, à propos de la grève spontanée des infirmières: «Chacun veut sa part du gâteau, mais attention, c’est le contribuable qui va payer», est proprement scandaleux. C’était avant le dévoilement, en grandes pompes radio-canadiennes, avec déplacement à Québec de l’équipe du Télé-Journal (s’est-on questionné combien tout ce cirque coûtait aux contribuables?) du fameux budget Bachan...

Budget ontarien - L'autre modèle



À la veille du discours du budget qui sera prononcé par le ministre des Finances, Raymond Bachand, jetons un œil du côté de l'Ontario qui a fait le même exercice jeudi dernier. À cause de la crise de l'automobile, l'Ontario a été plus durement touché que le Québec par la récession. Pourtant, le budget du ministre des Finances, Dwight Duncan ne propose ni augmentation d'impôt ni compressions radicales des dépenses...

Finances publiques - Rien ne se perd, rien ne se crée



Le Québec vit actuellement une période cruciale: la préparation d'un budget de grande importance au sortir d'une période économique difficile pendant que les négociations des conditions de travail des employés de l'État (fonctionnaires, santé, éducation, etc.) atteignent leur apogée. Il est clair que des arbitrages déchirants se profilent à l'horizon. Dans ce contexte, il devient vital de bien analyser les moyens...

L’apocalypse sera locale



Aux esprits chagrins qui insisteront pour que le Québec se pense comme une totalité, qu’il regarde ses finances en considérant la totalité des impôts qu’il verse, qu’il fixe ses priorités en fonction de ses aspirations, les inconditionnels du Canada peuvent toujours répondre que ce sont là des idées dépassées. Grâce au Canada nous savons que l’Apocalypse sera locale.

Quebec: a poor little rich province

Paradise for families' boasts best services and highest debt load


Andrew Chung - MONTREAL–After Alberta's finance minister, Ted Morton, delivered a deficit budget last month, he vowed to visit university campuses and tell stud...

Taxer moins les riches pour accroître leur générosité?



Le samedi 30 janvier, des représentants des milieux universitaires, artistiques et de la bienfaisance se payaient une pleine page dans les journaux pour demander au gouvernement fédéral d'éliminer l’une des taxes sur les gains en capital. Cette taxe au nom indigeste (taxe sur les gains en capital découlant de dons d'actions de sociétés fermées et sur les biens immobiliers) nuirait à la générosité du secteur pri...

Une autre « brillante idée » des économistes-mercenaires



Les économistes mercenaires, nommés par le ministre Bachand à titre de comité consultant, viennent de déposer leur deuxième rapport. Ils citent le système d’éducation comme exemple d’une concurrence privée publique réussie...

"Achetez-vous-en un, gouvernement!"...

Conseil du trésor: «plan de guerre» en marche



Selon nos informations, le plan gouvernement sera rendu public à la fin du mois par la présidente du Co...

Dégraisser à la bonne place…

réplique au discours des "lucides" (sic) sur les vaches sacrées...


La semaine dernière, Pauline Marois a fait sienne l’idéologie des élites de droite selon laquelle il faut désormais “dégraisser les vaches sacrées”. Ainsi, elle se dit prête à couper dans le budget des ministères de la Santé et de l’Éducation pour réduire le déficit du Québec. L’argument selon lequel on doit faire des compressions dans les budgets de ces ministères parce que ce sont eux qui représentent les plus gross...

Casse-tête budgétaire



Comment s'attaquer au déficit sans tuer la reprise dans l'oeuf? C'est la question impossible à laquelle le président Obama a tenté de répondre dans son budget d'hier. Un premier jet honorable, mais qui ne ressortira pas intact de la moulinette du Congrès. Presque 4000 milliards de dollars. Le budget annuel de notre voisin comporte tellement de zéros que le chiffre en paraît abstrait. Qu'on ne s'y trompe pas. ...

Consultations prébudgétaires - D'abord les dépenses!



Le deuxième «fascicule» produit par le comité consultatif sur l'économie et les finances publiques coprésidé par l'économiste Robert Gagné et par le ministre de Finances, Raymond Bachand, montre du doigt la façon de dépenser du gouvernement et le manque d'efficacité des sociétés d'État comme Hydro-Québec. Il confirme une impression généralisée que nous n'en avons pas pour notre argent. Même si le comité consult...

Les éclownomistes rédicivent



Dans le cirque libéral, les clowns se présentent en premier, et le prestidigitateur, celui qui fait disparaître toutes nos économies, agit ensuite. Lorsque le spectacle est terminé, les spectateurs rentrent à la maison, plus pauvres, mais satisfaits du divertissement. On leur a donné l’impression qu’ils y participaient de plein gré alors que, dès le début, la dépossession de leurs biens était planifiée.

Avant les remèdes, un bon diagnostic



Par ailleurs, lorsqu’on se désole des difficultés financières du Québec il ne faut pas perdre de vue la principale cause de notre manque de marge de manœuvre. La principale cause en est qu’environ la moitié de nos impôts sont payés au gouvernement fédéral et qu’il est impossible de remettre en question les dépenses faites à ce niveau.

Finances publiques et Front commun

"la tarification force à s’interroger sur la pertinence du service public" - les économistes-mercenaires


Une toute petite réflexion, perdue dans ce document lourd de paraphrases, permet de conclure sobrement qu’«il faut enfin souligner que la tarification force à s’interroger sur la pertinence du service public.» Le troisième fascicule : bientôt dans un cinéma près de chez-vous !

Fascicule 2 du comité consultatif sur l’économie et les finances publiques

Une attaque contre l’intégrité des services publics



« Après des mois de suspens, les masques tombent. Jamais un comité consultatif n’aura été aussi loin dans ses propositions de privatisation du système de santé. » Réagissant au dépôt du ...

Bachand rassurant et Carbonneau estomaquée

Avant de couper, gérez mieux

Le comité consultatif recommande à Québec de soumettre le secteur public à la concurrence du privé


En matière de revenus, le comité d'experts a aussi plaidé pour «une fiscalité plus efficace». Rappelant que l'impôt des particuliers représentait la part la plus importante des revenus de l'État québécois, il a souhaité que l'on fasse plus appel aux taxes à la consommation et à la tarification des services publics, réputées moins dommageables pour la création de richesse.

Hausser les tarifs d'Hydro?



Charles Tanguay - Nous souhaitons tous que le Québec puisse créer suffisamment de richesse pour que le gouvernement dispose des sommes requises afin de maintenir les services publics que nous nous sommes donnés et auxquels nous tenons. Augmenter les tarifs d'Hydro-Québec, ça ne crée pas de richesse. C'est plutôt la façon facile d'aller chercher un ou deux milliards de dollars supplémentaires dans l...

La dette - Qui paiera?



État des lieux À peine sorti de la récession, le Québec se heurte à des choix difficiles. La dette de la province s'accumule et les déficits b...

Lunettes roses à Ottawa



Cet optimisme étonnant, et irresponsable, s'explique probablement par un calcul politique assez simple. Le gouvernement Harper s'est distingué par sa gestion outrancièrement partisane de la chose publique. Ce dossier n'y échappe pas.

Quels défis pour le Québec ?



C’est reparti : après nous avoir conduits à une crise dont nous sortons à peine, les apôtres du marché reviennent à la charge. Réduire le rôle de l’État en abaissant les impôts, privatiser les services publics et individualiser le choix des programmes, désolidarise notre société encore trop inégalitaire.

Sortir du rouge



C’est le même entêtement qui caractérise l’administration libérale en ce qui a trait aux choix qui devront être effectués afin de redresser les finances publiques. Les dogmes qui aveuglent le premier ministre menacent les fondements même de la société québécoise.

Dette du Québec. Réplique à Claude Picher



Dans La Presse du 22 décembre (P. A23), j’ai comparé la dette du gouvernement du Québec contractée sur les marchés ou « dette directe » (41 % du PIB en 2009, 45 % en 2010) à celle, beaucoup plus élevée, du gouvernement des États-Unis (60 % du PIB en 2009, 70 % en 2010). Dans l’édition du 26 décembre, le journaliste Claude Picher estime qu’il est « téméraire » de se limiter à cette mesure de la dette et qu’il fau...

Exorbitante, la dette du Québec ?



Le 31 mars dernier, à la fin de l'exercice financier 2008-2009, la « dette brute » du gouvernement du Québec était de 151 milliards de dollars, soit 50 % du Produit intérieur brut (PIB). Une dette exorbitante, soutiennent les « experts indépendants » (Robert Gagné, Pierre Fortin, Luc Godbout et Claude Montmarquette) du Comité consultatif sur l'économie et les finances publiques mis sur pied en octobre par le ministr...

Mémo au Ministre des Finances: à quel prix l’équilibre ?



Monsieur le Ministre, Vous avez commencé à préparer l’opinion à des changements importants que vous comptez introduire dans le budget que vous présenterez d’ici le printemps. Peut-être n’est-ce qu’une opération de communication visant à ameuter le citoyen, qui serait ensuite rassurée de n’assumer qu’une portion de la dose annoncée. Cela s’est vu. Cependant, vous connaissant un tout petit peu et sachant qu’il s...

Et qui donc protège les revenus fiscaux de l'État?

«À soir, on fait peur au monde»



Mais il y a un autre impact, plus immédiat, et plus préoccupant. Dès 2013, la population en âge de travailler va commencer à baisser, car il y aura moins de nouveaux travailleurs que de retraités. Moins de travailleurs, ça veut dire une croissance économique moins forte et un potentiel fiscal moins grand, ce qui aggravera une situation financière déjà précaire.

Parental-leave program might be too rich for us



Quebec's parental-leave program has run a deficit every single one of the three years of its existence. Despite a hike of 15 per cent since 2006 in the contributions paid by employers and workers, the program is reportedly headed toward a $716-million hole by 2013. The program, which makes Quebec the most child-friendly province, is a good one, giving new parents achoice at an exciting and important tim...

“The federal government is beyond huge. It's morbidly obese”.

Put Ottawa on a diet



Ah, Boxing Day. A time to look at the excesses of the past year and begin drawing up some resolutions of the coming one. Federal Finance Minister Jim Flaherty has resolved to make Ottawa trimmer in 2010, which is a good thing. If the federal government were a person, it would be a prime candidate to be a contestant on The Biggest Loser. The federal government is beyond huge. It's morbidly obese. What's more...

Dettes, vautours et salariés du secteur public

C'est au chapitre de la dette que les craintes sont les plus nourries


Quand, la semaine dernière, j'ai entendu à la radio, vu à la télévision et lu dans les journaux les résultats d'une équipe « d'experts indépendants » embauchée par le gouvernement du Québec pour s'étendre sur la situation financière du Québec, tiens... tiens.. tiens..., me suis-je dit, j'ai vu ce film. À quelques reprises d'ailleurs. « On vous l'annonce, c'est dommage, mais c'est la catastrophe ». Et les voilà no...

Investissement rentable



(Québec) Oui, il coûte plus cher, le régime d'assurance parentale. Le Québec n'a cependant pas les moyens de s'en passer. Même si le gouvernement doit renflouer la caisse, ce régime, qui permet aux mères et aux pères de rester plus longtemps à la maison avec leurs nouveaux nés et de concilier travail et famille, doit être maintenu. La réalité rattrape le gouvernement Charest qui a longtemps soutenu qu'il s'...