Réflexion nationale sur les finances publiques
Rapport de l'IRIS
Le projet d'augmenter les tarifs de certains services publics québécois, proposé dans le dernier budget du gouvernement du Québec, désavantage les familles à revenu...
M. Bachand argumente comme une blonde qui sort de chez Simons : elle a économisé 60 $ parce qu’elle n’a dépensé que 40 $ et non 100 $.
Un ministre libéral qui donne des leçons d’éthique aux journalistes, c’est un tenancier de bordel qui prêche la vertu à des couventines.
Sans aucun doute, il parviendra à puiser ses 4,3 milliards dans les poches des contribuables. En revanche, on peut certainement se demander comment il réussira à récupérer 8 milliards dans la colonne des dépenses, d'autant plus que son budget demeurait vague à souhait sur le sujet.
Son budget taillé en pièces par les quotidiens de Quebecor
Le ministre des Finances somme Pierre Karl Péladeau de corriger «un reportage qui fait honte à la profession»
Cependant, du côté du Journal de Montréal, il n'est pas question de faire acte de contrition, bien au contraire.
ÉLIMINATION DU DÉFICIT
Régys Caron - Le ministre des Finances du Québec, Raymond Bachand, dit avoir décelé « trois erreurs majeure...
Il y aurait urgence nationale en matière de dépenses en santé. Les services sociaux et de santé absorberont 48 % du budget des services publics du gouvernement du Québec. Agissons donc directement sur les dépenses de santé. Utilisons les incitations financières à bon escient, finançons les hôpitaux à la pièce, soit aux patients traités, favorisons l'émulation entre un secteur public fort et un secteur privé petit et ou...
Les grandes centrales syndicales ont récemment accusé le gouvernement du Québec d'agiter sans raison «l'épouvantail» de la dette pour justifier les hausses de taxes et les compressions annoncées dans le budget Bachand. Elles affirment que la dette du Québec n'est pas si lourde que ça, et elles jugent prématurée l'élimination du déficit budgétaire prévue pour 2014. Ont-elles raison? Pour s'en faire une idée, i...
Selon le budget Bachand, les dépenses budgétaires du Québec en santé et en services sociaux atteindront près de 33 milliards de dollars en 2013. Elles auront augmenté de 70 % en dix ans. Leur part dans les services publics atteindra alors 48 %, comparativement à 40 % en 2000 et à 31 % en 1980. Par la suite, la pression financière sur le budget de la santé va encore s'amplifier avec le passage à l'âge d'or de la vagu...
Pour flatter le public dans le bon sens du poil, prouver qu'en tant que gouvernement, on a pris les choses en main, il suffit de dire «compressions dans l'appareil public», d'y adjoindre un pourcentage (disons 25 %) et des mots comme «publicité» ou «voyages»... L'effet est garanti: dans les sondages, l'approbation grimpe à des niveaux stratosphériques. Et tant pis si les gestionnaires s'arrachent les cheveux devan...
Soyons compétitifs, certes, mais soyons-le de façon intelligente et solidaire.
Ce qui nous amène à rappeler qu'à l'heure où l'on cherche désespérément l'argent nécessaire au maintien de services publics de haut niveau au Canada et au Québec, il n'y a aucune gêne à faire appel davantage aux entreprises pour qu'elles contribuent à l'effort collectif.
Le philosophe dénoncerait le favoritisme envers les grandes entreprises, les compressions dans les services publics et les mesures de taxation régressives
Pour Adam Smith, cette attitude qui consiste à accorder moins d’importance aux pauvres et à vouloir se rapprocher des plus riches est un travers natur...
la « révolution culturelle » que les membres du comité appellent de leurs voeux quant à la manière dont devrait désormais être conçue la gestion des finances publiques, n’a de révolutionnaire que la force de l’imposture intellectuelle par laquelle on entend l’imposer.
Temps dur pour les détracteurs du modèle québécois Il est des démonstrations qui sont tellement contraires aux idées reçues que leur simple formulation vous donne des airs d’illuminé. Comme s’il déclarait avoir rencontré des petits hommes verts, le fiscaliste Luc Godbout, de l’Université de Sherbrooke, récidive pourtant. En 2008, il avait affirmé que le fardeau fiscal des Qué...
Dialogue entre le ministre des Finances et le premier ministre du Québec.
Dialogue entre le ministre des Finances et le premier ministre du Québec. Raymond Bachand: Mais, monsieur le premier ministre, pourquoi taxer surtout les pauvres et la classe moyenne? Ils en arrachent déjà, et on sait qu'ils ont de toute manière peu ou pas d'argent. Jean Charest: Une simple question comptable, mon cher Raymond. Parce les pauvres sont beaucoup plus nombreux que les biens nantis...
Je vais vous raconter une petite histoire. En 1998, lors du remaniement ministériel, Lucien Bouchard me confie le ministère des Ressources Naturelles (ce qui inclut l’énergie). Et il me donne un mandat, celui de réduire les compétences de la toute nouvelle Régie de l’Énergie. Nous étions allés trop loin, affirmait-il, et il fallait soustraire la production à l’autorité de la Régie. Il nous apparaissait absurde de ma...
Autant la rue, où sont déjà descendus plusieurs milliers de Québécois, que les sondages le disent: le budget Bachand ne passe pas dans l'opinion publique. Déjà élevée, l'impopularité du gouvernement de Jean Charest bat des records, ce qui semble par ailleurs être le moindre de ses soucis. Étonnant de la part d'un politicien aguerri. Il est vrai que ce gouvernement avait des choix difficiles à faire au moment de r...
«pourquoi je paierais plus alors que le gouvernement ne fait rien pour mettre fin au gaspillage?»
Selon le député Marceau, le 200$ par année demandé aux contribuables est une taxe régressive qui frappe de la même façon un millionnaire qu'une famille qui possède un revenu net de 25 000$, mais cela survient alors qu'aucun effort n'a été fait pour améliorer la gestion du réseau de la santé.
Budget du Québec 2010, par Jean-Raymond Charest-Bachand
par Jean-Raymond Charest-Bachand... Le budget du Québec 2010 que notre gouvernement rend public aujourd’hui n’est rien de moins que l’amorce d’une révolution culturelle, mettant un terme au règne des vache...
Finances publiques
Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets
J’expliquais un peu plus tôt aujourd’hui dans l’article intitulé « Jamais la conjoncture ne sera meilleure » l’importance de regarder autour de nous pour tenter de comprendre ce qui se passe, et de quelle façon des événements extérieurs peuvent avoir des répercussions chez nous. Après avoir évoqué le cas des États-Unis, je faisais allusion à l’émergence d’un mouvement sécessionniste en faveur du retrait de la France de...
Ils vous l’ont tous dit: la dette du Québec est horrible ! À 94,5% de dette en proportion de son PIB, le Québec est, comme la Grèce à 103%, au bord de la faillite. C’est le calcul, que j’ai sévèrement ...
L'ampleur du budget et des mesures annoncées est surprenante. On perçoit un déséquilibre entre le maintien d'une certaine forme de justice sociale et le désir de sortir le Québec de son endettement structurel. D'autres solutions étaient possibles, mais elles ont été ignorées. Est-ce que le pari du gouvernement est le bon?
Depuis la lecture du budget, la plupart des commentaires ont porté sur la façon inéquitable retenue par le gouvernement Charest d'augmenter ses revenus. Or le vrai défi, c'est celui des dépenses, tant dans les grands réseaux qu'au sein des sociétés d'État où les privilèges font partie de la culture d'entreprise. L'engagement le plus exigeant du budget du Québec 2010-2011 n'est pas de taxer davantage, un truc faci...
Si on n'est pas d'accord avec les moyens proposés, il va falloir dépasser la pancarte comme mode d'expression et proposer des moyens réalistes, applicables et efficaces pour sauver le système. Et, c'est maintenant qu'il faut agir.
Budget 2010 – 2011
Restaurer de toute urgence l’intégrité de l’assiette fiscale
Le prochain « lucide » qui vous dit que le Québec est dans de sales draps, envoyez-le donc paître. La vérité, c’est qu’on cherche à nous faire croire que nous sommes dans la misère, des fois que… Cependant, il n’existe aucun doute que nous sommes mal gérés.