Médias, télé, journaux, publicité: tout n'est plus que propagande
23 avril 2024
Le sous-titre de l'article est
Comment résister au totalitarisme de la pensée.
L'auteur québécois talentueux et renommé, Patrick Senécal, ne semble pas avoir réussi à résister aux pressions wokistes ambiantes.
À l'émission Bonsoir, bonsoir, animée par le décidément très diversitaire Jean-Philippe Wauthier, Patrick était assis devant l'impressionnante image des 24 couvertures de ses romans à succès. À la question, qu'est-ce que tu changerais si tu le pouvais, Le pauvre M. Senécal prit un air piteux, coupable, et avoua devant l'Inquisition: "vous savez, mes romans passés comportent des personnages blancs et hétérosexuels privilégiés, il aurait peut-être fallu être plus inclusif, et montrer plus de diversité".
Mollesse, manque de combativité?
C'est exactement le discours repentant qu'on attend du culpabilisé honteux pointé du doigt par la mouvance woke qui fait la morale et cherche à contrôler la pensée des gens. Le pauvre M. Senécal est devenu psychiquement reformaté sans opposer la moindre résistance au discours ambiant endoctrineur des esprits. Cela faisait peine à entendre, mais surtout par son attitude contrite et embarassée, regardant vers le sol.
En revanche, le grand réalisateur de cinéma oscarisé Woody Allen a su résister à ce genre de pressions militantes et débilitantes. On lui demandait pourquoi on ne voyait principalement que des New-Yorkais aisés ou des intellectuels dans ses films et pas toute la gamme des minorités, il répondit tout bonnement que c'était le milieu qu'il fréquentait et connaissait le mieux, et qu'il serait mal placé pour parler de ce qu'il ne connaissait pas.
Un artiste véritable n'a à se plier à aucune convention de l'époque, à aucune idéologie phagocyteuse. Il crée en toute liberté d'esprit et d'expression. Il a le privilège de se maintenir au-dessus des basses contingences orchestrées par les propagandistes patentés. À chacun d'en faire tout autant.
Épisode: Bonsoir, bonsoir