Accentuons la spécificité québécoise par des lois différentes du Canada pour s’en démarquer
12 avril 2024
Le premier ministre français, Gabriel Attal, a profité de sa visite à Québec dans la capitale nationale pour seconder la position du Québec dans la défense du principe de laïcité qui nous est cher. Ce principe est un marqueur de notre spécificité, qui nous démarque du reste du Canada qui nous est hostile.
C'est un allié de taille face aux contre-manigances du fédéral et de la Commission scolaire anglaise de Montréal qui en est rendue à 1 million de dollars de frais d'avocats pour défendre sa position indéfendable face à la volonté de la majorité québécoise. Rappelons que ce sont des frais publics excessifs payés par nous les contribuables. Notre propre argent sert à nous tirer dans le dos!
Le réseau des écoles anglaises doit être francisé, démantelé et fusionné au réseau français.
À lire:
Franciser les 3 universités anglophones du Québec: une nécessité
Je cite M. Attal:
«Il y a dans le monde des pays ou des territoires ou des nations qui ont adopté ce modèle et je considère que ma responsabilité quand je me déplace à l’international dans l’un de ces pays, c’est de rappeler à ces nations qu’elles ne sont pas seules et que ce modèle, il est défendu ailleurs."
Le premier ministre français a notamment affirmé que «face à ceux qui font mine de ne pas comprendre ce qu’est la laïcité, qui voudraient la détourner, faire croire qu’elle est une forme de discrimination, nous répondons que la laïcité est la condition de la liberté, de l’égalité, de la fraternité».
(fin de la citation)
Source: Le premier ministre français Gabriel Attal appuie notre conception de la laïcité
M. Attal précise sa vision:
Le Québec «n’est pas seul» dans sa bataille pour la laïcité. La France appuie le gouvernement Legault dans la défense de cette «valeur commune» , a assuré le premier ministre Gabriel Attal, posant la laïcité comme une «condition de la liberté».
Source: La France appuie la laïcité québécoise
Rappelons que la loi 21 sur la laïcité continue de diviser au Québec. Plus tôt cette semaine, la Commission scolaire English-Montréal (CSEM) a décidé de porter la décision de la Cour d'appel du Québec concernant cette loi devant la Cour suprême, arguant qu’elle est discriminatoire. Le gouvernement fédéral a déjà indiqué qu’il participerait à une éventuelle contestation judiciaire de la loi 21 devant le plus haut tribunal du pays.
Comme on le voit, ces 2 instances sont de mauvaise foi et anti-Nous. Il faut les combattre jusqu'à la victoire totale de nos convictions qui n'ont pas à se plier aux leurs.