Les journalistes: écartelés entre censure d'un bord et auto-censure de l'autre
27 décembre 2025
La censure frappe fort au Québec. On frappe celui qui refusait de pratiquer l'auto-censure pour plaire à l'éditeur.
L'excellent journaliste d'expérience Christian Rioux vient de se faire congédier cavalièrement après 30 ans de loyaux services par Le Devoir. Comme on l'explique ici, ses analyses éclairées mais plus conservatrices portant sur les problèmes liés à l'immigration, les dérives de l'Union européenne, l'islamisation insidieuse, la théorie du genre, les autochtones et autres sujets sensibles étaient systématiquement désapprouvés par le rédacteur en chef Brian Miles qui s'est appliqué à le bâillonner de manière indirecte, exerçant sur lui une forme de censure coercitive.
Devant cela, plusieurs lecteurs indignés ont décidé de résilier leur abonnement et pour cause.
Ci-dessus: pas question de laisser parler le journaliste chevronné Christian Rioux de l'attentat islamiste au Bataclan de Paris

Ci-dessus: le censureur en chef au nom très anglophone Brian Miles
Imaginez la réaction des autres journalistes du même journal qui doivent prendre cela comme un avertissement et une incitation non déguisée à pratiquer l'auto-censure. Pour peu on se croirait en Russie, en Chine, en Corée du nord ou dans les pays arabes.
À lire: le texte intégral de Christian Rioux relatant le harcèlement éditorial dont il a été victime










