La ville de Montréal telle qu'elle est devenue doit-elle servir de modèle au reste du Québec?
Autrement dit, devons-nous mettre tout en oeuvre pour que toutes les villes du Québec finissent par ressembler à cette île séparée en deux par une ligne de démarcation invisible?
La prochaine cible serait la capitale nationale, aux dires du maire de Québec, M. Labeaume, qui a déclaré que sa ville était beaucoup trop blanche, trop française et trop catholique à son goût, comme si c'était là une tare honteuse à éradiquer par tous les moyens.
http://74.125.93.132/search?q=cache:qw80u0GurEwJ:ruefrontenac.com/nouvelles-generales/politiquemunicipale/9595-yves-chartrand-portrait-immigration-quebec+maire+Labeaume+ville+trop+blanche&cd=2&hl=fr&ct=clnk&gl=ca
Tant qu'à faire, proposons-lui donc également de faire disparaître toute trace suspecte de neige, donnant une image trop blanche de la ville. Comme s'il fallait avoir honte de ce qui fait partie de notre identité collective, de l'héritage de nos ancêtres, bref, de ce qui fait notre spécificité dans le concert des nations.
Le sentiment de malaise que tout Québécois non-montréalais ressent lorsqu'il se rend dans la métropole devrait-il s'étendre à la grandeur de la province? Ce sentiment de dépossession, d'être à l'étranger, l'impression qu'on s'est emparé pouce par pouce de son pays devrait alors se généraliser où qu'on soit au Québec?
C'est Montréal qui a un problème de taille, pas le reste du Québec. Ne multiplions pas ce problème par 10, 20, 30 autres endroits.
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.
Montréal, modèle pour le Québec?
La partie n'est pas le tout
Tribune libre
Réjean Labrie879 articles
Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème gén&ea...
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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.
Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.
L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.
Plus de 875 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
8 février 2010Comment peut-on laisser un maire tenir de tel propos? Imaginez quelqu'un qui
oserait dire de Montréal qu'elle est trop noire, anglaise et et multi-religieuse.
On l'aurait déjà crucifié. Je suis de Montréal, aujourd'hui j'en suis sorti et je n'en
suis pas encore assez loin. Ne laissez pas cet homme faire de votre magnifique
ville blanche, française et catholique un nouveau Montréal. Changez de maire
ça presse!
Archives de Vigile Répondre
6 février 2010Selon vous que vient faire exactement monsieur Rapaille à Québec, avec sa dizaine de diplômes ?
Il m'inquiète celui-là et Labeaume encore plus ! Celui-ci a prouvé son détachement à notre Histoire et sa détermination de faire de Québec une ville touristique avec toute la cochonnerie que ça implique. Vraiment il faut se méfier de tous nos hommes politiques ! C'est harassant !
Jean-François-le-Québécois Répondre
6 février 2010J'habite Québec, et depuis qu'il a pris le pouvoir, ce petit bonhomme aux manières de matamore, et inculte, n'a pas cessé de me faire craindre le pire, pour la Vieille Capitale...
Notre distingué maire, qui a déjà menacé de voies de fait, en vociférant, le leader de l'opposition, parce que ce dernier n'était pas tout à fait d'accord avec sa vision des choses pour Québec, n'a en réalité à peu près rien accompli, depuis qu'il a remplacé Andrée Boucher, décédée subitement il y a quelques années. Il a profité des grandes subventions fédérales, pour le 400e de Québec, et du travail déjà accompli par sa prédécesseure; lui-même a été surtout un fantoche, un homme de paille pour Stephen Harper dans le cadre de ces événements-là. Et sans s'en rendre compte, je crois.
IL n'a pas cessé de favoriser les gens des banlieues, au dépens des habitants de la Haute Ville et du centre-ville. Il ne crée d'emplois, que dans les sceteurs de l'hôtellerie, de la restauration, du spectacle; il se montre généreux à l'égard de ses amis qui sont dans le domaine. Sauf qu'il est en train, au lieu de construire sur du solide, de nous fabriquer une économie locale de mini-république de bananes.
Et s'il n'en tenait qu'à ce personnage, la langue officielle de la ville de Québec deviendrait... non, pas l'anglais, mais le mauvais anglais baragouiné par les animateurs des deux radios-poubelles, qui sont très favorables au Sieur Labeaume.
On pourrait parler aussi de ses méthodes de relations publiques, à notre Régis; du genre, il parle avec l'avocat Marcel Aubut d'un projet de renaissance des Nordiques, sans que les gens de la Ligue nationale de hockey eux, manifestent un quelconque intérêt sérieux... Et là, immédiatement, notre maire si cher à nous tous, affirme que c'est dans le sac, que c'est gagné, etc... Dans le domaine de la pub, on appellerait l'équivalent de la fausse représentation!
Avec le maire que nous avons, les radios-poubelles, et bien d'autes choses encore, j'en syuis au point où je reconnais plus ou moins ma ville. Dans la seconde moitié des années 1990, et au début du nouveau siècle, avec le maire Lallier, nous avions une économie qui se portait bien, et Québec était aussi le lieu de découvertes scientifiques, comme avec le LOEX, notre laboratoire d'organogénèse hi-tech... Et nous avions un maire qui se comportait comme le maire de la capitale d'une nation; pas comme un boss de fast-food.