Être patriote en 2010

Comment traduire concrètement son amour de la patrie.

Tribune libre

Voici un bref article interactif avec vous, fidèle lecteur de Vigile. Vous l'allongerez par vos suggestions additionnelles.

Qu'est-ce qu'être patriote en 2010?

Voici tout d'abord une définition qui me plaît bien:

Définition de patriotisme:

Étymologie : du mot patrie vient du latin pater, père.
Le patriotisme est un sentiment partagé d'appartenance à un même pays, la patrie, sentiment qui en renforce l'unité sur la base de valeurs communes. Il conduit à ressentir de l'amour et de la fierté pour sa patrie. Le patriote est prêt à se dévouer ou à se battre pour elle afin d'en défendre les intérêts.

Avec le renouveau de l'affirmation identaire des Québécois qu'on sent renaître actuellement un peu partout vient la question: comment pouvons-nous manifester notre attachement à notre grande patrie quadriséculaire?

Quelques éléments qui me viennent comme ça:

- acheter québécois (produits, commerces, restaurants).

- passer ses vacances dans une région du Québec plutôt qu'outre-frontière.

- arborer un drapeau québécois dans sa cour.

- consommer la culture québécoise: spectacles, musique, théâtre, arts visuels, littérature, bd, danse, télé, journaux, revues, etc.

- parler à son entourage de la nécessité de se faire cadeau d'un pays bien mérité.

- écrire aux courriers du lecteur pour défendre la cause du Québec.

- chercher à améliorer la qualité de sa langue parlée et écrite. Reprendre les autres.

- avoir plus de 2 enfants pour la survivance.

- participer aux évènements à saveur nationaliste: la Saint-Jean, le Moulin à paroles, les évènements à caractère traditionnel tel les soirées de conte, les manifestations pacifiques pour défendre la cause du Québec.

- parler spontanément à nos voisins, aux gens qu'on rencontre sur les places publiques, aux caissières de magasin, aux gens assis à côté de nous, ce sont là LES NÔTRES, les gens du pays. Qu'on se rappelle la pub: "On est 6 millions, faut se parler".

- restreindre volontairement l'influence de l'extérieur au profit de ce qui est d'ici. Par exemple, ne pas se référer sans cesse à la France ou aux États-Unis ou en chercher l'approbation.
- répondre en français lorsqu'on nous aborde sur la rue.
- demander à être servi en français partout.


Et vous, aimable lecteur, comment traduisez-vous votre amour de la patrie québécoise au quotidien, votre foi en la réalisation de votre rêve?
Réjean Labrie, Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie823 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 815 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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7 commentaires

  • Réjean Labrie Répondre

    7 mai 2022

    J'ai rédigé une liste semblable en 2021, avec certaines variantes:


    Comment manifester concrètement son amour du pays



  • Archives de Vigile Répondre

    28 décembre 2009

    La patrie ne représente pas le père, mais LES pères. C'est à dire là où les ancêtres sont enterrés.
    Ce n'est donc pas la terre de sa naissance ni celle de son père, mais celle DES pères fondateurs du peuple auquel on appartient.
    La raison est qu'une nation où ethnie pour se former a besoin d'une fixité d'au moins plusieurs centaines d'années dans un environnement et une population homogène afin d'inscrire un carractère hormonal original.
    Ce n'est pas l'appartenance à un même pays, mais l'appartenance aux mêmes pères. Nous ne cesserions pas d'être des Québécois si nous quittions tous pour la planète Mars. Le Québec resterait la terre où sont enterrés nos pères.
    Nous portons le pays qui porte nos pères.
    La nation est organique.
    Partager un même pays ou État c'est une abstraction (une carte ou charte).

  • Archives de Vigile Répondre

    28 décembre 2009

    Merci pour votre texte
    Il y a du travail à faire :
    Bien accueillir les immigrants et respecter les minorités - avec le moins d'accomodement possible - pour qu'il s'intègre toutes et tous au Québec : notre pays et nation française d'Amérique.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 décembre 2009

    Texte très original Monsieur Labrie! Pour l'an 2010, je suggère aux nationalistes québécois de prendre une carte de membre du Parti Indépendantiste (PI) afin que nous cessions d'être pris en otage et d'être ridiculisés par les dirigeants péquistes que j'accuse d'être des fumistes qui sont complètement déconnectés de la réalité et très dépassés par les évènements politiques au Québec. Bonne Année 2010!
    André Gignac le 28-12-09

  • Archives de Vigile Répondre

    28 décembre 2009

    Parler de notre Histoire en d'autres temps qu'à la Saint-Jean; la raconter, afin que les nouvelles générations ne l'oublient pas.
    Vous verrez, vous serez surpris de l'intérêt qu'elle suscite.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 décembre 2009

    Faire sa généalogie. Retracer nos ancêtres au Québec et visiter les villages où ils sont nés et où ils ont vécu. Dans les documents officiels, on recueille des renseignements précieux qui nous les révèlent tout près de nous. Et nous nous surprenons à les aimer. Une passionnante recherche. Je vous le jure.

  • Gilles Bousquet Répondre

    28 décembre 2009

    Excellent texte M. Labrie, ce qui est suggéré est intéressant, pas forçant et très performant pour la pérennité de notre culture et du fait français au Québec. C'est la grâce que je nous souhaite aussi.