Québec Solidaire, un parti constitué pour détruire la clase moyenne canadienne-française

Vouloir imposer le néo-marxisme à une société dont l'IDH est l'un des plus élevés au monde ?

À qui intéresse cet anachronisme politique ?

Tribune libre 2010


« Mais, comme je le dis depuis fort longtemps…(même si je sais que ça vous choque un peu) une constitution élaborée démocratiquement devant et avec le peuple, créera un État bien plus à gauche que ce qui ne l'est actuellement ; ce qui ne fait pas du tout l'affaire partis néolibéraux comme le Parti québécois. » Christian Montmarquette
Lutter pour imposer un système politique anachronique au XXIème siècle comme essaie de véhiculer le « camarade » de Québec Solidaire ―c'est ainsi qu'il dénomme ses pairs idéologiques― qui a écrit le passage antérieurement cité, ne peut être que de la pure manipulation et de l'incongruence délibérée face à la réalité au Québec. Une fois de plus, Il convient de rappeler que le socialisme conduit toujours au communisme qui, inéluctablement, s'érige en institutionnalisant la misère afin de monopoliser le pouvoir politique, tel qu'il s'est avéré dans tous les régimes communistes dans l'histoire. Puisque cette façon de critiquer du « camarade », sans apporter autre solution socioéconomique collée à la réalité du présent siècle de dualismes politiques, religieux(1), économiques, technologiques, ethniques…, n'a d'autre objectif que de capter ceux qui sont à la recherche d'une opportunité d'avancement ‘'professionnel'' dans la politique ou désabusés « par écoeurement total »(2).
Le PQ n'est pas un parti néolibéral, ni socialiste, ni capitaliste, ni étapiste, sinon une organisation politique vouée à trouver constamment l'équilibre pragmatique entre les contraintes socioéconomiques dualistes de ce monde en constante évolution et les intérêts nationaux du Québec. C'est-à-dire, sans le Parti Québécois dans la vie socioéconomique et son absence de l'Assemblée Nationale, ce serait une catastrophe nationale et collective qui conduirait à l'abîme politique, la dépendance financière des capitaux étrangers et celle du savoir faire dans de multiples secteurs technologiques… En d'autres mots, il en résulterait un État dénationalisé qui s'avèrerait impuissant à défendre les intérêts nationaux, ce qui conduirait à nouveau à la situation de paupérisation collective et de marginalisation politique, comme c'était avant la Révolution tranquille.
Devant cette réalité, Québec Solidaire ne pourra s'imposer électoralement hors du Plateau ―Mercier est un phénomène électoral anachronique dû au multiculturalisme, au transfugisme ou à la trahison des indépendantistes envers le PQ―(2) puisqu'à chaque élection générale 95% de ceux qui vont voter rejettent l'option politique de cette organisation située au limbe de la réalité socioéconomique du XXIème siècle. De là résulte qu'entre 5 et 7 % des votes émis sur l'ensemble du Québec soit, élection après élection, le taux maximum que Québec Solidaire peut espérer en raison du rejet de l'idéologie que véhicule ce parti dépassé.
Si l'on ne veut pas se ranger du côté de l'indécence intellectuelle et de l'obstination stérile qui empruntent, dans la plupart des cas, des voies hors de la réalité des sociétés multi-complexes, comme celle qui constitue le Québec, il faudrait toutefois se rendre à l'évidence que le PQ est avant tout un patrimoine politique national et le moyen approprié pour réaliser la pleine souveraineté du Québec, sans perdre cet Indice de Développement Humain (IDH) que tant de luttes, travail, expatriations, intelligence politique et de sacrifices inhumains ont été consacrés depuis les premiers Réformistes canadiens-français, entre autres, pour faire du Québec l'une des nations les plus prospères et démocratiques du monde.
L'historien Éric Bédard, dans son livre Les Réformistes. Une génération canadienne-française au milieu du XIXème siècle, nous rappelle ceci :
« La génération patriote avait vécu d'espoirs, elle avait tenté de jeter les bases d'un monde nouveau ; la génération réformiste a été hantée par la débâcle militaire de 1837. Confrontée à l'Acte d'Union de 1840, alors synonyme d'assimilation, au début d'une vague d'émigration des Canadiens français vers les États-Unis et à des défis sociaux inédits, la génération réformiste du milieu du XIXème siècle a hérité d'un monde incertain. ‘'C'était avec une grande crainte, a écrit un leader réformiste, c'était presque avec désespoir que l'on se demandé ce qui allait advenir de tout ce qui nous était cher''. L'ambition des Étienne Parent, Louis Hyppolyte Lafontaine (…) n'a donc pas été d'esquisser les contours d'un autre monde possible. Elle a été beaucoup plus humble : préserver l'essentiel de ce qu'avaient légué les générations précédentes, faire du Canada français une nationalité bien de son temps ».
En définitive, Québec Solidaire appliquant le néo-marxisme au XXIème siècle, Il est à se demander comment ce parti qui adopte cet anachronisme politique s'avèrerait capable de continuer à préserver l'essentiel de ce que nous ont laissé tant de générations ayant lutté pour construire ce Québec moderne, démocratique et plein d'avenir, hors des idéologies aberrantes qui conduisent inévitablement à la fragmentation de la société, refoulant celle-ci vers une dynamique politique de balkanisation et de misère collective.
Jean-Louis Pérez
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1. Voici ce que Robert Mager nous rappelle concernant le rôle de la religion dans la société et son importance stratégique face à la dénationalisation culturelle du Québec que les promoteurs d'un laïcisme radical s'acharnent de réaliser pour faire place au multiculturalisme, tel que Québec Solidaire le promeut :
« … quand on considère l'histoire humaine dans sa globalité et l'humanité actuelle en sa diversité, on constate que la religion est un fait massif, puissant, structurant la société et la culture. Quoi que l'on pense de ce phénomène (est-il indépassable ? doit-il au contraire être dépassé ? n'est-ce pas ce qui se produit en Occident ?), il faut d'abord en reconnaître l'ampleur et la portée d'ensemble. La religion n'est pas une simple affaire de croyances et d'affiliation personnelles, comme plusieurs tendent à l'imaginer (…). En cela, notre situation s'apparente davantage à celle de l'Irlande, de l'Espagne et de la Pologne qu'à celle des autres provinces canadiennes et des États-Unis. Nous sommes également une « société distincte » par le lien particulier, historique, qui s'est créé entre le catholicisme et la nation canadienne-française ». Robert Mager (Professeur de théologie et de sciences religieuses, coauteur du livre Modernité et religion au Québec. Où en som
mes-nous ? ). Fragment extrait de l'article Robert Mager: «l'État québécois n'a jamais été religieux» (republié à Vigile.net).
2. Rappelons qu'Amir Khadir, le représentant de Mercier à l'Assemblée Nationale, est le seul député contraire à la présence du crucifix dans ce lieu. De plus, voici un exemple de transfugisme rapporté par M. Montmarquette qui se nomme « camarade » quand l'occasion se présente afin d'attirer ceux qui pourraient sympathiser avec cet anachronisme d'idéologie néo-marxiste véhiculée par Québec Solidaire :
[ Ce que veut le PQ, c'est la même chose que ce que veulent les libéraux, et même… les conservateurs :
« Le pouvoir, pour le pouvoir ! »
…disait mon vieux camarade et frère d'armes Pierre Boileau, ancien organisateur en chef péquiste dans Mercier et converti à la gauche et à Cliche par écoeurement total ].


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14 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2010

    À tous,
    Je cesser de répondre à Monsieur Pérez. Il me fait perdre temps et énergie. Il me harcèlera jusqu’à ce qu’il ait le dernier mot. Je le lui laisse donc tout de suite, ce dernier mot. Je ne crois pas les lecteurs assez bêtes pour accorder raison à celui qui veut avoir à tout prix, le mot de la fin…
    Monsieur Jacques A. Nadeau reflète mon sentiment lorsqu’il dit : « Il y a une telle quantité de lieux communs et de clichés dans le texte de M. Pérez que tenter d’y répondre sérieusement demanderait une somme de patience que je ne possède plus. »
    Michel

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    3 août 2010

    Monsieur Montmarquette,

    Étant entièrement d’accord avec l’avertissement de Franklin D. Roosevelt, je rappelle la citation :
    « La liberté dans une démocratie n’est pas assurée si le peuple tolère que la puissance privée grandisse au point qu’elle devienne plus forte que l’état démocratique lui-même ; ce qui, fondamentalement, est le fascisme. »
    Toutefois, le démocrate et réformiste impénitent que fut Roosevelt le font devenir le trente-deuxième président des États-Unis. De plus, il devient figure centrale du XXème siècle, œuvrant pour la démocratie, la paix et le progrès. Alors cet avertissement, il l’a donné lors d’une manifestation politique à l’endroit de la montée du nazisme financé par les grands groupes privés du secteur de la fabrication armements, ceux-ci voulant sortir de l’embargo imposé à l’Allemagne depuis le Traité de Versailles en 1919, qui fut imposé au cours de la conférence de Paix de Paris.
    Pourtant cet avertissement ne s’adressait pas aux groupes privés américains comme l’on essaie de nous faire croire, sinon indirectement à l’oligarchie allemande qui détournait la démocratie depuis 1933 afin de consolider le pouvoir d’Hitler. La suite de ces événements tragiques, barbares et exterminateurs, nous la connaissons : l’« empire USA » ―dénommés ainsi par les socialistes et les ingrats― libère l’Europe du fascisme et du communisme, laissant le reste du socialisme à la dérive ou converti en régime totalitaire tel qu’il fut et l’est encore aujourd’hui dans quelques pays.
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    3 août 2010

    Monsieur Labrie,
    Ce n'est pas moi qui invente les économies de guerres, les guerres du pétrole, le désastre de BP et la concentration indécente du capital.
    Lisez donc un peu..
    Ça vous ouvrira l'esprit.
    - CM
    «80% de la richesse mondiale est détenue par 15% de la population »
    - Ignatio Ramonet / Le monde diplomatique
    P.S.
    Quant à ma gueule…
    Je n’y peux rien..
    Je suis né avec.
    .

  • Réjean Labrie Répondre

    3 août 2010

    À M. Christian Montmarquette
    Vous dites:
    "La droite est partout, avec les déplorables résultats qu’on lui connait : guerres, misère, famines et désastres écologiques au niveau planétaire".
    Mais n'oubliez pas aussi d'inclure dans votre liste: le bogue de l'an 2000, le tremblement de terre à Haïti, le méga-succès/désastre des films Twilight et la fin du monde en 2012 selon le calendrier aztèque.
    M. Montmarquette, cher camarade, vous avec l'air bien sympathique en photo et bien sincère dans vos aspirations humanitaires de fraternité universelle, mais cela n'empêche pas qu'on puisse être dans les patates lorsqu'on adhère de trop près à toute forme d'idéologie. Cela devient vite de la purée indigeste... Méfiez-vous de vous-même!
    Réjean Labrie, de Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 août 2010

    Monsieur Pérez.
    S'il y a bien des «fabricants misère» et ce, autant au Québec que partout dans le monde, c'est bien la droite néolibérale omniprésente qui contrôle autant le politique que l'économique.
    À la limite, je ne sais pas de quoi vous vous plaigniez.
    La droite est partout, avec les déplorables résultats qu'on lui connait : guerres, misère, famines et désastres écologiques au niveau planétaire.
    Il est temps que la gauche ait droit au chapitre afin de montrer d'autres façons de faire. À moins, bien sûr, que vous ne souhaitiez l’existence que d’un seul parti et d’un seul courant de pensée…
    _______________________
    Christian Montmarquette
    Je vous laisse avec cette citation saisie ici même chez Vigile :
    «La liberté dans une démocratie n’est pas assurée si le peuple tolère que la puissance privée grandisse au point qu’elle devienne plus forte que l’état démocratique lui-même ; ce qui, fondamentalement, est le fascisme».

    - Roosevelt / avril 1938

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    2 août 2010

    Monsieur Rolland,
    Concernant vos « idées progressistes », vous manquez de perspectives et de réalisme. Veuillez lire attentivement le dernier paragraphe de votre commentaire dans lequel vous affirmez : « … nous étatiserions les banques pendant qu’elles sont en bonne santé financière, et non, lorsqu’elles sont en faillite, ou presque… ». M. Rolland, qui oserait étatiser les Caisses Populaires Desjardins ?, qui, à elles seules, contrôlent 55% du système financier au Québec. La CDPQ est étatisée et pourtant elle a subi une perte de 40G de dollars depuis que Jean Charest, le mercenaire politique d’Ottawa, a pris le contrôle de l’État en 2003.
    Pensez-vous qu’avec un gouvernement néo-marxiste au Québec, la corruption institutionnalisée, le saccage de ressources fiscales et économiques, les fonds nécessaires pour bien financer l’éducation, la santé, par exemples, seront solutionnés ?
    Vous rappelant l’étape du gouvernement socialiste avec François Mitterrand quand celui-ci avait gagné les élections en 1981 avec l’appui des communistes, il se mit à nationaliser le système financier français. Connaissez-vous le résultat de cette aberration politique et ses conséquences économiques qui l’obligèrent à faire quatre dévaluations du franc (1982, 1983 et 1986) ? Monsieur Rolland, s’il vous plaît, n’encourageons pas les fabricants de misère qui se donnent une manière de gouverner contraire à la liberté économique, tel le socialisme, ayant échoué partout où il a gouverné. Dans son parcours historique cette idéologie anachronique n’a réussi qu’à rendre la vie beaucoup plus difficile là où elle s’est imposée.
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2010

    Bonjour Monsieur Pérez,
    Ce que j’affirmais il y a quelques jours, en m’adressant à vous, reste vrai. Si vous relisez ce premier paragraphe écrit par moi, à votre intention, dans lequel je parle d’unir nos forces, vous me comprendrez mieux. Je dis : « … même si notre participation devait se faire, POUR VOUS, au sein d’un PARTI majeur indépendantiste de droite, et POUR MOI, au sein d’un PARTI indépendantiste de gauche, majeur aussi… » Je parle, comme vous pouvez le constater, de DEUX partis indépendantistes, un de gauche, et l’autre que j’ai qualifié de droite, mais que je vous laisse le soin de qualifier, puisque vous n’aimez pas que je le désigne sous cette appellation.
    Monsieur Montmarquette vous parle, dans son premier commentaire d’aujourd’hui, des divergences qu’il éprouve, à l’occasion, avec certaines prises de position de membres de son propre parti. Il en va de même dans tout parti politique, et c’est normal. Imaginez un peu, si, à l’intérieur d’un parti de gauche, il y a des divergences à aplanir… comment peut-on penser concilier la gauche et la droite à l’intérieur d’un même parti ?
    Pour cette raison, je pense que, pour le bien de la cause indépendantiste, il est préférable que les indépendantistes de gauche et de droite, ne cohabitent pas à l’intérieur d’un même parti. Les uns empêcheraient la croissance des autres. Pire, je pense que cette cohabitation, qui provoque des querelles et des dissensions dans le mouvement indépendantiste, entraîne l’affaiblissement du vote indépendantiste.
    Deux partis indépendantistes ratisseront chacun, à droite et à gauche, et ensemble, iront chercher plus de 50% du vote. Ils auront pour ennemis communs, les partis annexionnistes. Ensemble, le moment venu, ils pourront former un gouvernement de coalition, et forts de l’appui populaire obtenu, faire la déclaration unilatérale d’indépendance. Si vous êtes indépendantiste, vous comprendrez, que vous êtes plus près de moi politiquement, qu’un partisan de gauche qui serait annexionniste.
    Cela dit, je vous répète, comme je vous l’ai dit dans La démocratie ???, « la démocratie, partout dans le monde, avec le développement de la technologie, donc, des techniques de manipulation des électeurs, la démocratie… si elle a déjà existé, n’existe plus. » Alors, notre priorité doit être de dénoncer la propagande canadienne d’abord. Elle est plus facile à renverser que celle du capital. Ainsi, nous pourrons accéder à notre indépendance nationale.
    Ensuite viendra le temps de combattre la propagande du capital. Elle pourrait venir plus tôt qu’on pense. Un effondrement complet du système capitaliste entraînerait la disparition de la médiasserie, donc de sa propagande… et permettrait enfin, l’instauration de politiques progressistes.
    Je ne suis membre d’aucun parti politique, mais si vous me demandez ce que j’attends du progressisme, je vous citerai ce que je disais à Monsieur Tremblay, dans Gare au PQ quand ils en auront assez… :
    « Pour moi, être de gauche, être socialiste, au Québec, veut dire favoriser une plus grande intervention de l’État. L’État, plutôt, comme cela se fait trop souvent, d’étatiser un secteur économique déficitaire pour les entrepreneurs, le conserver jusqu’à ce qu’il atteigne la rentabilité, puis le remettre au privé, devrait, au contraire, nationaliser des secteurs payants, et les conserver. Ainsi, nous étatiserions les banques pendant qu’elles sont en bonne santé financière, et non, lorsqu’elles sont en faillite, ou presque… Et, pas question de laisser au privé, des domaines comme la Santé et l’Éducation. »
    Michel

  • Jacques A. Nadeau Répondre

    2 août 2010

    Il y a une telle quantité de lieux communs et de clichés dans le texte de M. Pérez que tenter d'y répondre sérieusement demanderait une somme de patience que je ne possède plus. J'aimerais cependant rappeler qu'un des premiers enseignements que l'on dispense aux étudiants en politique comparée (un champs d'étude en science politique) est qu'il y a trois principaux conflits dans les sociétés occidentales qui peuvent ralentir, sinon arrêter, le développement de celles-ci. Et il ne s'agit pas que de développement économique. Ces conflits sont la langue, la religion et la race (l'ethnie). Bien sur que ces conflits ne peuvent ni être réglés tous en même temps ni pour l'éternité. Mais plus ils s'estompent plus une société peut progresser rapidement.
    Le problème avec le PQ d'aujourd'hui est qu'il a été saisi et détourné par quelques personnes dont l'ordre du jour se résume à peu près à reprendre et à redistribuer à des Québécois francophone de souche le plus grand nombre possible de leviers économiques afin d'en faire profiter un petit nombre de leurs concitoyens. Pour ce petit nombre de futurs nantis la seule manière «réaliste et moderne» de faire progresser la société Québécoise est de conduire les affaires de l'État Québécois en fonction du principe qui voudrait que «quand l'économie va, tout va». La langue, la religion et peut-être aussi l'ethnie (ce que l'on nommait la race auparavant) ne deviennent alors que des moyens opportuns pour mobiliser le plus grand nombre possible de citoyens. C'est en chauffant les émotions jusqu'aux bureaux de vote que l'on espère pouvoir remplacer un petit nombre de nantis par un autre. Mais bien de chez nous cette fois! Nous ne serions donc pas plus proche des intérêts de la «classe moyenne canadienne française» que maintenant.
    Pour ce qui est du commentaire au sujet de Daniel Turp, je le trouve bien injuste. Je réside dans Mercier depuis très longtemps et j'ai toujours voté PQ sauf aux dernières élections. Je ne connais personne parmi mes voisins qui ait manifesté de haine à l'égard de M. Turp. Même lorsqu'ils s'apprêtaient à voter massivement pour QS. Comme tous mes voisins, je considère que M. Turp est sympathique, aimable et très respectable à la fois comme personne, comme ex-député et comme universitaire compétent. Tout ceux et celles qui ont travaillé pour une organisation électorale savent bien qu'un candidat, même vedette, peut difficilement faire pencher la balance du côté de son parti pour plus de 3% à 4%. Si le PQ n'a pas réussi à obtenir plus de vote dans Mercier en 2008, ce n'est pas la faute de M. Turp.
    Jacques A Nadeau
    Montréal

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2010

    Daniel Turp a une licence en droit (LL.L.) de l'Université de Sherbrooke (1977) et une maîtrise en droit (LL.M.) à l'Université de Montréal (1978). Il obtient un Diploma in International Law (Dipl. Int'l Law) à l'Université de Cambridge ainsi qu'un Diplôme d'études approfondies (D.E.A) et un Doctorat d'État en droit à l'Université de droit, d'économie et de sciences sociales de Paris (Paris II). Il obtient le Diplôme de l'Académie de droit international de La Haye et devient le premier Québécois titulaire de ce diplôme.
    Daniel Turp a commencé sa carrière comme professeur à l'Université de Montréal en 1982 et y détient le statut de professeur titulaire. Il a également enseigné le droit à l'Université de Paris-Nanterre (Paris X), à l'Université Jean-Moulin (Lyon III), à l'Université de Paris-Sud (Paris XI) et à l'Université libre de Bruxelles. Il a fait cours à l'Institut international des droits de l'homme de Strasbourg (1988) et a été directeur d'études (1995) et professeur (2005) à l'Académie de droit international de La Haye.
    Il a agi comme consultant en matière de droit international des droits fondamentaux pour le ministère des Affaires extérieures du Canada, l'Agence canadienne de développement international (ACDI) et l'Institut canadien du Service extérieur.
    Il a plaidé dans l'affaire relative aux prisonniers de Guantanamo au Palais de Justice de Montréal le 21 février 2003.
    Daniel Turp s'engage dans le Bloc québécois, devenant le président de la commission politique du parti lors du premier mandat de Lucien Bouchard. Il est défait dans la circonscription de Papineau-Saint-Michel lors d'une élection partielle en 1996, mais il est élu, l'année suivante, lors de l' élections de 1997, dans la circonscription de Beauharnois-Salaberry. Il est défait lors de l'élection suivante en 2000¬.
    Lors de l'élection générale québécoise de 2003, il passe au Parti québécois et est élu député de la circonscription électorale de Mercier. Daniel Turp a été réélu député de Mercier lors des élections provinciales 2007. Lors de l'élection générale québécoise de 2008, il fut défait par le co-chef de Québec solidaire, Amir Khadir m.d.
    Cet homme super brillant a été élu vice-président du Parti Québécois et président de sa Commission politique lors d'un Conseil national le 6 février 2009.
    [ Les bonzes du PQ le considère moins dangereux dans cette fonction que comme député.Ils peuvent mieux le contrôler.M.Turp et Mme Marois ne partage pas la même vision du Québec dans la fédération monarchique du Canada,elle autonomiste et lui indépendantiste.Il sait que Mme Marois ne sera pas éternel à la chefferie.Il sait qu’il pourra,alors,avoir plus d’influence sur les orientations du PQ ].
    La majorité des électeurs de Mercier est encore un portrait des personnages littéraires du monde de Tremblay.
    En 2005, Il signe le manifeste «Pour un Québec solidaire» avec Françoise David, Amir Khadir, Steven Guilbault, François Saillant et autres.
    « Pour un Québec solidaire » est un manifeste à tendance progressiste publié le 1er novembre 2005 au Québec en guise de réponse au « Manifeste pour un Québec lucide ». Il remet en cause les conclusions jugées alarmistes du manifeste dit "lucide" notamment en ce qui a trait au fardeau de la dette, de la faible natalité, de la concurrence économique asiatique et du vieillissement de la population. Sans pour autant réfuter l'existence de ces problèmes, les signataires proposent une vision plus sociale, écologiste et altermondialiste des enjeux. Ils jugent que le problème est la mauvaise répartition de la richesse plutôt que sa création. [Création de la richesse dans le message Marois juin 2010].
    Source ; Wikipédia

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    2 août 2010

    Réponses à Messieurs JP. Tellier et M. Rolland
    M. Tellier,
    Vous écrivez sans le moindre scrupule et sans aucun respect pour Monsieur Daniel Turp :
    « Je rappel,qu’à l’élection provinciale de décembre 2008 dans le comté de Mercier,les organisations PQ et Libéral ont fait une alliance stratégique avec le candidat de Québec Solidaire pour éliminer définitivement le candidat péquiste fortement haïs… »
    Ce que vous affirmer ne tient qu’à la manipulation pour dévier l’objectif politique et la raison d’être de Québec Solidaire. L’ex député de Mercier, Daniel Turp, aujourd’hui Vice-président et président de la commission politique du Parti Québécois, avait perdu le comté de Mercier par une campagne électorale inadéquate et par l’ingratitude de plusieurs responsables du PQ qui avaient appuyé Amir Khadir pour se venger de Pauline Marois.
    Le résultat électoral dans cette circonscription ne laisse aucun doute de cette perte politique pour le PQ : M. Khadir, 8 861 votes (38,06 %) ; M. Turp, 7 989 (34,32 %) une différence de 872 voix. Alors, votre affirmation « … les organisations PQ et Libéral ont fait une alliance stratégique avec le candidat de Québec Solidaire pour éliminer définitivement le candidat péquiste fortement haïs… », est tout simplement un mensonge et une insulte à l’intelligence que vous vous faites vous-même, ainsi qu’aux lecteurs de Vigile qui s’attendent à ce que les articles, commentaires et informations écrits ou donnés par les intervenants, soient les plus exacts et véridiques afin de faire de Vigile.net une référence informative de qualité.
    Même avec toute la propagande faite autour de Québec Solidaire comptant sur la connivence des intérêts pro-fédéralistes pour diminuer la portée politique du PQ concernant la réalisation de l’indépendance du Québec, brisant ainsi le bipartisme comme ils l’ont fait avec l’ADQ, le comté de Mercier sera récupéré par le PQ aux prochaines élections, démentant ainsi vos affirmations insensées et irrespectueuses.
    ***
    M. Rolland
    Vous affirmiez il y a quelques jours, vous référant à moi :
    « Comme vous l’avez constaté par la teneur de mes écrits, je penche… pas mal à gauche, et moi, je vous situerais à droite. Pourtant, dans le combat pour l’indépendance du Québec, même si notre participation devait se faire, pour vous, au sein d’un parti majeur indépendantiste de droite, et pour moi, au sein d’un parti indépendantiste de gauche, majeur aussi, le moment venu, nous unirions nos forces pour faire triompher l’indépendance du Québec. Tous les deux, il me semble, éprouvons à l’égard de l’occupant canadien, les mêmes sentiments. ».
    Et maintenant vous écrivez :
    « Je me permettrai d’ajouter que l’expérience démontre que la gauche et la droite ne peuvent pas cohabiter dans un même parti, puisque la droite, le conservatisme, n’ayant aucun respect pour les idées progressistes… ».
    Monsieur Rolland, si « … la gauche et la droite ne peuvent pas cohabiter dans un même parti… », comment osez-vous me proposer que « … le moment venu, nous unirions nos forces pour faire triompher l’indépendance du Québec… ».
    L’indépendance du Québec ne se fera jamais au profit de la gauche radicale ―néo-marxiste― ni en acceptant des « idées progressistes » telles que celles véhiculées par Québec solidaires ou autre parti prônant des mesures politiques et socioéconomiques contraires à l’évolution de la société qui a forgé le Québec moderne et prospère dont nous jouissons tous aujourd’hui. Puisque même le plus pauvre des pauvres jouit d’une protection sociale et démocratique qu’il peut, en tout temps, se prévaloir librement pour pouvoir sortir de son état précaire. Cette protection sociale et de droit démocratique inaliénable, dont jouit le plus pauvre des pauvres au Québec, sont des garanties sociopolitiques qu’aucun régime socialiste dans l’histoire n’a pu concéder à l’ensemble de la société faisant partie de ce régime anachronique.
    En terminant, voudriez-vous Monsieur Rolland, nous donner quelques « idées progressistes » concernant l’économie, le système financier et le domaine technologique en tenant compte du libre marché dont le Québec fait partie en étant lié intrinsèquement par son processus historique et son appartenance au monde démocratique.
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2010

    J'ajouterai pour Monsieur Pérez,
    Loin que de vouloir souhaiter la destruction de la classe moyenne, que c'est plutôt «le contraire» qui est l'espoir de Québec Solidaire, dont l'idéal serait d'amenuiser les inégalités entre les deux pôles économiques les plus extrêmes des classes sociales.
    C'est-à-dire : Les trop riches et les trop pauvres.
    Une société idéale ne serait-elle pas une société où tous pourraient vivre dignement sans être ni dans la misère, ni dans une gênante opulence...
    Christian Montmarquette
    .

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2010

    Monsieur Pérez,
    J’utilise le terme «camarade» pour me permettre d’afficher ma solidarité malgré des divergences que j’éprouve à l'occasion avec certaines prises de positions de nos propres membres.
    Je l’utilise aussi pour démonter ma complicité, mon respect et mon affection envers d’autres membres avec qui je me suis battu pour des causes, selon mes convictions, on ne peut plus nobles, comme la justice sociale, la lutte à la pauvreté ou l’amélioration de notre système démocratique.
    Selon ma perception, ce terme comporte l’avantage d’amenuiser les inégalités à l’intérieur même de notre parti.
    Ainsi pour moi, les présidents d’assemblées, les secrétaires, les porte-parole, les candidats sont tous et toutes des camarades.
    C’est tout simplement dans notre culture politique, un peu de la même manière que le PQ appelle à l’occasion certains des siens : des patriotes et ne fait de moi en rien un communiste.
    À Monsieur Tellier,
    Je ne savais pas que Daniel Turp suscitait autant de controverses et d’inimitiés ; j’aimerais bien que vous m’expliquiez pourquoi.
    Mais, en ce qui concerne une éventuelle fusion de QS avec le PQ, je crois que c’est bien illusoire, car la gauche a bien donnée tout ce qu’elle pouvait de l’intérieur, mais sans effet.
    En fait, de la manière dont le PQ, s’est comporté, nous pourrions presque dire qu’il nous a lui-même foutus à la porte ; manœuvrant de manière à pas avoir à porter l’odieux de l’avoir dit nommément, mais en méprisant dans les faits notre propre système social et les classes les plus pauvres de notre société.
    Le fait que Québec Solidaire soit désormais sur l’échiquier politique ne fait même pas pencher le PQ plus à gauche. Au contraire, la situation est même pire, le PQ courtisan sans cesse les appuis droitistes des adéquistes.
    Je remercie Monsieur Rolland de son appui et tiens à lui dire combien j’apprécie sa lucidité de manière générale, et ici même, quand il relève à raison que la gauche et la droite on généralement des approches irréconciliables.
    J’avais d’ailleurs déjà publié un article au sujet de cette promiscuité politique et titré : « L’alliance barbare» ; un papier qui tentait d’expliquer combien une telle association aussi hétérogène dans parti de coalition comme le PQ ne pouvait tenir éternellement.
    Ce texte mettait en relief combien il peut être tout aussi aliénant pour un militant indépendantiste de joindre un parti fédéraliste, que pour un militant de gauche d’être à la remorque d’un parti de droite comme le PQ l'est au fil des ans devenu.
    Christian Montmarquette
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    1 août 2010

    « Mais, comme je le dis depuis fort longtemps…(même si je sais que ça vous choque un peu) une constitution élaborée démocratiquement devant et avec le peuple, créera un État bien plus à gauche que ce qui ne l’est actuellement ; ce qui ne fait pas du tout l’affaire partis néolibéraux comme le Parti québécois. » Christian Montmarquette
    Je tiens à donner mon appui à cette citation de Christian Montmarquette. Un parti vraiment démocratique sera doté d'un programme construit par ses membres, au fil des congrès. Les dirigeants seront les porte-parole des membres, les exécutants des résolutions adoptées en congrès. En ce sens, il va de soi qu'un parti démocratique devienne un parti de gauche puisqu'il reflétera la volonté des classes pauvre et moyenne qui forment la majorité de la population.
    Bref, un parti démocratique est tout le contraire du Parti québécois, qui, depuis sa fondation, n'a pas cessé de s'éloigner des classes pauvre et moyenne. Dirigé, depuis toujours, sauf l'intermède Parizeau (et encore...), par une clique qui ne respecte pas la volonté de ses membres, ce parti a souvent mis de côté les résolutions adoptées en congrès, comme l'étude de M. Pierre Cloutier, "L'accession à l'indépendance et le Parti québécois", en fait foi.
    Je me permettrai d'ajouter que l'expérience démontre que la gauche et la droite ne peuvent pas cohabiter dans un même parti, puisque la droite, le conservatisme, n'ayant aucun respect pour les idées progressistes ; sitôt majoritaire, prétendant refuser les étiquettes, exigera, appuyée par la médiasserie, la mise en place d'un programme modéré, réaliste, lucide... au bonheur du capital et de l'occupant canadien.
    Michel Rolland

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    1 août 2010

    Je rappel,qu'à l'élection provinciale de décembre 2008 dans le comté de Mercier,les organisations PQ et Libéral ont fait une alliance stratégique avec le candidat de Québec Solidaire pour éliminer définitivement le candidat péquiste fortement haïs dans la circonscription qui se représentait contre la volonté des instances nationales du PQ.
    Maintenant,le député médecin de Québec Solidaire est devenu connu et très aimé.Il sera indélogeable à la prochaine élection québécoise.
    Dans son texte en jargon intello,M.Pérez a tort de baver sur Québec Solidaire.Ce parti a de bonnes idées.J'aimerais une fusion avec le PQ.