http://www.vigile.net/Reponse-de-Pauline-Marois-a-la
Franchement, ne vous est-il pas venu à l’esprit une seule seconde de suggérer que la seule manière de se payer la gratuité scolaire de la maternelle au doctorat est d’arrêter de dépenser notre argent dans la monstrueuse structure organisationnelle fédérale qui nous coûte la peau des fesses ? D’arrêter de jeter nos impôts dans la poubelle bitumineuse anglo-saxonne qui, sans doute, les gère mieux que nous-mêmes ? L’éducation de nos enfants ne vaut-elle pas mieux que les beaux petits navires de guerre qui seront construits hors de nos frontières à coup de milliards ?
On viendra nous dire ensuite que les péquistes sont les seuls à porter le flambeau de l’indépendance. Mon œil ! Il faut parler des vraies affaires, M. Barberis-Gervais. En réalité les vraies affaires ont toutes un rapport intime avec l’indépendance. Après tant d’année de mollasserie et d’abdication, faut-il vous réapprendre à penser en vrai indépendantiste ? Faut-il vous rééduquer ou êtes-vous devenu, sans vous l’avouer, un crypto-fédéraliste ? En tout cas, je m’attriste d’être obligé de souligner la dégénérescence de votre discours soi-disant chouverainiste. Parole de bedeau et de pleutre, voilà ce que j’en pense.
Vous rendez-vous compte que vous en êtes réduit à parler de "moyenne canadienne" ? Qui va payer pour les universités si nous continuons à nous faire déplumer par le ROC ? Je ne vois aucun mot sur la souveraineté dans votre intervention. Y croyez-vous encore ? Bien sûr, j’oubliais que dans votre optique mollassonne de péquiste la seule solution, la seule vision d’avenir pour le Québec passe par la bonne gestion provinciale comme l’ont si bien pratiqué en leur temps les "SAGES anciens ministres libéraux Claude Castonguay et Jean Cournoyer".
Faut le faire !