Je ne peux pas appuyer la farce politique de Pauline Marois

Tribune libre 2012


Pour une troisième fois, je viens de lire le livre de Me Pierre Cloutier
Indépendance – Le PQ a trahi ses militants, publié aux Éditions Schneider,
en janvier 2012. Je vais sans doute le relire une quatrième fois.
Ce livre est un condensé exceptionnel des longs et répétitifs détournements
de la cause indépendantiste portée par un parti qui n’en a fait que
rarement la pierre d’angle de son édifice politique.
Ce livre retrace les méandres, les détours, les zigzags, les ruses, les
subterfuges, les faux-fuyants d’un parti qui se pavane sous l’étiquette
souverainiste alors qu’il n’en est que le porte étendard délavé, blême,
quasi inexistant dans la présente campagne électorale.
Le tout a commencé avec l’avalement des partis et des mouvements
indépendantistes de la fin des années soixante. L’opération se perpétue
aujourd’hui. Le PQ vit avec la même tentative d’éliminer ou de faire
disparaître tout ce qui sort de l’orthodoxie confédéraliste du PQ. Le PQ
devait rassembler les factions indépendantistes. Force est de constater, 41
ans plus tard, qu’il a, à nouveau, engendrer la division. Et il s’en étonne
par-dessus le marché.
Pour perpétuer son profond flou politique, le parti de René Lévesque
utilisa les périphrases, les circonlocutions, les invitations à ne pas
diviser le vote «souverainiste» afin de se faire élire lors d’un scrutin
général. Le PQ 2012 lance à nouveau une supplication adressée aux
indépendantistes afin qu’ils se joignent aux nationalistes mous, arborant
l’étiquette de «gouvernance souverainiste» qui n’est, en fait, que
l’autonomie au rabais du régime Duplessis.
J’ai fait deux élections sur le seul thème de l’indépendance nationale du
Québec. L’élection de 1970 et l’élection de 1973. Puis, réalisant que le
parti québécois n’avait qu’un vernis indépendantiste, j’ai quitté la barque
pour errer pendant longtemps sur la mer, ne plus savoir quel bateau
emprunté pour naviguer à bon port.
Contrairement à ce que certains disent ou écrivent sur les sites internet,
je n’ai jamais été rejeté par le parti de René Lévesque. Dans son livre,
Attendez que je me rappelle, René Lévesque mentionne qu’en 1976, le
candidat pressenti (c’était moi) avait fait faux bond à la dernière minute
et que le parti avait envoyé, en urgence, Yves Bérubé, résidant à Québec.
Je vous épargne les détails. J’en retiens un seul : les instances du parti
de ma circonscription n’étaient pas emballées par une troisième tentative
de me faire élire. J’étais à leurs yeux trop «séparatiste» et je faisais
peur au monde. Aujourd’hui, les instances du PQ ne font plus peur au monde.
Les électeurs savent qu’elles ne feront jamais l’indépendance du Québec.
Je m’inspire ici du très beau livre de Me Cloutier pour la suite et j’y
glisse quelques commentaires. Certains lecteurs trouveront quelque chose à
redire. Je me limite à l’essentiel. On ne peut pas tout dire dans un court
article.
Les premiers congrès du PQ auxquels j’ai participé furent très vagues face
à l’indépendance nationale. Il y eut bien les irréductibles qui voulaient
en parler, en discuter plus longuement et largement, mais ceux-ci, s’ils se
manifestaient un peur fort dans les congrès, étaient vite replacés dans la
ligne de l’orthodoxie officielle lorsque Lévesque se pointait au micro.
Le quatrième congrès national (j’y étais) précisa que le PQ visait non plus
l’accession du Québec à la souveraineté, mais sa réalisation. De toute
évidence, les précisions étaient absentes quant à la façon de procéder pour
la réaliser. J’ai fait une élection en 1970 et une deuxième élection en
1973 en promettant aux électeurs que si le parti était élu avec une
majorité des voix et une majorité des sièges, l’Assemblée nationale
s’arrogeait le DROIT de proclamer l’indépendance du Québec, suivi d’un
référendum sur un projet de constitution. À l’élection du 29 octobre 1973,
je décrochai environ 38 % du vote populaire avec cette thèse claire comme
de l’eau de roche et j’ai passé à un cheveu d’être élu dans ma
circonscription. 29 discours en 21 jours. Du direct avant le temps. Pas du
«direct» interprété par des journalistes qui interprètent ce qu’ils ont
suivi plus ou moins distraitement en direct.
Une semaine avant le scrutin de 1973, le PQ expédia une carte de rappel où
il demandait aux électeurs de voter le 29 octobre pour un «bon
gouvernement» et qu’un référendum sur la souveraineté aura lieu en 1975.
Une telle façon de faire violait le programme et les statuts du parti. Mais
déjà, on commençait à se foutre royalement de ce que les militants
décidaient. Je n’ai pas encouragé la distribution de ce carton de fin de
campagne. Je m’étais époumoné à dire pendant deux campagnes électorales que
Québec ne pouvait pas se doter d’un bon gouvernement dans le régime
fédéral, voici, qu’à la fin d’une campagne, on m’invite à distribuer dans
tous les foyers, un carton qui promet l’inverse. Première incohérence.
Le congrès de 1975 peut-être appelé le congrès de l’ambiguïté. L’objectif
du PQ ne change pas : il veut réaliser la souveraineté du Québec. Elle doit
se faire suite à l’élection du parti, mais on ajoute qu’une fois élu, le
parti votera une loi exigeant le rapatriement de tous les pouvoirs et qu’en
cas de refus d’Ottawa, le gouvernement demandera, par voie référendaire,
l’appui de la population pour sanctionner sa démarche. C’est à ce moment
que j’ai décroché du PQ. On ne peut pas dire qu’on prend telle voie, d’une
part, et d’autre part, qu’on en propose une autre. On ne pouvait pas dire :
élisez-moi comme bon gouvernement et ensuite je vous demanderai si vous
êtes en accord avec mes négociations d’une part, et d’autre part, accepter
dans le programme de faire une élection référendaire. Les contradictions
continuent donc à se multiplier.
L’élection du gouvernement péquiste de 1976 se fera bien plus contre le
gouvernement corrompu de Robert Bourassa que sur le thème de la
souveraineté. René Lévesque, sans gêne, mettra une deuxième fois le
programme de son propre parti au frigidaire et demandera au peuple d’élire
son équipe afin d’être un bon gouvernement «provincial». Il promettait la
tenue d’un référendum, lors de son mandat, sans préciser le moment et la
question.
Le 6e congrès du PQ (1978) consomme la fracture du PQ avec tout ce qui
avait été démocratiquement voté antérieurement. Ce que j’avais défendu deux
fois (1970 et 1973) disparaît complètement du programme officiel du parti
de Lévesque. Il n’est plus question de réaliser l’indépendance du Québec
par une élection référendaire. Si celle-ci doit se réaliser, elle ne se
fera pas voie référendaire. Le gouvernement jugera le moment opportun (ça
ressemble passablement au discours paulinien actuel !)
Le 7e congrès du PQ se tien un an avant le référendum de 1980. Le PQ veut
toujours réaliser la souveraineté, mais propose une association économique
avec le reste du Canada, pour calmer les peurs des opposants. La question
référendaire de 1980 s’inspire de cette position, mais s’écarte, une fois
de plus, du programme officiel du parti. La question ne porte pas sur la
souveraineté du Québec. La question (qui peut la dire par cœur ? même ceux
qui l’ont écrite…) porte sur un mandat de négociation avec le gouvernement
fédéral. La question ne mentionne pas le fait qu’avec un OUI en mains, le
gouvernement de Québec peut «exiger le rapatriement de tous les pouvoirs
inhérent à un État souverain». La question demande la permission de
négocier et rassure tout le monde qu’un autre référendum sera tenu
ultérieurement pour approuver ou désapprouver les négociations. De plus -
allez lire le programme de juin 1979 -, il n’est nullement question de ce
2e référendum promis par Lévesque, suite aux éventuelles négociations.
Mais, au fait, avec quel statut le Québec allait-il négocier avec Ottawa?
Évidemment, avec le statut d’une province. Comment une province, membre
d’un pays souverain, aurait-elle pu négocier, d’égal à égal, avec un pays
souverain? Trudeau donna la réponse : faites d’abord votre indépendance et
vous viendrez négocier ensuite, d’égal à égal.
Le 8e congrès (1981) sème la pagaille dans le parti. Une des propositions
demande le retour aux différents programmes d’avant 1978, lequel stipulait
que lorsque les Québécois auront donné à leur gouvernement une majorité de
sièges en faveur de la souveraineté, le gouvernement pourrait procéder pour
réaliser l’indépendance nationale. La deuxième proposition suggère, et
c’est la logique même, que le Québec, une fois indépendant, offre une
association économique avec le reste du Canada. C’est la controverse d’une
souveraineté avec le trait d’union ou sans le trait d’union. René Lévesque
menace de démissionner. Il organise un «renérendum» et convoque un congrès
spécial en 1982. Il exige que l’on réintègre le référendum dans le
programme sans aller jusqu’à demander que la souveraineté soit liée à
l’association.
Le congrès accepte que les prochaines élections générales portent
principalement sur la souveraineté du Québec (ce qui n’est plus le cas
depuis Lucien Bouchard). Que le gouvernement de Québec mette en marche le
processus de la souveraineté dès que la population lui en aura donné le
mandat.
En 1984, René Lévesque propose le beau risque et la mise en veilleuse de
l’option souverainiste. Plusieurs ministres et députés (Parizeau, Laurin,
etc.) quittent. C’est la fin du régime Lévesque.
Le 9e congrès (1984) marque un retour marqué aux sources. L’assemblée
adopte la démarche suivante : la prochaine campagne portera principalement
sur la souveraineté. Une majorité des suffrages exprimés en faveur du PQ
suffira pour procéder à la déclaration d’indépendance. Si jamais le PQ
n’obtient qu’une majorité de siège, il devra, ultérieurement, essayer de
reprendre le pouvoir avec, à la fois une majorité de sièges et une majorité
des voix. C’est le retour à l’élection référendaire de…1973. C’est ce que
j’ai TOUJOURS défendu.
Le 10e congrès (1987) garde toujours l’objectif de réaliser la souveraineté
du Québec, mais, suite au «beau risque» de René Lévesque, le parti,
ébranler par le départ des «purs et durs» tente de reprendre l’initiative
et de tenter de faire progresser le Québec vers sa souveraineté. C’est la
démarche de l’affirmation nationale. C’est la démarche actuelle de Pauline
Marois. Elle veut défendre les intérêts du Québec et au lieu de parler
«d’autonomie provinciale» elle utilise une expression fort ambiguë – ce
n’est pas la première fois, remarquez bien !) de «gouvernance
souverainiste». Comment peut-on gouverner souverainement quand…on n’est pas
souverain?
Pierre-Marc Johnson incarne cette vision autonomiste. Il marche dans les
pas de Duplessis, en réclamant plus de pouvoirs pour le Québec, en marquant
davantage le caractère distinct du Québec, en donnant aux Québécois une
constitution où les valeurs et les grands principes auxquels les Québécois
sont attachés. C’est le programme politique actuel de Pauline Marois.
Le 11e congrès du PQ (1989) marque l’arrivée de Jacques Parizeau, le retour
des «purs et durs» et le retrait des «affirmationnistes». Le Congrès
mentionne que l’accession à la souveraineté se fera par voie de
négociations avec le gouvernement fédéral dans le but de «rapatrier tous
les pouvoirs, la plénitude des pouvoirs» d’un État indépendant.
Parizeau est élu le 12 septembre 1994. Un an auparavant, il mentionne qu’il
y aura un référendum sur la souveraineté du Québec et la question sera
simple et courte : «Acceptez-vous que le Québec devienne souverain en date
de…?» OUI ou NON ? Le texte officiel de la question proposée au référendum
de 1995 s’étire et est loin d’être ce qu’avait suggéré l’ancien premier
ministre. Élu, le gouvernement ne fait pas adopter, comme prévu, par
l’Assemblée nationale une déclaration solennelle qui affirme la volonté du
gouvernement d’accéder à la souveraineté du Québec, mais il s’allie avec
Lucien Bouchard (Bloc québécois) et Mario Dumont (ADQ) afin d’offrir, dans
la question référendaire, un projet de partenariat économique et POLITIQUE.
La question référendaire est donc modifiée. Elle comporte deux éléments :
souveraineté et association qui, dans le cas présent, portent le nom de
souveraineté partenariat. C’est le retour à la souveraineté-association.
Les citoyens et citoyennes du Québec votent donc le 30 octobre 1995. Le
libellé de la question est la suivante : «Acceptez-vous que le Québec
devienne souverain, APRÈS (c’est moi qui souligne) avoir formellement
offert au Canada un nouveau partenariat économique et politique, dans le
cadre du projet de loi sur l’avenir du Québec, et de l’entente du 12 juin
1995? Juste en passant, je vous fais remarquer la préposition APRÈS. Un
ancien premier ministre du Québec m’a déjà dit que c’était écrit AVANT. Et
ben, non ! C’était bien écrit APRÈS… Mais, après quoi? Des négociations?
Mais avec quel statut? Celui d’une province. On revient ici à la position
de Trudeau en 1980. «Faites d’abord votre indépendance et vous viendrez
négocier …après ».
Je passe sous silence le 13e et 14e congrès. En 2003, Bernard Landry fait
campagne sous le thème «Restons forts». Il parle des 25 priorités pour son
futur gouvernement. La première est la conciliation travail-famille. Sur
une feuille 8 ½ X 11, il aligne les 24 autres. Vous souvenez-vous où
l’ancien premier ministre avait placé la souveraineté du Québec? Je vous
donne la réponse pour sauver du temps : au 25e carreau. La souveraineté,
sur papier, placée au rancart. Et dire que ces gens-là se tapent sur la
cuisse pour nous dire qu’ils sont indépendantistes.
Vous connaissez la suite. Le PQ est défait par les libéraux. En juin 2005,
après une longue «saison des Idées», les militants se réunissent en congrès
général à Québec. Le PQ s’engage à présenter à la prochaine élection un
«projet de pays». C’est un virage radical. La souveraineté doit devenir
l’enjeu de la prochaine élection. Enfin, une véritable plate-forme
indépendantiste.
Bernard Landy démissionne en plein congrès pour les raisons que vous savez.
André Boiclair lui succède le 15 novembre 2005. L’élection suit le 26 mars
2007. Boisclair met à la poubelle le programme «Projet de pays» et suit sa
«feuille de route». Il prend le champ, lui et son parti. Seulement neuf
députés sont élus. Boisclair démissionne. Depuis ce temps, le «projet de
pays» dort sur les tablettes du parti qui se dit porteur du futur pays à
naître.
Pauline Marois, après avoir quitté l’Assemblée nationale avec une bonne
prime de séparation, revient et prend les rênes du parti de René Lévesque.
En mars 2008, sans passer par un Congrès général qui seul, selon les
statuts du parti, peut changer le programme, fait adopter par le Conseil
national quelque chose de tragique et qui va directement à l’encontre du
chapitre I, 2 et 3 votés lors du Congrès de Québec, en 2005.
Avec Pauline Marois, à la barre du PQ, il ne s’agit plus de réaliser la
souveraineté du Québec, mais de faire progresser le Québec jusqu’à son
accession au statut de pays».
Le «projet de pays» tombe dans l’oubli et est remplacé par une expression
(je le redis !) fort ambiguë, celle de «la gouvernance souverainiste».
L’obligation, comme c’était écrit dans le programme de 2005, de présenter à
l’électorat un projet de pays est suspendue. Toute la démarche de Pauline
Marois est en rupture avec les statuts de son propre parti qui stipule
(voir Statuts du parti, paragraphe 106 a), qu’un conseil national ne peut
jamais défaire ce qui a été voté par un Congrès général. Il peut le
préciser, le compléter, mais NE JAMAIS le changer.
Celle qui se promène dans tout le Québec, se présentant comme étant la
championne de la démocratie, a violé et viole toujours les règles
fondamentales de sa propre formation politique. Si vous prenez le temps de
relire la plate-forme «affirmationniste» de Pierre-Marc Johnson (1987) vous
allez, en d’autres mots, retrouver la position de l’actuel chef du PQ. Il y
a 24 ans, le PQ proposait de reprendre l’initiative. Le plan Marois propose
de rompre avec l’attentisme. C’est le retour à Duplessis. C’est le retour à
l’autonomie provinciale. Mais ne vous y trompez pas : les mots changent,
mais la voie est la même. Vous n’êtes pas tannés de mourir bandes de caves
! Et d’appuyer des gens qui se moquent de vous en pleine face !
L’an dernier (16e Congrès général) après six longues années sans congrès,
le PQ met donc aux rebus le «projet de pays» voté par un Congrès général,
met à la poubelle les premiers articles de son programme officiel à partir
d’une simple résolution adoptée par un Conseil national, et reprend la
démarche, tant de fois essayée, de l’autonomie du Québec. Duplessis doit
être mort de rire dans sa tombe!
La «gouvernance souverainiste» de Pauline Marois est une fumisterie, une
forme de propagande pour prendre le pouvoir, un euphémisme dangereux, un
glissement sémantique délétère selon Me Cloutier. Je l’appuie. La
gouvernance souverainiste n’est que la répartition d’une pièce de théâtre
jouée en 1987. Comme les gens sont des analphabètes en politique, ils ne
s’en souviennent pas. Et si vous leur rappeler, les sbires du PQ vous
accuseront de vivre dans le passé. Ils devraient y retourner. Ils se
rendraient compte qu’ils ne brillent par leur originalité et qu’ils
méprisent l’intelligence des gens.
Que faire ? D’abord, procurez-vous, et faites lire le petit livre de 86
pages de Me Pierre Cloutier. J’ai résumé, en mes mots, son propos. La
seconde partie du volume traite de la solution et de la voie à suivre pour
les indépendantistes.
La voie de Pauline Marois est une voie connue, essayée, tentée, et
fortement décevante. Les indépendantistes ne peuvent donner leur appui a un
parti qui les a tant de fois détournés de leur idéal et de leur objectif.
Si vous donnez votre appui à ce PQ-Union nationale, vous ne faites que
régresser, revivre l’histoire plusieurs fois recopiées. Me Cloutier précise
le chemin que les indépendantistes doivent suivre. Car, le PQ ne mènera
jamais le Québec à son indépendance.
Sur l’échiquier politique naît une nouvelle pousse prometteuse et bien
articulée. Après quelques mois d’existence, plus de 3 % des Québécois
reprennent espoir en empruntant sa démarche. Jean-Martin Aussant est un
homme compétent, plein de logique. Il reprend le combat où le PQ l’a laissé
il y a trois décennies. Option nationale sème, surtout chez les jeunes, un
espoir renouvelé. Le PQ en a tellement peur qu’il a décidé de présenter un
candidat contre lui. Vache de même, ça ne se peut pas. Le PQ a peur de
Jean-Martin Aussant, parce qu’il peut empêcher des péquistes d’être réélu.
Au prochain détour, les jeunes indépendantistes ouvriront une fenêtre qui,
jusqu’ici, a été volontairement fermée par des apparatchiks dont le souci
d’une carrière bien payée l’a emporté sur la liberté d’un peuple. Je
félicite les jeunes pour leur courage. Je les appuie dans leur démarche.
Ils sont purs, intègres et remplis d’idéal. Ils me rappellent mes anciens
combats. Pour la suite des choses, je leur fais confiance. Je ne fais plus
confiance à un parti qui a tué le plus grand rêve d’un peuple, à cause
d’intérêts particuliers, de soif du pouvoir. Je ne peux pas appuyer la
farce politique de Pauline Marois.
Nestor TURCOTTE
Matane
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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13 commentaires

  • Nestor Turcotte Répondre

    22 août 2012

    @Mario
    Nestor a raison.
    En 1995, la question, selon Parizeau, devait être: Acceptez-vous que le Québec devienne indépendant en date de ....
    OUI ou NON ?
    La question posée ne fut pas celle-là.
    Alors qu'a-t-on fait?
    On a modifié la thèse claire de Parizeau pour présenter quelque chose qui devait plaire à Bouchard et particulièrement Dumont qui n'a jamais dit qu'il était indépendantiste pendant la campagne référendaire. Alors, que faisait-il dans le camp du OUI?
    La réponse est simple: on a voté en 1995, sur un mandat de négociation (non sur l'indépendance) afin de faire une authentique Confédération canadienne. Ce que la question de Bourassa demandait. C'est pourquoi Landry appuyait la question de Bourassa.
    En cas d'échec des négocations (c'est facile de dire que l'autre partie ne veut pas négocier) le Québec, selon la loi votée à l'Assemblée nationale, s'arrogeait le droit de déclarer l'indépendance sans consulter à nouveau les citoyens.
    C'est ce qu'on a appelé la cage à homards. Voyez-vous, cher monsieur, un homard, pris dans une cage ne peut pas en sortir. Le OUI donné, aurait empêché les Québécois de se prononcer à nouveau sur la suite des choses. Au moins, en 1980, René Lévesque avait promis de faire une 2e référendum afin que les citoyens approuvent ou pas les négociations (si jamais celles-=ci s'étaient produites)
    Un député du BLOC m'a dit pendant la campagne de 1995 que l'important, c'était d'avoir un OUI. Ajoutant que le jour où on l'aurait, on ferait bien ce qu'on voudrait ben en faire.
    C'est pourquoi, j'écris qu'en 1995, 50 % au moins des gens qui ont voté OUI pensaient qu'ils allaient rester dans le Canada suite aux négocations (sondages faits trois ou quatre jours après le jour du référendum).
    Ce que les Québécois ne savaient pas, c'est qu'en disant OUI à la question, ils donnaient, par la suite à l'Assemblée nationale, le droit de faire du OUI ce que les députés et ministres du PQ voulaient bien en faire .
    Ceux qui ont voté OUI (l'autre 50 %) pensaient qu'ils allaient, avec ce OUI, sortir du Canada. J'ai vu et entendu des soit disant séparatistes me dire qu'ils n'en étaient pas certains.
    Cela explique que certains péquistes ne m'aiment. Ils ont voulu, deux fois, faire l'indépendance par la bande. L'indépendance, c'est trop sérieux pour que ça se fasse dans la brume. Ce doit être un choix clair...et éclairé.
    Nestor Turcotte

  • Mario Boulet Répondre

    21 août 2012

    Monsieur Jacques Noël,
    J'ai été lire le lien concernant la question que proposait Robert Bourassa en 1980. J'ignorais cette question.
    Par contre, ce qui m'a le plus étonné, c'est de lire la réponse donnée par Nestor Turcotte concernant le référendum de 1995:
    « ... La preuve en est, qu’au lendemain du référendum, un sondage confirmait ce que j’affirme. Plus de la moitié des gens qui avaient répondu OUI, pensaient que leur OUI voulait dire de négocier, en vue de rester dans le Canada ... »
    Vous connaissez Monsieur Turcotte depuis plus longtemps que moi. J'ai cru depuis quelques temps qu'il écrivait au travers son chapeau. Ça m'a abasourdi de lire qu'il dit que 25% des voteurs du référendum de 1995 ont voté « OUI » parce qu'il croyait que c'était un « OUI » pour rester dans le Canada. Est-ce que ça veut dire que la moitié des gens qui ont répondu « NON » ne voulait pas rester dans le Canada? rires
    M. Turcotte dit n'importe quoi ma foi!

  • Archives de Vigile Répondre

    21 août 2012

    La question de Bruxelles est en fait la question de Laval
    En 1979, Bourassa m'avait donné une entrevue où il donnait la question que lui aurait posée en 1980. L'article a été publié dans l'Actualité en 1990
    J'ai tout raconté ici.
    http://www.vigile.net/nestor-et-la-question-de-bruxelles
    Bien que nationaliste, Bourassa n'a jamais eu l'intention de faire l'indépendance parce que pour lui un Québec libre n'était pas viable. Et qu'est-ce que ca nous donnerait d'aller nous assoeir à coté du Qatar, ajoutait-il.

  • Mario Boulet Répondre

    21 août 2012

    Monsieur Nestor Turcotte,
    Vous possédez plusieurs diplômes universitaires. J'imagine que vous avez passé l'âge de la cupidité. Il serait bon que vous lisiez d'autres livres, peut-être, que celui de Me Cloutier. Prenez la biographie autorisée de Mario Dumont. S'il y en a un qui a été près de Robert Bourassa au début des années '90!
    Mario Dumont a milité pour le « Non » concernant l'Accord du lac Meech en 1992. Avant tout, il a été président de la Commission-jeunesse du Parti libéral du Québec. Suite au rapport Allaire, il démissionne et fonde l'Action Démocratique du Québec avec nul autre que Jean Allaire, le créateur du rapport. Allaire en deviendra même le chef avant Dumont.
    Ce que la biographie dit, c'est que Robert Bourassa n'a jamais cru un seul instant qu'il était devenu indépendantiste. Au contraire, cela n'eut pour but que de suivre le courant populiste de l'époque. Rendu au Congrès du Parti libéral du Québec, Bourassa s'est arrangé avec ses proches pour que le jeune loup Mario Dumont ne convainct pas les gens de ce congrès que le Parti libéral du Québec deviennent un parti indépendantiste de droite. C'est ainsi que Mario Dumont, l'étoile montante, quitta le PLQ. Le PLQ aurait désiré que Mario Dumont ne s'en gonfle pas la tête. Ils ont bien tenté de le convaincre. Rien n'y fit. Mario Dumont se fiait beaucoup au rapport de M. Allaire qui avait pour but de proposer la voie à suivre suite au rejet de l'Accord du lac Meech.
    S'il y a un point qui a changé pour Robert Bourassa, c'est la notion de société distincte pour le Québec au sein du Canada. Il y adhérait plus qu'avant, mais pour des raisons personnelles, il n'était tout de même pas très sûr de la viabilité de cette idée pour le Québec.
    N'oublions pas qu'il y avait la loi 150, qui stipulait que si l'Accord du lac Meech était rejeté, il fallait que la loi soit amendé pour la tenue d'un référendum populaire sur la souveraineté du Québec. Bourassa ne voulant pas tenir un référendum lui qui était un fédéraliste convaincu, changea le libellé de la loi pour réviser à la baisse les demandes du Québec, pour non pas l'Accord du lac Meech mais celle de l'Accord de Charlottetown en 1994. Cela permit à Robert Bourassa de se faufiler vers la fin de son mandat et tenir des élections générales que Jacques Parizeau gagna en 1994. M. Bourassa ne voulait en aucun moment être associé et passer à l'histoire comme le Premier-ministre du Québec qui accéda à l'indépendance du Québec.
    Concernant si Mme Marois doit dire ou non si elle est indépendantiste et si elle fera un référendum si elle est élue, c'est une question piège que tous les chefs du PQ avant elle ont du répondre et qui coula le PQ lors de la tenue d'élection générale sauf lorsqu'en 1994, les gens ont voulu mettre dehors le gouvernement libéral. Même Jacques Parizeau s'est fait prendre à ce jeu.
    Le dilemme était le suivant. Si le chef du PQ répond « Non, il n'y aura pas de référendum », les partisans du PQ radical sont déçus et ne sortent même pas voter. Donc, le PQ perd des appuis et perd les élections générales. Si le chef du PQ répond « Oui, il y aura un référendum », il devient impossible (sauf en 1994, où la population avait un ras-le-bol des Libéraux), de convaincre une partie de la population indécise pour remporter les élections générales, les gens, habituellement, ayant une peur maladive des référendums.
    Le PLQ et le PQ ont une base sûre de 30% chacun de l'électorat. Il reste un 40% des électeurs constituant un électorat volatil. Il change d'allégeance au gré du temps et des courants. N'oublions que même Jacques Parizeau qui, vous dites, est très convaincant, n'a quand même pris le pouvoir que 6 ans après avoir été élu comme chef du PQ (suite au départ de Pierre-Marc Johnson).

  • Nestor Turcotte Répondre

    20 août 2012

    @ Monsieur Jacques NOEL.
    Je vous réponds par l'absurde.
    Vous devez admettre avec moi que Bernard Landry se dit maintenant indépendantiste. Ce qu'il n'osait pas dire tout haut lorsqu'il était chef d'ÉTAT. Il se disait en faveur d'une union confédérale. Je n'ai jamais entendu Landry dire qu'il était indépendantiste, sauf depuis qu'il a quitté le gouvernement de Québec.
    J'ai écrit dans mon texte qu'à son retour de Bruxelles en 2002, Landry avait dit qu'il voterait OUI à la question que Robert Bourassa avait suggérée dans la même ville, deux ans auparavant, car disait-il, la question de Robert Bourassa contenait les éléments de la question posée par le triumvirat (Parizeau-Bouchard-Dumont) en 1995: deux États associés économiquement et POLITIQUEMENT.
    Or, selon certains, Bourassa n'a jamais été indépendantiste. Comment expliquer alors que Bernard Landry affirmait enn 2002 qu'il voterait OUI à la question de Bourassa (laquelle contenait substantiellement les mêmes éléments que la question référendaire de 1995?)
    Il y a deux réponses possible à cette question.
    1) Ou bien Bourassa était indépendantiste et il n'a pas osé poser la question à cause de pressions économiques venant de l'extérieur. C'est la VERSION que je retiens. Et il aurait gagné à 65 % selon les sondages de l'époque.
    2) ou Bourassa n'était pas indépendantiste et la question posée en 1995 ne portait pas sur l'indépendance du Québec mais sur autre chose. C'est ce que j'ai toujours soutenu. Et je pourrais vous en faire la démonstration. ON s'est fait avoir...
    Je vous laisse le soin de choisir (1) ou (2)
    NOTE: Le plus beau moment de notre histoire politique s'est passé sur le parquet de l'Assemblée nationale de Québec, le soir du petit discours de Bourassa, suite à l'échec de MEECH.
    Jacques Parizeau, debout, tendant la main au Premier ministre, lui demande de faire l'indépendance avec lui. Cela n'est s'est pas produit. Pour une rare fois, le peuple, par l'intermédiaire de ses représentants, était uni.
    LE PQ, par la suite, s'est moqué de Bourassa et lui a demandé de faire un référendum sur l'indépendance et rien d'autre. J'ai tous les documents. Il a demandé au leader libéral de faire ce qu'il a jamais osé faire: proposer l'indépendance du Québec aux électeurs du Québec et les faire voter sur la question fondamentale.
    N'oublions jamais qu'Option Québec (de René Lévesque) a été écrit dans le sous-sol de la maison de Robert Bourassa.
    AUTRE NOTE: Le PQ veut faire l'indépendance, paraît-il. Comment expliquer que Pauline a toutes les misères du monde à prononcer ce mot lors de ses discours. Et si on veut, un jour, avoir plus de 50 % du vote populaire, il faudra cesser nos divisions et nos mépris,comme ceux que je lis, en sourdine dans certains commentaires sur VIGILE. JE tais les noms par respect des personnes. Mais je les ai mémoire pour longtemps. Et je ne suis pas le seul à vivre cette situation.
    J'ai décrit dans mon article ce qui s'était passé depuis 40 ans. Pas par mépris. Pour comprendre les faits. Afin qu'on ne répète pas l'histoire.
    Eh ben...certains, subtilement,mérpisent ma personne plutôt que de commenter mes propos et de les corriger si possible. Je crois que dans l'ensemble, je dis les choses telles qu'elles se sont passées. J'ai le regret de vous dire que dans quatre ans, rien ne sera passé. Car, les péquistes, amant inconditionnés du pouvoir, ne voudront rien précipiter...On connaît le refrain.
    Si le PQ me disait qu'au cours du prochain mandat il poserait la question suivante: Acceptez-vous que le QUÉBEC devienne indépendant en date de....OUI ou NON. Je voterais pour lui. En attendant,le rêve s'étiole et qui sait sera bientôt enseveli par le parti même qui devait, à l'origine, conduire le peuple du Québec à sa libération nationale.
    Nestor Turcotte

  • Archives de Vigile Répondre

    20 août 2012

    J'aimerais bien que vous sortiez ce que vous avez sur Bourassa (les historiens vont apprécier) parce que Bourassa n'a jamais eu la moindre intention de faire l'indépendance.Il n'a cherché qu'à gagner du temps lorsqu'il a vu le OUI à 70%
    Quant à Pauline, ben on vous informe, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, que la CAQ, sur les traces de l'ADQ, a réussi à placer, en haut de l'affiche, son débat gauche-droite, ce qui force le PQ a en ramé un coup. Les souverainistes sont dispersés dans la gogogauche à Françoise et les drettistes à François. Maintenir le 33% devient un exploit.
    Dire que deux points de plus donnerait une majorité et une chance d'avoir un pays d'ici 4 ans. Notre dernière peut-être.

  • Nestor Turcotte Répondre

    20 août 2012

    Je ne suis pas attaché à un parti. Que ce soit le PQ ou PLQ ou QS ou ON qui veillent faire l'indépendance, je m'en vous royalement.
    L'imporant c'est qu'elle se fasse. Me Cloutier a démontré dans son ouvrage fort bien documenté que le PQ a trahi ses militants. Tous ceux qui critiquent ici, l'ont-ils jamais lu? Me Cloutier a raison de la première ligne à la dernère.
    J'endosse parfaitement ce que l'auteur écrit. Je ne suis pas aveuglé par la partisanerie. Nous avons été trahi. Pierre Bourgault dirait la même chose que Me Cloutier.
    Quant au reste (je parle de quelques commentaires), ce sont des attaques personelles. Et je m'en fous aussi royalement. C'est la tactique du PQ connue depuis longtemps. J'ai trop de confrères et de consoeurs qui en ont été victimes, qui en ont souffert toute leur vie, pour que j'embarque dans cette galère. J'en suis victime et je continue ma vie.
    Robert Bourassa, historiquement, personne ne peut le nier, a été tout près de faire l'indépendance après MEECH. J'en ai les preuves à la maison. S'il l'avait fait, j'aurais applaudi. Si c'est un autre qui décide de s'y atteler, j'y serai. Pour le moment, le PQ est redevenu UNION NATIONALE.
    Pour le moment, Pauline reprend le vieux refrain de Pierre-Marc Johnson et de Gilles Duceppe: défendre les intérêts du Québec. Si c'est ça faire l'indépendance, eh ben, passons à autre chose. On n'élit pas un parti qui se dit souverainiste, pour faire avancer et défendre les intérêts du Québec. D'autres partis peuvent s'en charger.
    Hier soir, au débat, seule Madame David a eu le courage de se dire carrément indépendantiste. Si Option nationale avait été là, le débat aurait été bien différent. Pauline Marois parle de défendre son projet de pays, alors que c'est elle-même, hors d'un congrès qui a fait biffé cette réfence dans le programme voté en 2005. Faut le faire et faut le dire ! COUDON, y-a -t-=il encore quelqu'un qui écoute ce qu'elle dit et qui comprend ce qu'elle fait?
    En passant, pour les pauliniens, pourquoi, Pauline Marois ne monte pas plus dans les sondages (32 %) alors que, selon plusieurs analystes, le gouvernement est le plus détesté de l'histoire?
    Les gens ne voient pas en elle, tout simplement, une alternative. Cela explique qu'il y a encore 40 % des gens qui ne savent pas pour qui voter.
    Je suis disponible pour un débat avec n'importe qui, à condition qu'on me paie mon essence. Je n'ai pas de compte de dépenses et je ne suis pas millionnaire....
    Nestor Turcotte

  • Jacques Bergeron Répondre

    20 août 2012

    Certains préfèrent les hommes aux mille scandales à une femem capable de diriger un pays et de l'amener à sa plaine souveraineté. Lorsqu'on connait le philosophe de Matane, qui a dénigré le Bloc Québécois,touten souhaitant, sous tout genre de motifs, son départ d'Ottawa, celui qui a depuis belle lurette décidé de contrer le Parti Québécois, on comprend qu'il ne peut voter pour le Parti Québécois, comme son nouveau maître-à-penser Me Pierre. Ce genre d'invidu préfère la politique du pire, même au risque de voir dilapider les ressources naturelles du Québec par le gouvernement aux mille sscandales de John «ditJean/pour/les électrices/etles/électeurs/canadien-ne-s-français-es». Quel homme politique avait dit que la politique était la pire des politiques pour un peuple? Au philosophe de Matane je souhaite et ses ami-e-s je souhaite un gouvernement dans la continuité de sa pensée, un gouvernement Charest continuant à donner l'État québécois à ses amis,que certain-e-s journalistes associent au monde mafieux et à ses pourvoyeurs de fonds électoraux lui permettant de continuer son oeuvre maléfique. Bravo mon cher «philosophe de Matane» vous avez bien mérité de ceux et celles qui détruisent le pays de langue française,social et culturel que nous souhaitons voir devenir indépendant et foyer de tous les locuteurs et de toutes les locutrices de notre langue en terre des Amériques.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 août 2012

    Pour les boomers de ma génération, le PQ est et démeure la déception politique de nos vies. Jamais parti aura promis autant et livré aussi peu. J'ai fait 11 articles là-dessus où je fais sensiblement la même critique que vous faites. Les carriéristes du PQ ont fait des carrières entières sur la cause et le dos des militants. Je ressens la même frustration que vous.
    http://www.vigile.net/Les-Quebecois-sont-pas-la-la
    Pourtant, cette année encore, je vais me pincer le nez et voter encore pour le PQ. Maso? Pantoute. Juste rationnel.
    L'idée d'une réélection de Charest me rend profondément malade. Cinq ans de Charest mènerait à une déprime collective profonde.
    Legault est le pire des arrivistes. Il en est rendu à dire qu'il ne voterait pas OUI à un référendum juste pour courtiser le vote anglo-allo. Plus pute, plus traitre, on ne trouvera pas.
    Un vote pour Aussant ou Khadir est un vote perdu. Un coup de tête. Une crise d'ado qui mène nulle part. Un vote pour Aussant ou Khadir, c'est un vote de moins pour le PQ qui est très très près d'une majorité. Le PQ est et demeure le seul parti souverainiste capable de prendre le pouvoir. Aussant ne peut rêver au pouvoir avant deux élections. Dans 10 ans, au rythme de 55,000 immigrants par année, il va être trop tard.
    Reste donc Pauline. L'élection majoritaire du PQ rend tout possible. Je fais confiance à Lisée qui ne retourne pas en politique pour augmenter le nombre de garderies ou de trains de banlieue. Je fais confiance aux dizaines de milliers de militants qui, comme moi, croient toujours au pays.
    Je vais donc encore une fois me pincer le nez et je vais voter PQ. Et si le PQ est majoritaire, je vais arroser ça.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 août 2012

    Monsieur Turcotte,
    Je vous remercie pour votre article sur l'historique des circonvolutions des dirigeants du PQ à propos de l'indépendance du Québec.
    Maintenant, je sais que je ne pourrai pas résister à la lecture du livre de Me Pierre Cloutier (Indépendance – Le PQ a trahi ses militants) avant d'exercer mon droit de vote le 4 septembre. Ce livre sera entre mes mains dès demain.
    Peut-on encore rêver à un Québec indépendant ? Est-ce que Me Cloutier répond à cette question ?

  • Jean Archambault Répondre

    19 août 2012

    Vos commentaires sont cousus de fil blanc, cher confrère du Cercle de La Presse. "Après moi le déluge" serait votre maxime préférée. Nous ne faisons que passer dans ce monde; il faut bien un jour le réaliser et arrêter de se renier. Vous êtes un faux indépendantiste; arrêtez de tout salir sur votre funeste passage et regardez-vous en face.

  • Mario Boulet Répondre

    19 août 2012

    Je ne vous connais pas personnellement M. Turcotte. Cependant, vous avez une hargne contre le P.Q. qui date d'environ 40 ans. Il faudra vous en remettre. En 2003, vous vous êtes présenté dans la circonscription de Matane comme indépendant pour que le député du PQ puisse perdre.
    Après, vous vous insurgez contre le fait que le PQ propose un candidat dans le même comté qu'Option Nationale lors des prochaines élections générales. J'ignore ce qui vous motive réellement. Êtes-vous réellement souverainiste?
    En 2006, vous avez tenu des propos d'abdication contre la souveraineté du Québec. Vous étiez devenu fédéraliste?
    Ou êtes-vous devenu vire-capot en voulant vous présenter comme candidat du Parti Libéral du Québec dans la circonscription de Matane? Vous protestiez contre la neutralité de M. Oscar Pelletier qui préfèrait une candidat originaire du Saguenay.
    Dites-moi donc qui êtes-vous réellement. Êtes-vous devenu « frauduleusement » un militant d'Option Nationale parce que ce parti représente pour vous le seul motif d'être un parti politique le plus contestataire à l'identité du PQ?
    Qui êtes-vous réellement?

  • Luc Archambault Répondre

    19 août 2012

    Moi non plus, je ne peux appuyer une farce politique qui NIE l'Autorité démocratique suprême du peuple souverain du Québec. Ce pourquoi je ne peux appuyer l'Option nationale qui pareillement que les autres prévoit former un autre gouvernement collabo de la légalité ILLÉGITIME canadianisatrice qui n'a JAMAIS obtenu le clair OUI référendaire des Québécois,es.
    D'accord, l'ON ne pourra pas le former ce gouvernement, mais ça ne change rien au fait que s'il pouvait en former un, son projet est de former encore un gouvernement qui gouvernera ce peuple en vertu de la légalité ILLÉGITIME actuelle SANS prévoir appeler ce peuple à USER sans condition ni délai sur SON sol et sous-sol national du Québec de SES pleins pouvoirs et droits démocratiques.
    Je suis surpris que vous donniez votre appui à une voie sans issue, celle qui admet que le peuple peut accepter encore de voir son gouvernement subordonner son action à une loi qui n'est pas celle du peuple, et c'est bel et bien ce que prévoit faire l'ON.
    Ou bien ce peuple a pleins pouvoirs et droits et on prévoit l'appeler derechef d'en USER, ou bien on ne fait que soumettre Le PEUPLE et le gouvernement du peuple à une Autorité qui lui serait supérieure, ce qui NIE le principe premier de la démocratie.
    Tant qu'à tourner le dos à des élites démocratiquement irresponsables, autant mettre de l'avant la seule politique démocratique admissible, celle qui rompt avec la gouvernance collabo.
    C'est ce qu'a choisi de faire de Gaulle. Il n'y a rien à espérer des demi-mesures qui tolèrent la NÉGATION de la primauté de l'Autorité démocratique suprême du peuple et qui ne font que diviser ses forces citoyennes et démocratiques d'un peuple.
    Punir les opportunistes du PQ ne sert à rien si c'est pour valider une voie pareillement sans issue qui prévoit encore former pareillement un gouvernement collabo qui se soumet à une légalité démocratiquement illégitime qui NIE la primauté de la souveraineté démocratique du peuple.
    La question à se poser est la suivante.
    Est-ce que l'ON prévoit ou pas rompre avec la gouvernance collabo ? La réponse est NON.
    L'ON prévoit faire son LIT, cependant qu'il gouvernera l'État provincial du Québec en vertu d'une légalité qui n'est pas celle du peuple, sans l'appeler à défaire le LIT de la dictature d'occupation canadianisatrice.
    « Quosse ça denne !? »
    La première chose et la seule chose à faire quand un peuple vit sous la dictature, c'est de lui donner l'occasion de la RENVERSER, à défaut, elle s'applique. C'est ce qu'a fait le peuple de France lors de la Révolution de 1789, c'est ce qu'il a fait à compter du 18 juin 1940 grâce au refus de De Gaulle, c'est ce que les Tunisien,nes ont fait récemment, c'est ce que de Gaulle nous a invité à faire en 1967, c'est ce qu'il nous faut faire aujourd'hui, c'est ce que ne prévoit pas faire ni le PQ, ni QS, ni l'ON.
    Conclusion, on tourne en rond, PQ ou pas !
    Il faut changer ça ! On peut changer ça !
    On a beau être jeunes et purs, ce n'est pas une raison pour faire la même erreur que les jeunes d'hier ont faites : valider directement ou indirectement sous gouvernance collabo, ce qui NIE la primauté effective de l'Autorité démocratique suprême du peuple.