Exploration pétrolière dans le Saint-Laurent

Une nouvelle coalition demande un moratoire

Pétro-Québec


L'imminence des forages d'exploration pétrolière et gazière dans le golfe Saint-Laurent, notamment dans le secteur d'Old Harry, à la frontière du Québec et de Terre-Neuve, a incité quatre groupes environnementaux à mettre sur pied la «Coalition Saint-Laurent», laquelle entend accentuer les pressions pour obtenir un moratoire autant d'Ottawa que de Québec et un changement de gestion de cet écosystème marin.
La nouvelle coalition, dont le nombre de membres n'est pas limité, réunit pour l'instant Attention FragÎles, des îles de la Madeleine, la Fondation David Suzuki, Nature Québec et la Société pour la nature et les parcs (SNAP).
Les membres de cette coalition sont particulièrement inquiets de la gestion fragmentée de cet écosystème où les autorisations accordées par une province peuvent compromettre l'intégrité des ressources vivantes des quatre autres territoires marins provinciaux.
Se référant aux projets d'exploration imminents dans le secteur d'Old Harry, la coalition estime qu'«avant d'ouvrir la porte à ce type d'industrie, il faut collectivement se demander si nous sommes prêts à explorer et exploiter le gaz et le pétrole dans le golfe Saint-Laurent et à en assumer les impacts», affirme Danielle Giroux, présidente d'Attention FragÎles et porte-parole de la nouvelle coalition.
Il faut, soutenaient-ils hier, un moratoire tant qu'on n'aura pas mis en place une gestion intégrée des ressources pour l'ensemble du golfe et une évaluation des risques environnementaux, sociaux et économiques des forages en milieu marin pour, ultimement, consulter l'ensemble des populations côtières touchées.
C'est pourquoi la coalition naissante se définit comme «interprovinciale et inclusive», ouverte à «tout groupe, alliance, association, municipalité ou citoyen qui se sent interpellé par la santé du golfe et de ses communautés côtières», concluait Mme Giroux.


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