Un moratoire sur l'immigration pour restaurer les valeurs québécoises

La relance de la natalité québécoise comme contrepoids à l’immigration

Tribune libre 2008

Par René Lallemant
Le Québec doit cesser d'augmenter le nombre d'immigrants qu'il accueille
chaque année s'il veut éviter que les francophones se retrouvent en
position minoritaire. Une des études gardées secrètes l'automne dernier par
l'Office québécois de la langue française (OQLF) révélait d'ailleurs que
les gens qui ont le français comme langue d'usage deviendront rapidement
minoritaires dans l'île de Montréal si le gouvernement du Québec conserve
son objectif de 55 000 nouveaux immigrants par année.
Tant que perdurera un
État multiculturaliste canadien pour nous dominer, nous devons exiger de
toutes nos forces et de toutes nos voix, un moratoire sur l'immigration et
ce jusqu'à ce que l'État national du Québec ait le plein contrôle sur ses
frontières et sur son immigration.
Voilà pourquoi Pauline Marois doit se
rallier au chef de l'ADQ pour réaffirmer le droit du peuple québécois à
assurer la maîtrise de son destin et à préserver son identité, sa
prospérité et sa cohésion.
Si nous continuons collectivement à pratiquer
l'autocensure et la négation de la réalité, notre nation se dirigera tout
droit vers une catastrophe dont nous ne mesurons pas encore l'ampleur.
La relance de la natalité québécoise comme contrepoids à l’immigration
Encore une fois, le Parti Québécois de Pauline Marois devrait suivre la
voie tracée par l'ADQ de Mario Dumont et appuyer des mesures pour relancer
la natalité québécoise afin de faire contrepoids à l'immigration.
La famille est la cellule de base de notre société. Elle est le lieu
privilégié de l’éducation des enfants et de la transmission des valeurs.
Cependant, depuis quelques années, le Québec n’a plus de politique
familiale. La relève des générations n’est plus assurée, l’institution
familiale vit une crise sans précédent et les familles subissent une grave
régression sociale et financière.
La famille comme la nation est au centre de toutes les attaques. Parce
qu’elles sont l’une et l’autre le socle de notre identité et de notre
avenir, certains veulent les dissoudre.
Naguère, quatre piliers supportaient l’édifice national : la famille,
l’école, la religion et l’armée. La famille traditionnelle, au coeur de la
transmission des grandes valeurs morales et sociales qui structuraient
notre peuple, est en train de disparaître.
De surcroît, la politique antifamiliale poursuivie a un objectif délibéré
: substituer à la politique de démographie québécoise, une politique de
peuplement par l’immigration. L’effondrement des naissances québécoises
porte un préjudice grave à notre puissance politique et économique, ainsi
qu’aux équilibres sociaux.
La baisse dramatique de la natalité a pour conséquence notamment le
vieillissement de la population, mais l'immigration massive pour remplacer
les enfants québécois manquants m’apparaît être un principe absurde et
suicidaire. La solution pour notre nation réside dans le redressement de la
natalité, c'est-à-dire dans la mise en œuvre d'une grande politique
familiale et d'accueil de la vie.
Pour cela, l’État doit proposer une politique ambitieuse, fondée
principalement sur un salaire parental, destiné à offrir, pendant la
période souhaitée, aux mères ou aux pères de famille la possibilité de
choisir librement entre l'exercice d'une activité professionnelle et
l'éducation de leurs enfants. Les familles doivent également bénéficier
d’un statut juridique et social qui offrirait une protection sociale, un
droit à la formation professionnelle et un droit à la retraite. Ensuite,
l'État doit créer un prêt familial au logement de manière à permettre à
chaque famille québécoise l'accession à la propriété. Enfin, l’État doit
développer l'adoption prénatale, pour permettre à tout couple ne pouvant
pas avoir d'enfants, d'adopter l'enfant à naître d'une autre femme qui ne
désire pas le garder.

René Lallemant PhD, Docteur en ethnologie
Membre du Parti Québécois

Gatineau
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    20 mars 2008

    Vous oubliez l'importance de créer une citoyenneté québécoise et de soumettre son acquisition à une assimilation effective (connaissance de la langue française, des valeurs québécoises, respect des mœurs). Mais je suis tout à fait d'accord avec votre constat et les mesures que vous proposez pour relancer la natalité.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 mars 2008

    Le Québec n'a pas d'autre choix que celui de l'immigration zéro. L'identité québécoise est aujourd'hui menacée par le mondialisme et le multiculturalisme.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 mars 2008

    En 2006, les Américains ont accueilli 1,266,264 immigrants, soit un nouvel arrivant pour 245 Américains.
    http://www.dhs.gov/xlibrary/assets/statistics/yearbook/2006/OIS_2006_Yearbook.pdf
    Le Québec, avec 300,000 chomeurs (dont 50,000 immigrants) et 230,000 assistés sociaux aptes au travail (dont 60,000 immigrants) en a accueilli 44,681 soit un nouvel arrivant pour 172 habitants, un nouvel arrivant par quelque 125 Québécois, alias les Francophones, alias les Canadiens français, alias nous-autres, alias les pure-laine, alias les ce-que-ns-sommes, alias les sans-noms à force de s'agenouiller devant la visite, histoire d'être inclusif au top au point de disparaitre sous le tapis. Yolande James et le Parti Libéral voudraient notre mort qu'ils ne feraient pas pire.
    http://www.mess.gouv.qc.ca/statistiques/aide-sociale/clienteles.asp
    http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe/demographie/migrt_poplt_imigr/601.htm
    A part six gros États qui ont accueilli le gros des immigrants, le reste du pays (souvent aussi homogène que le Québec français) a reçu très peu d'immigrants. En fait les chiffres font sursauter lorsqu'on les compare aux contingents qu'on accueille ici.
    Le New Hampshire (1,3 million hab) voisin a accueilli seulement 2990 immigrants, le Maine (1,3 m) 1713 et le Vermont (600,000), État le plus blanc du pays, un gros 895.
    Ces trois États, totalisant presque la moitié de la population du Québec, ont donc accueilli un grand total 5598 immigrants.
    http://www.infoplease.com/ipa/A0004986.html
    Le District de Columbia (leur capitale nationale…) a reçu 3775 immigrants, moins que notre capitale nationale. L'Iowa, qui a lancé Obama, 4086. L'Arkansas 2926, La Louisiane des cousins Cayens 2693, le Delaware 2,265, l'Idaho 2,377.
    L'Alaska, aussi grand que le Québec a accueilli 1554 immigrants, le Mississipi 1480, le Montana et ses fameux cowboys boisclairiens: 505, la Virginie occidentale 763
    Enfin le Wyoming, État de Dick Cheney, un incroyable 376, soit 118 fois moins que le Québec de Charest!

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    13 mars 2008

    L'opinion d'un Ph.D., docteur en ethnologie, devrait bien faire contre-poids à un éditeur de quotidien gescaïen innommable qui tente encore aujourd'hui de culpabiliser les porteurs de cette opinion: fermeture, dépassé, xénophobe...
    Merci d'apporter des éléments scientifiques au sujet de l'immigration que même Bouchard et Taylor ont tenté de rendre intouchable:"Propos antisémites, arabophobes, etc..."