Depuis son élection, Justin Trudeau se drape dans la noble cause qu’est celle de la défense de la famille moyenne.
C’est pourquoi il n’hésite pas à creuser notre déficit collectif à coup de dizaines de milliards de dollars par année. Ou encore à taxer davantage les honnêtes citoyens qui ont le malheur de faire un salaire se situant au-dessus de 100 000 $. Qu’ils paient plus, eux ! Ou mieux, à s’attaquer sans vergogne à la fiscalité de nos PME, véritables poumons de l’économie canadienne.
Les amis
Mais qu’en est-il de ces gonzillionaires canadiens qui utilisent de douteux stratagèmes pour éviter de payer de l’impôt chez nous ? La publication des Paradises Papers fait une belle jambe à la réputation du Canada. Parmi les mis en cause, on retrouve un certain Stephen Bronfman. Ce dernier est le grand argentier du Parti libéral du Canada et a joué un rôle essentiel dans l’ascension de Justin Trudeau à la tête du parti.
Réaction du PM ? Bof, le gouvernement canadien fait tout ce qu’il peut. Foutaise.
Mollesse
Rappelez-vous les déclarations navrantes du mois dernier de l’étincelante ministre fédérale du Revenu, Diane Lebouthillier. Elle était alors questionnée sur le fait que le gouvernement ne jugeait pas pertinent de rencontrer Brad Birkenfeld, le fameux sonneur d’alarme américain qui a permis à nos voisins du sud de récupérer 5 milliards $ US et de mettre un paquet de voyous en taule. Sa réponse ? Je l’invite à appeler notre ligne sans frais de dénonciation. ALLÔ ???
Puis hier matin, nous apprenions que le gouvernement fédéral refuse de faire preuve de transparence et de divulguer des documents liés à sa connaissance de l’ampleur du phénomène.
Bien qu’il soit hasardeux d’affirmer que Justin Trudeau protège sciemment un système qui, ultimement, nuit à l’économie du pays, il faut reconnaître que son attitude ne fait rien pour dissiper les doutes. Bien au contraire.