Rozon et le Maire

Billet de Caroline

Le 5 novembre dernier, en entrevue à Radio-Canada,

Gilbert Rozon mettait, à la veille du Sommet de la Culture,

cartes sur table à l’endroit du maire de Montréal, Gérald Tremblay :

« Nous voulons des priorités palpables

et non pas une simple opération de relations publiques. »
Rozon a également fait valoir qu’il y avait un temps pour discuter,

un autre pour agir. « Il faut relancer Montréal,

il faut que la ville devienne le symbole

d’un vrai carrefour des spectacles.

Il est nécessaire de la revamper,

de lui redonner une signature. »
L’homme qui compte 25 ans de métier

craint toutefois que l’on construise un théâtre sans pouvoir y

jouer de pièces « parce que l’on donne de moins en moins

de moyens aux créateurs. Tout va dans le béton. »

Il exige du maire plus qu’une déclaration de principe.

« Nous voulons savoir où on s’en va. Où on va être dans 8-10 ans.

Des propositions qui ne sont qu’un simple exercice de style

ne font pas rêver. Ça prend un plan qui rallie. »
Ces questions ne concernent pas seulement Montréal

mais l’ensemble du Québec où l’on discute sans agir,

où l’on n’entrevoit aucune priorité palpable,

où l’on investit dans le béton

et où on ne rêve plus.
Quand il n’y a pas de plan pour rallier les Québécois

ils se font plus malléables, plus Canadiens.
Que sera le Québec dans 8-10 ans ?

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Caroline Moreno476 articles

  • 260 589

Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    6 novembre 2007

    Station Sherbrooke, Montréal, 6 novembre 2007 à 16 heures
    Je vois un autobus de la STM portant en gros caractère la mention suivante :
    CTV Montreal's Watching CTV
    Voilà maintenant le visage français de Montréal.
    Marie Mance Vallée

  • Archives de Vigile Répondre

    6 novembre 2007

    Cachez ce français que je ne saurais voir...
    Est-il nécessaire de rappeller que notre maire s'est fait élire avec un slogan unilingue Anglais (Go Montreal!)
    Cela en dit long sur ses affinités culturelles avec la "minorité" francophone.
    De plus en plus, le français dérange à Montréal.
    Philippe Landry

  • Jacques Bergeron Répondre

    6 novembre 2007

    Si nous pouvons juger de l'homme, le maire Tremblay en l'occurrence,par ses oeuvres et sa somnolence devant les attaques dont est victime notre langue dans le projet du quartier des spectacles, cet endroit sera le reflet de ses électeurs de langue anglaise et du monde interlope,puique cet individu qui nous sert de maire, accepte tacitement, puisqu'il ne songe pas à intervenir avant que la choses soit faite, qu'un édifice soit baptisé du nom anglais de «Red Light», nom qui venait identifier cet espace social dans les années 1940/1950, un endroit dominé par le monde «interlope», qui est disparu de la scène «culturelle» (sic) de Montréal, grâce à des hommes
    ( Jean Drapeau , J.Z. LÉon Patenaude et de nombreux autres hommes, sans oublier la ligue du Sacré-Coeur qui fut responsable de la mise sur pied de la commission d'enquête sur le vice commercialisé)qui ne pouvaient tolérer que notre ville abrite un quartier où le vice commercialisé proliférait en y réalisant des profits par ses activités nocturnes, non pas sur le dos des femmes, mais sur l'ensemble de leurs corps.On doit se souvenir, que si ces gens ont pu s'installer à cet endroit et y faire des profits, c'est qu'ils jouissaient de la protection des «hommes politiques» de la ville de Montréal
    ( c'était avant l'arrivée de Jean Drapeau et du Parti civique)et de celle de quelques individus de la police de notre ville.Et aujourd'hui, sous le prétexte d'une certaine forme de liberté, on est prêt à laisser «angliciser» et «déshonorer» cet espace culturel en acceptant,ou en n'intervenant pas , ce qui revient au même, qu'un édifice porte le nom de «Red Light».Vraiment la ville de Montréal et le Québec ne jouissent pas de «Lumières» pour les diriger! C'est vraiment le moins que l'on puisse dire. M. Rozon sera peut-être plus chanceux que les concitoyens de Montréal dans sa démarche? S'il ajoutait que ce quartier doit refléter le carractère Français du peuple du Québec, «82%»de citoyennes et de citoyens de langue française ce n'est pas rien, il aurait plus que probablement l'appui de notre population dans ses démarches éonomiques,et peut-être culturelles?