Moi, je ne les laisserai pas oublier qui je suis.
Joseph Boyden
Le Chemin des âmes
Le projet de loi sur l’identité québécoise soumis par le PQ
aura permis aux scribouillards de La Presse de se surpasser.
La palme des deniers jours revient à Lysiane Gagnon
([Apprendre une langue->10080] – La Presse samedi 3 novembre 2007)
laquelle reproche à Pauline Marois de n’avoir jamais trouvé le temps
d’apprendre l’anglais
tout en faisant valoir que Saku Koivu avait dû, lui, se farcir
deux langues simultanément (l’anglais et le français)
- si bien qu’il n’en a appris qu’une seule! -
Selon Madame Gagnon, une aspirante Première ministre
devrait pouvoir communiquer en anglais d’autant plus,
rappelle-t-elle, que le Québec compte 15% de non-francophones,
(c’est-à-dire, de gens qui vivent au Québec sans en connaître
la langue officielle).
Elle donne pour exemple les Premiers ministres
de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick qui sont bilingues.
Fort bien, le Canada est, en théorie, un pays bilingue.
Lysiane Gagnon poursuit la leçon :
« L’unilinguisme ne pose aucun problème
si l’on est pâtissier, romancier,
commerçant à Pointe-aux-Trembles ou infirmière à Chicoutimi.
Il en va tout autrement quand on prétend vouloir représenter
la population québécoise au plus haut niveau. »
Pour représenter une population de langue française
il faut pouvoir le faire en anglais.
C’est logique et canadien.
Pour finir Lysiane Gagnon conclut :
« Madame Marois n’a jamais trouvé important de maîtriser l’anglais.
Il est possible qu’elle ait souffert d’un blocage psychologique. »
Il aurait mieux valu pour elle, sous-entend la journaliste,
qu’elle s’adonne à la pâtisserie, au commerce, à la littérature,
aux sciences infirmières.
Pas d’ambitions sans anglais.
Avec de tels marchands de raisonnement
on devine sans peine à quel avenir
le Québec, s’il n’accède pas rapidement à son indépendance,
est voué : Un ONE WAY canadien
tout tracé d’avance.
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1 commentaire
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
5 novembre 2007Et si on est encore capable de lire une ligne de cette abjecte suppôt fédéraste qui signe encore d'un vocable français (gagnon), elle a éructé aujourd'hui: "Sovereigntists under pressure"
D'où l'urgence d'une presse libre pour que la contrepartie déborde de notre petite chapelle toujours inconnue. Mme Moreno, vous semblez jouir d'un rayonnement suffisant pour propager ce projet que lance M. G.-E. Cartier, n'est-ce pas?