INFRASTRUCTURES

Québec veut mettre la main sur cinq ports fédéraux

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La réappropriation du territoire doit être une priorité de la nation québécoise






Le gouvernement Couillard est prêt à prendre en charge la gestion de cinq des infrastructures portuaires fédérales situées au Québec et dont Ottawa veut se départir. Il compte toutefois négocier des « compensations financières », puisqu’il refuse d’hériter de la facture salée de la restauration de ces infrastructures.


 

Le ministre délégué aux Affaires maritimes, Jean D’Amour, a annoncé vendredi que le gouvernement « souhaite » entamer des négociations pour 5 des 25 infrastructures portuaires situées au Québec que le gouvernement fédéral veut céder, dans le cadre de son Programme de transfert des installations portuaires.


 

Le gouvernement Couillard a ainsi ciblé les ports de Matane, Rimouski, Gaspé, Baie-Comeau et Gros-Cacouna. Pas moins de quatre de ces infrastructures sont inscrites dans la liste des sites où les libéraux souhaiteraient développer une « zone industrialo-portuaire », dans le cadre de leur Stratégie maritime : Gaspé, Matane, Rimouski et Gros-Cacouna.


 

« Par la prise en charge de ces cinq infrastructures faisant partie de notre réseau portuaire stratégique, nous voulons accentuer le développement économique maritime de nos régions tout en répondant aux enjeux de compétitivité de l’industrie internationale », a d’ailleurs fait valoir vendredi le ministre D’Amour, par voie de communiqué.


 

Compensation financière


 

Le cabinet du ministre prévient toutefois que le gouvernement québécois n’entend pas assumer les coûts de restauration de ces infrastructures, qui se chiffreraient en dizaines de millions de dollars. À titre d’exemple, la Ville de Matane évalue que ses infrastructures auraient besoin de travaux évalués à au moins 35 millions de dollars.


 

Le gouvernement Couillard compte donc négocier avec le fédéral « les modalités de transfert, incluant les compensations financières ». Selon ce qu’a précisé l’attaché de presse du ministre, Marc Lapointe, le Québec voudrait prendre en charge des infrastructures qui auront d’abord été « mises à niveau », donc déjà réparées avant la cession.


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