Québec « s’affiche » de nous!

« Nous sommes en droit d'être en colère! »


Le gouvernement Couillard le confirme et annonce que les grandes entreprises qui ont dépensé plusieurs millions de dollars en procédures et poursuites judiciaires de toutes sortes, et ce, dans le but de ne pas respecter le Québec pourront continuer de polluer l’environnement culturo-linguistique du Québec avec des noms de marques de commerce uniquement en anglais.



Au fait, le Règlement sur la langue du commerce « invite » ces entreprises à afficher un peu de français, un slogan en français par exemple, sur leurs façades. Mais de qui veut-on rire au juste, puisque cette mesure existe déjà dans la Charte de la langue française depuis son adoption, en 1977, à l’article 58 où il est stipulé très clairement : : « L’affichage public et la publicité commerciale doivent se faire en français. ».



Selon Impératif français, cette entourloupette gouvernementale ou « patente à gosse » ne change rien à rien, car tous les Costco Wholesale, Walmart, Best Buy, Curves, Guess, Canadian Tire et autres grandes surfaces ne sont toujours pas tenues de franciser ou d’ajouter un terme descriptif ou un générique en français à leur marque de commerce qu’elles utilisent comme nom d’entreprise dans leur documentation et sur toutes les plateformes inimaginables. En effet, ce règlement d’inspiration anglomane « oublie » les multiples plateformes utilisées par les entreprises pour faire la promotion de leur marque de commerce, que ce soit dans leur site Web, sur les réseaux sociaux, dans les médias ainsi que dans leur documentation commerciale, administrative ou professionnelle.



À sa façon, le gouvernement du Québec balaie du revers de la main tous les efforts consentis par les entreprises qui ont déjà francisé leur nom ou ajouter un terme descriptif ou un générique à celui-ci. Et quant aux nouvelles entreprises, le message est on ne peut plus clair! Québec leur dit : Si vous utilisez une marque de commerce unilingue anglaise comme nom d’entreprise vous serez toujours les bienvenues chez nous!



Pour mesurer l’étendue du recul, il faut se rappeler qu’initialement la loi 101 exigeait la francisation de toutes les raisons sociales!



Nous sommes en droit d’être en colère! Car en plus d’accorder plus de pouvoirs d’anglicisation et d’américanisation du Québec aux grandes entreprises, cette réforme oublie de baliser par de meilleurs règlements le droit au travail en français et l’obligation aux allophones et anglophones d’apprendre le français!



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