Les 2 et 3 mars 2013, Option nationale tenait son premier Congrès à Montréal. L’évènement a attiré l’attention des médias en grande partie à cause de la présence à la tribune de M. Jacques Parizeau, ancien Premier ministre du Québec. Le reste des travaux du Congrès, consacrés à l’adoption d’une plateforme électorale, a été pratiquement absent de la couverture médiatique, hormis l’adoption d’un salaire pour le chef du parti, M. Jean-Martin Aussant. Le plébiscite à 97% en sa faveur a également retenu l’attention. En dehors de ces trois aspects positifs, plusieurs considèrent cependant que ce congrès a été peu productif et représente une occasion manquée de clarifier les intentions et le programme du parti dans de nombreux aspects, dont en particulier sur la démarche d’accession à la souveraineté du Québec (le L.I.T., décrit dans la plateforme électorale comme le plein contrôle de nos Lois, Impôts et Traités), approche jugée floue, imprécise et contradictoire.
N’ayant obtenu le cahier des propositions à peine quarante-huit heures avant l’ouverture du Congrès, les participants, en provenance des quatre coins du Québec, n’auront eu que quelques heures pour lire, étudier et se familiariser avec un ensemble de textes touchant cet aspect fondamental, ainsi que divers autres sujets. Aucune étude préalable des documents en atelier n’ayant été prévue, ni procédure de priorisation, un très grand nombre de propositions se sont retrouvées en vrac devant l’assemblée plénière malgré une durée d’interventions restreinte (une minute par intervenant). Ces limitations et les défaillances dans la transmission de la documentation, tout comme le retard à fournir les noms des candidats au Conseil national et l’absence de présentation des états financiers du parti, ont eu pour effet de heurter beaucoup de congressistes qui y ont vu une marque d’improvisation, de mauvaise organisation portant atteinte à l’exercice éclairé de leurs droits démocratiques.
Depuis lors sur Facebook et dans les médias sociaux, ainsi qu’à l’occasion de différentes rencontres post-mortem tenues à divers endroits à Montréal comme en région, des membres du parti ont commencé à s’inquiéter et à manifester mécontentement et insatisfaction à l’égard de l’organisation du Congrès. Certains ont même exprimé le sentiment d’avoir été floués par la direction du parti qui aurait manœuvré en vue d’empêcher certaines propositions d’être débattues à la plénière, ainsi que d’avoir retardé la publication des candidatures au Conseil national, empêchant des candidats indésirables de se faire connaître. Ces accusations et les échanges après Congrès ont pris une telle ampleur que le président du parti, Jean-Martin Aussant, a cru bon publier une déclaration expédiée à tous les membres d’ON afin de rectifier le tir. Il ne fait maintenant plus de doute que le Congrès a laissé des séquelles et engendré un climat de suspicion ou, à tout le moins, un malaise envers la direction du parti. Cela ne va toutefois pas jusqu’à la remise en cause du leadership de Jean-Martin Aussant.
Une organisation bancale, attribuée au personnel de la Permanence nationale à Montréal, est par contre nommément identifiée comme une des raisons des ratés observés lors du Congrès, tout comme étant aussi la cause du dysfonctionnement général du parti et de ses communications. Au début de la dernière campagne électorale, les difficultés d’organisation étaient mises sur le compte de la jeunesse du parti et de l’inexpérience des militants. Six mois après l’élection du 4 septembre 2012, les difficultés à s’organiser, non seulement ne se sont guère atténuées, mais au contraire ont empiré, si on croit la description qu’en a donnée dans un texte le vice-président à l’organisation au sein du Conseil national, M. Paolo Zambito. L’impression laissée est qu’ON est un mouvement dont les assises reposent sur des sables mouvants et que le parti n’aura pas les moyens de ses ambitions lors du prochain scrutin qui pourrait arriver à tout moment.
Par ailleurs, d’aucuns affirment que la difficulté à s’organiser est le résultat d’un vice à la base, d’une ambiguïté fondamentale apparue à la fondation même d’Option nationale. Dès le départ, le président du parti, JMA, a annoncé que le parti se saborderait ou fusionnerait en faveur de toute autre formation politique qui partagerait les mêmes visions qu’ON, s’engageant à faire de la souveraineté du Québec le principal enjeu de son action. Jusqu’à maintenant, aucun autre parti ne s’est montré véritablement empressé à profiter de ces élans fusionnels en modifiant de façon conséquente son programme ou ses actions. Ni Québec Solidaire ni le Parti Québécois, dans un avenir prévisible, n’indiquent de volontés tangibles d’unification des forces souverainistes en vue d’une bataille pour la souveraineté du Québec. Tant que Pauline Marois sera à la tête du PQ, une fusion avec ON ou un partage des circonscriptions électorales avec d’autres formations s’avère de la plus haute improbabilité.
Toutes ces considérations laissent des traces dans l’inconscient collectif des membres et militants d’ON. En effet, pourquoi se donner la peine de mettre en place toute une structure organisationnelle cohérente et fonctionnelle, si le but du parti est de se fondre dans une autre formation à la première occasion. Cette situation en porte-à-faux n’est pas sans conséquence. Elle induit une démobilisation des militants onistes se traduisant par une incapacité à attirer et à retenir des organisateurs de talents s’inscrivant dans la durée. Il s’agit d’une perspective des plus préoccupantes pour l’avenir du parti.
Option nationale, son chef, ses instances, ses membres et militants doivent redresser la barre du parti avant qu’il ne soit trop tard. Nous devons d’abord cesser de croire que le salut viendra de l’extérieur. D’un ailleurs politique, au PQ ou à QS, qui retrouverait comme par magie leur vertu souverainiste et leur marche en avant. Car il faut d’abord compter sur soi, se construire et s’organiser avant de penser imprimer sa marque dans une alliance ou un mariage avec un autre parti. Il faut être fort chez-soi avant d’envisager de faire un pas au dehors. Il faut être costaud à l’intérieur de soi si l’on veut se faire respecter chez les autres. Cette force qu’ON saurait se donner ne pourrait que constituer un atout supplémentaire appréciable rendant toute alliance incontournable entre forces politiques partageant le même idéal souverainiste que lui. Il faut malheureusement reconnaître qu’Option nationale se situe à mille lieux d’un tel résultat.
Les signataires du présent manifeste demandent donc que des mesures soient prises afin qu’ON reprenne l’initiative politique au Québec.
Cette reprise en main doit, dans un premier temps, viser à redonner le parti à ses membres. Il faut très rapidement construire des associations de circonscription et leur donner les moyens d’affirmer la présence d’ON sur le terrain. Cela devrait être la priorité absolue. À cet égard, une refonte des statuts s’impose afin de permettre aux instances locales et régionales de jouer pleinement leur rôle. En conséquence, nous demandons que le parti fasse en sorte de :
1. Accorder aux Conseils de circonscription le pouvoir de se doter de fonds propre et de dépenser. Ce pouvoir sera assorti d’une obligation de voter un budget local et de soumettre des états financiers annuels à l’Assemblée des membres;
2. Réinstaurer les instances régionales composées d’élu(e)s par une Assemblée régionale annuelle. Cette instance, constituant un lieu d’échange démocratique sur les enjeux régionaux, coordonnera et agira en appui des circonscriptions;
3. Institutionnaliser et renforcer le rôle de la Commission nationale, instance composée du président du parti, du Bureau national, des présidents régionaux et de circonscriptions et des responsables des comités permanents. Cette instance devra se réunir statutairement quatre fois l’an;
4. Créer un comité permanent du Congrès chargé de la convocation, de l’organisation et de la tenue des Congrès nationaux. Le comité sera imputable devant le Conseil national et la Commission nationale;
5. Instituer un comité permanent des finances chargé d’informer les instances et de préparer les états financiers du parti. Le comité devra présenter à la Commission nationale un rapport intérimaire trimestriel sur l’état des finances du parti;
6. Soumettre la nomination du Directeur général du parti à l’approbation du Conseil national et de la Commission nationale;
7. Convoquer dans les plus brefs délais un Congrès spécial sur la refonte des statuts.
Dans un deuxième temps, des mesures doivent être prises afin qu’Option nationale se positionne comme une formation politique de premier plan. Pour y arriver, il devra devenir un parti aux idées claires. Ceci requiert qu’ON procède à une réécriture de sa plateforme électorale afin d’en clarifier certains aspects considérés comme flous et contradictoires. Le L.I.T., à titre d’élément majeur et fondamental, mérite une attention spéciale et une rédaction méticuleuse, d’autant qu’il s’avère être une des pièces maîtresses de la mise en œuvre de la souveraineté du Québec. Tant qu’ON demeure un parti politique marginal avec ses deux à quatre points de pourcentage dans les sondages, l’article un de sa plateforme risque fort peu d’être sous les feux de la rampe. Il en ira autrement au fur et à mesure que le parti augmentera sa présence et que les projecteurs se braqueront sur lui.
En conséquence, nous demandons qu’ON fasse en sorte de :
1. Constituer un comité permanent du programme en vue de réviser et reformuler son article un, ainsi que tout autre élément de la plateforme;
2. Convoquer à terme un Congrès spécial ou inscrire au prochain Congrès national une reformulation de tous éléments imprécis de la plateforme, en particulier l’article sur le plein contrôle de nos Lois, Impôts et Traités (le L.I.T.).
Dans un dernier temps, il apparaît qu’ON doit mettre fin à l’ambiguïté ayant présidé à sa création. Le sabordement annoncé du parti agit comme une épée de Damoclès et induit des effets pervers sur la conduite et l’organisation d’Option nationale. Cela a pour effet d’affaiblir la position du parti et pourrait, à terme, rendre impraticable tout accord de fusion avec d’autres formations politiques. Au contraire, nous pensons qu’ON, son chef et ses idées ne sortiraient que renforcés, peu importe l’issue préconisée (fusion, association ou maintien comme entité distincte), si le parti se dotait d’une organisation forte et fonctionnelle, se déployant sous une stratégie éclairée et cohérente.
En conséquence, nous demandons qu’ON fasse en sorte de :
1. Clarifier, au moyen d’une déclaration solennelle, ses intentions quant l’éventualité d’une fusion avec une autre formation politique, et s’engager à consulter les membres du parti et à obtenir leur assentiment lors d’un Congrès spécialement convoqué et tenu à cette fin;
2. Créer et instituer un comité national de stratégie et d’organisation chargé d’élaborer un plan stratégique de développement du parti. Le comité aura aussi pour mandat de conseiller le chef et le Conseil national.
Manifeste
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8 commentaires
Archives de Vigile Répondre
11 avril 2013Et je nomme ici Le Parti Indépendantiste du Québec, non pas le PQ ni Option nationale, ce dernier excluant les aîné-es en les ignorants froidement de la part de J.M.Aussant.
À 3 reprises, moi et des ami-es aînées (têtes blanches évidentes), J.M.A. a refusé de nous serrer la main alors qu'il serrait allègrement la main des jeunes.
L'indépendance d'un pays se fait avec l'ensemble de ses commettant-es, quel que soit leur âge. Et il avait le culot de demander des souscriptions de 50$... Je ne crois pas que les jeunes qui étaient présent-es avaient les moyens d'avancer de telles sommes.
Nous avons tous trois réclamé le remboursement de notre membership... Nous attendons toujours!
Un parti réclamant l'indépendance de la nation Canadienne-française devra être créé afin de donner suite à l'excellente réflexion de Sylvain Marcoux.
Luc Bertrand Répondre
4 avril 2013Madame Brousseau, je suis d'accord avec vous que l'organisation du congrès constituait un défi de taille pour les moyens limités d'un jeune parti comme le nôtre, mais je considère que les critiques sur la présentation des propositions (non priorisées), la procédure, l'exposition des candidat(e)s au Conseil national et l'étude des propositions plus controversées sont sérieuses et fondées. Si le parti est sérieux en affirmant qu'il veut jouer dans la "cour des grands", la direction du parti commettrait une grave erreur en cherchant à les balayer sous le tapis comme du "chiâlage", du "négatif" ou des réactions de "gérants d'estrade".
De même, les recommandations de MM. Monière et Lamy ne constituent nullement des structures ou des complications dignes d'un "PQ 2.0". Il ne s'agit que de pistes de solutions qui peuvent très bien être débattues au sein des instances actuelles que prévoient les statuts (Conseil national, Commission nationale, AG régionales et locales).
Paolo, je suis d'accord avec toi pour qualifier de "réussite" le Congrès de mars, compte tenu de la charge que son organisation représentait pour un jeune parti avec de faibles moyens, mais les faits reprochés par MM. Monière et Lamy sont beaucoup plus graves que de simples "bogues". Avec le risque d'une élection à tout moment, le parti ne peut pas se permettre de traiter ces critiques à la légère. J'ai également senti, au cours du congrès, une certaine frilosité des congressistes lors des débats sur quelques problématiques épineuses et ceux-ci ont tout simplement rejeté en bloc des propositions juste pour une question d'image. Je croyais pourtant que ce parti était déterminé à privilégier la cohérence à ses convictions plutôt que les considérations électoralistes à courte vue des vieux partis!
Luc Bertrand Répondre
4 avril 2013Merci beaucoup, monsieur Monière, pour cette excellente analyse de la situation et pour vos recommandations que j'endosse totalement. J'ai bien reçu l'invitation du Bureau d'Option nationale de partager mon expérience du congrès le 19 mars dernier, mais j'ai manqué de temps pour contribuer à cette rétroaction. De plus, je craignais que mes critiques sur la manière de réaliser le LIT soient ignorées ou minimisées.
Je suis très content qu'un membre influent du parti tel que vous revienne à la charge sur les actions à poser pour remédier aux incohérences et manquements observés avant, pendant et après le congrès. D'autres membres l'ont également fait, mais je doute que leur témoignage n'aient le même poids que le vôtre dans la balance.
Le parti est effectivement dans une situation délicate et préoccupante. Malgré le succès relatif du congrès pour la participation, le dynamisme des membres et la qualité des échanges, ON pourrait se retrouver dans le trouble si des élections avaient lieu prochainement. En plus des incohérences et ambiguïtés du programme qui ressortent du congrès, je ne suis pas sûr que les congressistes ont amélioré la situation de manque d'expérience et de capacité d'autocritique avec le nouveau Conseil national. Effectivement, je juge qu'ON a fait une erreur de nous priver d'organisateurs aguerris tels que Dany Morissette, Sébastien-L. Pageon et Julien Gaudreau. Nous n'avons plus qu'un seul représentant pour tout le territoire du Québec situé au nord du fleuve St-Laurent! Côté programme, tout est flou sur la manière de réaliser le LIT et personne ne pourrait dire clairement sur quoi porterait un ou plus d'un référendum (le principe même de l'indépendance, la déclaration d'indépendance ou la constitution nationale québécoise)!
Comme plusieurs l'ont exprimé lors du congrès, il aurait d'abord fallu s'entendre sur le genre de programme qu'on voulait se donner: un bref énoncé des principes de base de notre action politique ou un programme détaillé (la fameuse liste d'épicerie risquant plus la division que l'adhésion). Des ateliers avec des spécialistes sur certaines problématiques-clé pouvant soulever de la controverse auraient certainement évité les incohérences dans le programme ou la confusion chez les membres lors de la plénière.
Laurent Desbois Répondre
2 avril 2013J-M Aussant goûte à sa propre médecine?
Les démissions chez Option nationale doivent remémorer de bons souvenirs à J-M Aussant, lorsqu’il a claqué la porte au Parti Québécois. Comme leur ex-chef, est-ce que les démissionnaires prévoient fonder leur propre parti? Monsieur Aussant pourrait surement leur donner de bons conseils.
EN MARGE DU 1ER CONGRES D’ON, La critique est une force
15 mars 2013
http://www.vigile.net/La-critique-est-une-force
André LAMY, Ex-président et ex-candidat d’Option nationale dans Hochelaga-Maisonneuve.
Dans ma lettre de démission adressée à Jean-Martin Aussant (lettre qu’un petit malin, démasqué depuis, s’était empressé de couler au journal La Presse), j’exprimais mes motifs, y dénonçant l’absence de vision organisationnelle claire et cohérente de la direction d’ON qui ne pouvait qu’amener notre parti droit vers une impasse. Les nombreux témoignages lus et entendus à la suite du cafouillis du Congrès des 2 et 3 mars 2013 me donnent malheureusement raison. Je déteste avoir raison de cette façon.
Le contraste est frappant entre l’Assemblée de fondation d’Option nationale du 25 février 2012 et le Congrès tenu à Montréal. Autant la rencontre de Bécancour a laissé l’impression d’une machine bien rôdée dégageant une atmosphère sereine et positive dont les membres présents eurent la satisfaction de pouvoir pleinement s’exprimer, y compris amender les propositions devant constituer la plateforme électorale, autant le premier Congrès a laissé nombre de participants sur leur faim, perplexes voire irrités devant l’amateurisme et les ratés de l’organisation.
Il serait facile de tout mettre sur le dos de la jeunesse du parti et de l’inexpérience. On dirait que les capacités organisationnelles du parti n’ont fait qu’empirer au lieu de s’améliorer.
Pendant que M. Paolo Zambito, vice-président à l’organisation au sein du Conseil national, déplorait le manque d’expertise pour soutenir les bénévoles, des militants émérites ont été mis de côté, des organisateurs d’expérience ont démissionné ou ont été écartés par la direction.
Comment pouvons-nous laisser l’organisation du parti aux mains de gens qui ont peur de la critique ? Or la critique a un rôle essentiel à jouer dans toute organisation.
Archives de Vigile Répondre
2 avril 2013@Pierre Tremblay
Je suis porté à croire que vous êtes un conservateur fédéraliste qui prétend être souverainiste.
La véritable stratégie de QS est de faire l'indépendance à gauche, car si vous croyez encore qu'on peut encore réaliser un projet de société à gauche sans faire l'indépendance et bien vous connaissez mal QS. Ensuite, si vous croyez qu'on peut faire l'indépendance avec la droite, c'est vous qui rêvez en couleur.
Le problème de Option Nationale c'est qu'il surestime l'importance de la droite au sein du mouvement indépendantiste, alors que la majorité des Québécois sont situé à gauche. Un projet souverainiste qui serait déconnecté des réalités de la gauche, ne pourra jamais aboutir.
@André Lamy
je suis d'accord avec vous pour dire que l'un des plus gros problème de Option Nationale, c'est sa stratégie d'application du LIT. Le LIT est complètement muet sur la question de la dette du Canada, alors qu'on paye généralement la dette avec l'impôt. Si Québec rapatrie sa part d'impôt, va t-il rapatrier sa part de sa dette ? JE vous pose cette question, car je doute que le fédéral va vouloir attendre après un chèque de Québec que pour payer l'intérêt.
Archives de Vigile Répondre
2 avril 2013Je suis en beau maudit.
Vous pervertissez mes propos et c'est inacceptable. La seule chose que j'ai toujours dit (et écrit), c'est que le travail effectué était extraordinaire dans un contexte où le parti avait de la difficulté à gérer la croissance (à cause de la progression fulgurante du parti).
Aussi, j'ai toujours dit que le congrès était une réussite. Vous faite des montagnes de quelques bugs mineurs. D'ailleurs, sachez que ces bugs ont été pris en compte par le Conseil national.
Dernière chose: Avant de donner son point de vue sur un événement, il est préférable d'y participer.
Archives de Vigile Répondre
2 avril 2013Je suis tanné d'entendre parler de QS. Arrêtez de rêver en couleur, ce parti est autant souverainiste que je suis conservateur fédéraliste!
Il n'est souverainiste que pour aller chercher les votes de la gauche du PQ, c'est tout ce n'est qu'une stratégie.
Il n'y a que le PQ et ON qui sont souverainistes mais le PQ désire le pouvoir avant la souveraineté. La souveraineté n'est qu'une option et non pas sa raison d'être pour le PQ.
Donc il ne reste que ON alors tirez vos conclusions.
Archives de Vigile Répondre
2 avril 2013J'ai participé à ce très beau congrès organisé par une poignée de jeunes allumés. Un immense succès selon moi. Je me suis inscrite rapidement et j'ai reçu tous les documents que j'ai eu le temps de lire au complet bien avant le congrès.
Les gens sont venus de partout à leurs frais en plus d'avoir payé 40$ pour s'inscrire. La salle était parfaite, le son aussi. Les gens étaient de bonne humeur.
Il y a malheureusement trop de gérants d'estrade cependant. Il n'est pas nécessaire du tout qu'Option nationale devienne un autre PQ. Pas nécessaire d'ajouter une tonne de structures et de complications.
Je me sens très à l'aise dans ce parti et je félicite chaleureusement ceux et celles qui ont organisé ce premier congrès TRÈS RÉUSSI.
Maudit chialage tout le temps... Soyons positifs et constructifs SVP.
Sylvie Brousseau