PKP se veut rassurant sur un CRTC québécois

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Pas de censure en vue





Un organisme de réglementation de la radiodiffusion et des télécommunications propre au Québec ne serait pas contrôlant, a rassuré jeudi le chef du Parti québécois Pierre Karl Péladeau.

En entrevue avec Denis Gravel sur les ondes de CHOI Radio X jeudi en fin de journée, PKP a fait le point sur un possible rapatriement au Québec des pouvoirs du Conseil canadien de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC).

Il s’agit d’ailleurs d’une des principales recommandations émises par le rapport sur les médias de Québec réalisée par Dominique Payette, qui décrit entre autres le «régime de peur» qui règne dans les radios de la Capitale.

Questionné à savoir si les animateurs de radios de Québec devraient craindre une censure de la part d’un CRTC québécois, M. Péladeau a tenu à calmer le jeu. «Il y aura certainement comme toutes les licences qui sont accordées, que ce soit en radiodiffusion ou en télédiffusion, des conditions de licence comme le maintien de l’emploi, des quotas de musique francophone, l’aspect du format et si c’est une radio parlée», a-t-il précisé à Denis Gravel.

«Il n’existe pas de conditions de licence pour déterminer quelle va être la façon dont les opinions vont pouvoir être mentionnées... On ne souhaite pas en imposer», a-t-il ajouté.

Celui qui demeure l’actionnaire principal de Quebecor a également rappelé s’être toujours fait un point d’honneur de ne pas tomber dans la censure en rappelant que «toutes les opinions sont diffusées» dans les journaux du conglomérat.

S’il a avoué ouvertement ne pas écouter les radios de Québec, le député de Saint-Jérôme a tout de même tenu à défendre leur importance. «Je ne fais qu’en entendre parler, mais je suis convaincu qu’elles participent à l’enrichissement de la collectivité puis au bien-fondé de la démocratie», a-t-il confié. 


Pour écouter l'entrevue, cliquez ici.




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