Les contribuables québécois paient un bureau à Jean Charest... à 9030 $ par mois

Les contribuables québécois paient à l'ancien premier ministre Jean Charest un bureau à 9030 $ par mois dans un prestigieux édifice de Montréal.

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Jean Charest mort de rire !





Selon des informations rapportées par le FM93, M. Charest a utilisé son indemnité d’ancien premier ministre à hauteur de 227 000 $ depuis 2013 pour la location d’une suite d'affaires au 1000 de la rue de la Gauchetière, à Montréal.


Cet édifice, qui s’avère être un des plus réputés et dispendieux de la métropole, abrite également les bureaux de McCarthy Tétreault, la firme d’avocat pour laquelle travaille M. Charest depuis sa défaite contre Pauline Marois en 2012.


Jean Charest puise donc à même son allocation d’ancien premier ministre pour le paiement de cet espace de location de 2000 pieds carrés, dans un édifice dans lequel sa propre firme possède déjà des bureaux. McCarthy Tétrault a d'ailleurs confirmé au FM93 qu'un bureau est mis à la disposition de M. Charest par l'entreprise qui loge au 1000 de la Gauchetière.


Dans les trois années suivant la fin de leur mandat, les anciens premiers ministres québécois ont droit à une indemnité allant jusqu’à 200 000 $ par année afin de couvrir notamment le soutien administratif et bureautique.


Selon le FM93, Jean Charest aurait dépensé 185 000 $ par année en 2013-2014 ainsi qu’en 2014-2015. Pour l’exercice en cours, ses dépenses atteindraient 86 000 $ pour le moment.

«Jean Charest et les libéraux morts de rire»

La Coalition avenir Québec (CAQ) n’a pas tardé à dénoncer la dépense de Jean Charest pour la location d’une suite d’affaires mardi, la qualifiant de «scandaleuse».

«[Elle] sonne l’heure du grand ménage dans les allocations octroyées aux anciens premiers ministres», a soutenu le porte-parole de la CAQ en matière de réforme des institutions démocratiques et député de Deux-Montagnes, Benoit Charette.

«Plus ça change, plus c'est pareil. Jean Charest et les libéraux sont encore une fois morts de rire. La location de cette suite corporative est aussi aberrante que la dépense de 25 000 $ pour une pseudo étude sur les médias de Québec que Pauline Marois a confiée à Dominique Payette. Ce sont des frais injustifiés pour des futilités, qui ne font qu’augmenter le cynisme de la population envers les politiciens», a poursuivi le député caquiste.

- Avec la collaboration de Sophie Côté


Vous pouvez écouter, ci-dessous, l'extrait de l'émission de Bouchard en parle où la nouvelle a été dévoilée.








 




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