Les pertes d’emplois massives annoncées par Bombardier sont la preuve que le gouvernement Couillard a négocié une mauvaise entente qui coutera 1,3 milliard $ au trésor public, estiment les partis d’opposition.
«Il est essentiel que le ministre Jacques Daoust renégocie cette transaction un peu bouts de chandelles», a lancé le chef péquiste Pierre Karl Péladeau.
Comme homme d’affaires, M. Péladeau a déjà mis à pied des employés pour augmenter la rentabilité de ses entreprises. «Je l'ai déjà fait. Ceci étant, il y a des restructurations des fois qui sont nécessaires», a-t-il convenu. Mais il estime que puisque «l’État et les contribuables» se sont portés au secours de Bombardier, les employés québécois devraient être épargnés.
Même discours à la Coalition avenir Québec. «Mes pensées sont avec les 2400 employés de Bombardier qui vont perdre leurs emplois», a déploré le chef caquiste François Legault.
À son avis, il s’agit de la «confirmation que Philippe Couillard a mal négocié son entente avec Bombardier». «Il aurait dû obtenir des garanties non seulement sur les emplois de la C-Série, mais aussi sur les autres emplois au Québec», a-t-il tonné.
L’entreprise québécoise Bombardier a annoncé mercredi l’abolition de 7000 emplois à l’échelle mondiale, dont 2400 au Québec.
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