10 000 soignants non vaccinés : Dubé s’engage à éviter les ruptures de service dans le réseau de la santé

Des centaines de millions $ pour recruter des infirmières

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Le réseau de santé menacé par la tyrannie sanitaire


Le gouvernement Legault maintient le flou sur son plan pour rapatrier 4500 infirmières cet automne, mais s’engage à éviter les bris de services malgré la suspension probable de 10 000 soignants non vaccinés. 


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« Je m’engage à ce que les gens [n’aient] pas de bris de services », a lancé hier Christian Dubé, en point de presse à l’Assemblée nationale. Il parle plutôt de « réorganisation ».


Il promet un plan pour attirer 4000 à 5000 infirmières retraitées ou du secteur privé dans le réseau public « dans les prochaines semaines ». Le temps presse : M. Dubé a confirmé que près de 10 000 employés qui donnent des soins ne sont toujours pas vaccinés et risquent la suspension. Ils font partie des 20 000 employés du réseau de la santé qui ont dépassé la date butoir pour recevoir leurs deux doses avant le 15 octobre.


Plan flou


Mais le plan « de plusieurs centaines de millions de dollars » du gouvernement reste flou. La veille, François Legault avait provoqué la surprise chez les syndicats en proposant une bonification de la rémunération des infirmières du privé, mais également « qu’on paie mieux celles qui sont dans le réseau public, au moins de façon temporaire ». Aujourd’hui, il soutient plutôt que les infirmières d’agences sont souvent « moins bien payées » que dans le secteur public.    





La veille, M. Legault indiquait qu’il souhaitait que les infirmières « viennent travailler au public » de façon permanente. « Nous, on n’aime pas ça, les agences privées, et ce qu’on souhaite, c’est que les infirmières reviennent », disait-il.


« Mesure temporaire »


Aujourd’hui, le ministre des Finances Eric Girard parle d’une « mesure temporaire ». Le premier ministre le confirme. Il veut offrir « pour une certaine période », aux infirmières du réseau public et à celles qui les rejoindront, « une rémunération compétitive ». Il parle d’une « solution passerelle », le temps de former davantage de personnel.


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Quant à la vaccination obligatoire et ses conséquences sur les patients, le Parti québécois demande des assouplissements. 


« Au lieu de les placer en sans solde, on devrait faire comme des provinces canadiennes comme l’Ontario. Si vous n’êtes pas vacciné, on veut quand même que vous travailliez, mais il va falloir mettre des mesures de contrôle serrées comme un test par jour, avec le plus de télétravail ou une exposition minimum aux patients qui sont à risque », a dit le chef Paul St-Pierre Plamondon.

 




 


 



 


 






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