Pauline Marois, une femme de valeurs et d'obstination

Pauline Marois - entre urgence et prudence

Si l’on considère le nombre de responsabilités majeures que plusieurs premiers ministres ont confié à cette femme - René Lévesque, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard, Bernard Landry - ne pourrait-on se dire, entre nous, que si ces mêmes hommes la renient - ou la reniaient - aujourd’hui, c’est leur bon sens même qu’ils renieraient, voire leur discernement et leur intelligence?
D’où vient cette hargne insistante, gluante, à l’endroit de Pauline Marois? Qui a intérêt à tant la discréditer?
Je ne me souviens pas avoir vu autant d’acharnement à vouloir la tête de quelqu’un! Mais non, je me trompe. Je crois bien avoir vu les mêmes vautours se payer les têtes de presque chacun des chefs du PQ *. À tour de rôle. Comme dans un scénario répétitif digne des meilleurs nœuds névrotiques. Nous leur mangeons la laine sur le dos, les grugeons à l’os! Nous en avons même dévoré quelques-uns, comme René Lévesque par exemple.
Mais cette fois-çi, il y a une différence. Revenons à Madame Marois. Et commençons par les clichés. Trop fortunée, cette femme? Paraît-il; je n’en sais rien et je m’en fous. Si oui, tant mieux pour elle. Trop bien habillée? Ben tiens! Froide, snob, hautaine, distante? Je n’en crois rien parce que je connais plusieurs personnes que je respecte qui, l’ayant côtoyée longuement et professionnellement, témoignent du contraire. On lui a même déjà reproché d’être grosse!!! Elle n’est rien de tout cela. Et le serait-elle que ça n’aurait aucune importance! Mais probe, intègre et généreuse dans la richesse, fidèle et « féminine » dans ses valeurs et sa conduite politique; c’est une évidence. Et ça, « madame » , et cette fois en dehors du Parti et du cercle indépendantiste ou souverainiste, l’obscure, réduite mais toute-puissante faction des détenteurs de la part abusive d’argent - louche - qui contrôlent notre société – en tirant les ficelles des marionnettes qui font semblant de nous diriger - n’a aucun intérêt et aucune intention de permettre à une telle personne - probe et féminine, donc différente – de venir leur enlever leur place obscure mais solide au POUVOIR. Ils ne veulent surtout pas que quelqu’un d’intègre vienne - avec ses équipierEs – changer les sales règles du jeu qu’ils ont mis tant de temps – dans l’ombre – à installer. Et ceux-là, nos querelles soutiennent drôlement leurs « affaires » ! Serait-ce à ce même endroit, là où la différence se manifeste, que le bât blesse les cerveaux machos qui pullulent - je n’ai pas parlé de cerveaux masculins! Il y a toujours une "indéculottable" culture machiste dominante du pouvoir, de l’intelligence et de la gouvernance, qui s’agite, comme « foufoune » menacée sur charbons ardents, devant le féminin de l’être - je ne dis pas féminin par le sexe mais je ne suis pas loin de le penser... Parce que le « féminin de l’être » - qui vous habite tous messieurs, ne vous en déplaise – est aux antipodes de la façon actuelle d’exercer le pouvoir, de prendre les décisions et de poser les actions, façon odieuse qui a cours actuellement dans notre beau monde. « C’est le temps que ça change » comme disait l’autre!
Depuis que je lui avais adressé ici - à Madame Marois – une lettre qui m’avait valu des réactions de toutes sortes, je l’ai observée attentivement; je me suis attardée à sa façon de remplir son rôle, à ce qui me parait comme de la patience et de la sage obstination, à sa forme de gestion décentralisée et participative selon laquelle elle met les députés de son parti à l’avant-scène, exploite leurs forces, leurs expertises et leurs ressources; ne monopolise ni la parole ni la visibilité. Il y a en cela du René Lévesque et du Jacques Parizeau en elle! Elle m’impressionne. N’est-ce pas ce que nous souhaitons, une société démocratique qui favorise l’autonomie et la mise en valeur de chacunE? Et non celle d'un boss? C’est pourquoi je lui réitère ma confiance et, si j’ai raison dans mes allégations, je souhaite que les membres de son équipe témoignent ouvertement – ici même, pourquoi pas? - de la qualité de sa gestion et de son intelligence du pays à faire sortir de nous et de la direction à prendre, tout en composant forcément avec les lenteurs du terrain: celles des membres et celles de la population. Comme une chaîne, on n’est - paraît-il - jamais plus fort que le plus faible des maillons. Et ceux qui n’en finissent plus de hennir et de ruer dans les brancards en s’imaginant qu’ils font ainsi avancer plus vite la « cause » devraient se rappeler sans cesse la citation de Falardeau que nous apprécions tous et avons même récemment utilisée : « Les bœufs sont lents mais la terre est patiente ». J’ai l’impression qu’en dépit de ces limites humaines et de groupe à respecter, Pauline Marois sait ce qu’elle fait, où elle va et comment elle compte contribuer de par sa fonction, exercée discrètement ce qui ne contrarie ni le discernement, ni l'efficacité, à donner petit à petit à ceux qui ne l’ont pas encore – et ce sont eux qu’il importe de contaminer – l’envie d’y arriver. N’oublions pas que cette femme était une organisatrice communautaire, comme Obama. Pourquoi ne pas l’aider plutôt que de lui donner des jambettes? J’entends des rires sarcastiques à cette mention d’Obama. Mais lui, dont je n’arrive pas non plus à douter de l’intégrité et de la qualité des valeurs sociales, doit aussi nager à contre-courant du pouvoir corrompu qui l’entoure, le surveille, le neutralise pour s’assurer de garder sa sale mainmise sur le monde. Et qui veut sa tête. Compte tenu de cela, Obama ne s’en tire pas trop mal.
Vous, M. Le Hir, qui aimez tellement casser du sucre sur le dos de Pauline Marois, avez-vous cassé la baraque, pendant votre passage en politique? Est-ce que nous vous devons plusieurs grandes réformes? Vraiment, ce que les journalistes répètent à satiété en s’en pourléchant les babines, à savoir que le PQ * dévore ses chefs n’est pas une légende urbaine. C’est une réalité.
De fait, à ces « chefs » non plus nous n’arrivons pas à dire OUI. Pas plus qu’au Pays. Je ne parle pas d’un OUI d’enfant soumis mais d’un oui d’adulte qui accepte l’imparfait et les aléas de la route et du temps. Un tel OUI, mature, on dirait que c’est un mot qui nous reste dans la gorge. Nous préférons nous buter et nous rebeller sans cesse comme des « terrible two » prolongés, à la recherche d’un parent parfait qui ne leur demande rien, leur donne tout et les laisse s’amuser avec le contenu séduisant – à leurs yeux - de leur petit pot.
Alors, au suivant? Y a-t-il des volontaires? Un bel adonis indépendantiste aux allures de CHE GUEVARA, le couteau entre les dents, se moquant des attardés, et qui nous décrocherait le pays en criant « ciseaux » pour nous l’offrir sur un plateau d’argent?
__________
* ou le mouvement souverainiste/ou indépendantiste car le PQ serait-il disparu de la carte que, notre naturel étant ce qu’il est, son parti remplaçant verrait rapidement ses chefs « passer au batte » comme on dit.


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20 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 octobre 2010

    Nous avons été SUJETS, nous serons VERBES.
    Nous serons les sujets de notre verbe.
    (L’appel citoyen du 20 mai 2010)
    J’aime cette phrase de l’Appel citoyen que je viens de signer !
    Monsieur Sauvé, je me réjouis de l’exposé de votre opinion sur Pauline Marois. Du cran masculin !
    Je veux maintenant réagir un peu aux commentaires qui ont suivi ici l’exposé de la mienne,mon opinion.
    D’abord, j’ai été touchée de voir que les premières réactions sont venues de certaines femmes actives sur Vigile et qu’elles étaient favorables à Madame Marois. Ça me conforte !
    Je veux ensuite rassurer M. Le Hir: je ne me laisse pas « défriser » si facilement. J’ai les boucles plutôt permanentes !... Mais, M. Le Hir, lorsque vous vous situez comme un « messager » sur lequel vous demandez de ne pas tirer, - c’est plutôt confortable comme position car l’imputabilité est alors réduite - il vient d’où le « message » que vous portez ? Vous êtes le messager de qui ?
    Et je me permets un ajout à mon appréciation de Mme Marois, qui m’est inspiré par les derniers évènements : j’ai bien aimé sa réaction à la naissance annoncée de Forces-Québec – ou « whatever » - . Un beau détachement et une belle sérénité dans l’excitation générale ! Quel contraste avec la jouissance anticipée de Nathalie Normandeau qui se permettait un jugement téméraire : « Dure semaine pour Pauline Marois » alors que c’était elle qui semblait la plus « maganée » par les errements et les lapsus de son chef « tefflon ».
    merci à chacunE pour les commentaires
    Nicole Hébert

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    "Est-ce à dire qu’il ne faut défendre que les faibles, les mal-aimés, les perdants et qu’en cas d’attaques, plus ou moins vicieuses, faudrait nous retenir et laisse dire et écrire ?"(Gilles Bousquet)
    Un chef n'a pas besoin qu'on le défende. C'est pourquoi il est chef. Il a convaincu tout le monde.
    Ce ne sont pas des attaques dont Marois souffre, mais d'un manque d'appui important de la population. Un chef nationaliste doit avoir l'appui de la nation, pas seulement d'un parti. Charest peut se permetre uniquement de l'appui de sa famille libérale, il ne vise pas un pays pour une nation.
    Vous vous comportez comme si nous pouvions faire la job de changer cette opinion des Québécois à la place de Marois ou qu'en se tenant tranquille dans notre coin, immitant Marois, les Québécois oublieront.
    La réalité est que la prochaine élection se fera sur la corruption et que donc le chef du parti nationaliste doit être blanc comme neige, ne serait-ce qu'en perception, pour pouvoir exploiter à fond cette faiblesse des libéraux. Il est clair que la perception des Québécois envers Marois n'est pas meilleure que celle envers Charest.
    Les Québécois veulent un chef propre, propre, propre. Il n'a même pas besoin d'être charismatique. Ils le veulent propre. Un symbole d'intégrité, une personne de principes et de valeurs. Une personne simple.
    Un chef ça se fabrique aussi. Regardez Obama et Sarkozy.
    Si les lulus font leur parti, la puissance médiatique qu'ils possèderont mettra en pièce Marois en un rien de temps.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    M. Gébé Tremblay pose ici une question curieuse : « Si Madame Marois est la chef que vous prétendez qu’elle est, pourquoi sentez vous ce besoin de la défendre »
    Est-ce à dire qu’il ne faut défendre que les faibles, les mal-aimés, les perdants et qu’en cas d’attaques, plus ou moins vicieuses, faudrait nous retenir et laisse dire et écrire ?

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    Madame Hébert
    Madame Marois devrait aller suivre des cours de vente chez un concessionnaire automobile; ça lui permettrait peut-être, par la suite, de lui donner le goût de vendre la vraie indépendance aux Québécois qui ne font même pas la différence entre le fédéralisme servi à la John James Charest et la souveraineté du PQ qui dans le fond est invendable, actuellement, puisque c'est une coquille vide.
    André Gignac patriote 3/10/10

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    Les fédéralistes peuvent facilement démolir la chef du PQ à cause de sa quarantaine de services ministériels sous le PQ.
    Pour 2013,pas de problème.Le PQ prendra le pouvoir par défaut,par écoeurement des électeurs à l’égard du dossier corruption du PLQ.Le même effet–résultat que le dossier des commandites sur le Parti Libéral du Canada,le dossier des fusions forcées et la personnalité inacceptable Boisclair sur le PQ.
    De plus,les électeurs silencieux sont convaincus que le PQ n’est pas un parti indépendantiste.
    Quant à l'indépendance,possiblement,ce sera pour après 2017 et on ne peut pas encore dire avec qui.
    Mme Marois fera un seul mandat comme Première Ministre du Québec.Question santé et satisfaction d'avoir atteint l'objectif ultime d'une belle carrière.Nous sommes un humain avant toute chose.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    3 octobre 2010

    Faire l’indépendance du Québec avec la mosaïque néo-marxiste-multiculturelle ?
    « Actuellement, il semble que le PQ récolte 40 % des intentions de vote et Québec solidaire, 10 % environ avec 45 % qui voteraient en faveur de la souveraineté. Fait que, les partis souverainistes tirent plus que les souverainistes déclarés. Me semble que le soufflé souverainiste n’est pas dégonflé comme certains. » Gilles Bousquet
    Entre le souhait et la réalité
    La cheffe du PQ et le leader du BQ n’auront pas d’autre choix que d’assumer patriotiquement de faire l’indépendance du Québec dans le plus bref délai possible. À cet effet, un compromis patriotique entre ces deux forces nationalistes activera une stratégie médiatique d’envergure revendiquant l’union des souverainistes hors du spectre politique néo-marxiste-multiculturel. Cette action radicale politico-médiatique se fera entre autre contre l’expansionnisme du multiculturalisme au Québec et sera le moyen révélant les conséquences néfastes produites par ce phénomène multiethnique pervers qui engendre la mosaïque multi-nationaliste. C’est précisément la raison d’être de la politique d’Ottawa soutenant la diversité ethnique à travers ce multiculturalisme qui se rétro-alimente pour générer sa propre synergie sociopolitique résolument pro-fédéraliste afin de renforcer le centralisme de la confédération canadienne. Celle-ci, incompatible avec les intérêts nationaux du Québec, le seul État au Canada ayant une majorité nationale spécifique et culturellement distincte qui refuse d’être soumise à la servitude imposée par ce régime fédéraliste divisionnaire, faisant que la fragmentation ethno-politique au Canada soit la force coercitive d’Ottawa pour quiconque voudrait contester son pouvoir.
    Sans ces conditions patriotiques et objectifs politiques, la réalisation de l’indépendance du Québec sera rejetée par la majorité de la clase moyenne canadienne-française ―30 % de l’électorat―. Les élections de 2007, avec l’ADQ à la porte du Pouvoir et devenue l’opposition officielle à l’Assemblée Nationale, l’ont prouvé.
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    Que de beaux mots.
    Si Madame Marois est la chef que vous prétendez qu'elle est, pourquoi sentez vous ce besoin de la défendre, non pas par une liste de ces actions mais en attaquant l'intégrité de ceux qui critiquent ses actions et son inaction ?
    Puis on commence à en avoir soupé de cet argument féministe de la "pauvre millionaire" jalousée parce que c'est une femme qui a réussie et gna gna...
    C'est son mari qui a "réussi", pas elle. Et cette réussite il la doit au plus grand fédéraliste et anti-canadien français qui fut ; Pierre Eliot Trudeau, grâce à son patronage et les deniers publics. Puis ensuite ses postes obtenu grâce au PQ à la SGF, FTQ, et enfin le dézonage des terrains de Campeau l'ami de trudeau.
    C'est ça le "modèle québécois". Devenir millionaire par la fonction publique. Avouez que le PLQ y est plus performant !
    Et vous-vous demandez pourquoi il y a un parti de droite en création ?
    Jacque Brassard a avoué sur son blogue qu'ils ne voyaient rien, que ce sont les technocrates de la fonction publique qui décidaient de tout. Pourquoi pensez vous que non seulement Marois mais tant de ministres sont trimbalés ainsi d'un ministère à l'autre ! Afin qu'ils n'en sachent pas trop !
    Elle marche toute seule cette machine.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    M. Le Hir écrit : «Je ne casse pas de sucre sur le dos de Pauline Marois. Je constate tout simplement que le "soufflé" ne lève pas. »
    Le soufflé ne lève pas plus parce qu'un fédéraliste, même déçu par son chef Charest, ne changement pas facilement d'option constitutionnelle qui l'inciterait à voter pour le PQ.
    Actuellement, il semble que le PQ récolte 40 % des intentions de vote et Québec solidaire, 10 % environ avec 45 % qui voteraient en faveur de la souveraineté. Fait que, les partis souverainistes tirent plus que les souverainistes déclarés. Me semble que le soufflé souverainiste n'est pas dégonflé comme certains.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    Madame Hébert, vous avez en partie raison et je dois avouer que j'étais de ceux qui préféraient Mme Marois à M. Boisclair, pour sa connaissance de la politique et des différents ministères. Aujourd'hui elle est critiquée bien plus parce qu'elle est le chef du P.Q. que pour elle-même.
    Je pense et je deviens de plus en plus sur que le problème de ce parti c'est qu'il est complètement déconnecté de sa base depuis le premier référendum et qu'ils veulent réaliser l'Indépendance sans le peuple, si vraiment ils veulent faire un pays "?".
    Les élus du Parti font de la politique comme des étudiants en droits qui pratiqueraient leurs joutes oratoires dans une plaidoirie fictive. Pire, je crois qu'ils ne croient même plus au projet de Pays, ils sont devenus un parti qui a vieillit prématurément.
    Le OUI qui nous est resté dans la gorge à deux reprises comme vous le dites si bien, l'est-il-resté à cause de l'hésitation des électeurs ou à cause du cafouillis des Étapistes (qui étaient plus traîtres qu'autres)? Ce oui n'est-il pas venu sourd à la suite d'un débat centré plus sur la question que sur le but, à savoir si la question était claire ou pas? Les mots significatifs comme séparation, indépendance, pays n'ont-ils pas été tus dans une question tellement longue que nous ne pouvions la lire qu’en s’essoufflant. L'électeur devait relire et relire pour être certain de bien la comprendre. Que devait faire l'électeur dans l'incertitude d'un bon choix?
    Les concepts qui s'inventaient à brûle-pourpoint à chaque jour, souveraineté-association, fédéralisme renouvelé de la dernière chance, tout le dictionnaire y passait? C’est comme certains sur Vigile pour lesquels le mot est plus important que l’idée et que cette dernière devient secondaire à la perception de leur personne. Je ne les lis plus, ils sont dans un mode monologue d’auto-réponse, des Don Quichotte du verbe ils se battent contre des moulins à paroles et ça ne demeure que du vent. Je ne les lis plus.
    Les joutes oratoires qui diluaient l'essence pure de la raison au profit d'une émotivité culpabilisante comme sait si bien le faire notre lucide national, n'ont-ils pas jeté dans l'incertitude la confiance de l'électeur? Aujourd'hui ne voyons-nous pas le vrai visage de ce Lucien Bouchard et le résultat de son passage n'est-il pas similaire à celui de l'étapiste? Il y a un corolaire entre les deux résultats, le fédéral.

    Parlant de grosse, dites-moi madame qui préférait le beau LULU au gros Parizeau dans le temps? Tant qu'à moi vous repasserez pour défendre Mme Marois comme vous le faites avec des arguments plus simplistes que féministes. Elle est à la tête du parti, qu’elle agisse en conséquence, en chef et en meneur de troupe; si toutefois au P.Q. on croit encore au Pays.
    Le OUI nous est resté dans la gorge, qui pourra l’en faire sortir demain? En est-elle capable et le veut-elle? Si elle manque son coup ce ne sera pas à cause qu'elle est une femme dans un milieu à majorité masculine, c'est qu'elle aura manqué son coup point à la ligne.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    Pour changer un système il faut une personne ayant du charisme ce que Pauline Marois n'a pas et cela nous prive du dix pour cent de citoyens qui votent selon la couleur des vêtements donc l'apparence
    En plus il faut que le massage soit simple concis et constant et à ce niveau Pauline Marois est trop polyvalente
    Aussi il faut être dans tous les médias chaque jour comme John James Charest et Pauline Marois n'y arrive pas
    Et finalement il faut organiser l'indépendance multiplier les rencontre à ce sujet dans toutes les villes les villages et les bourgades comme faisait l'organisation de René Lévesque

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    Oui Madame Hébert, s'il y avait la moindre chance que madame Marois en vienne à délaisser son parti pris pour un bilinguisme idéaliste ; si elle se montrait déterminée à donner toute sa chance à un pays de langue et de culture française, elle aurait tout mon appui.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    Je me posais beaucoup de ces question hier et je me demandais qui avait intérêt à détruire Pauline Marois.
    J'ai déjà soulevé la question : y a-t-il quelqu'un pour la remplacer ? Quelqu'un de parfait ? De fait sur mesure ? À ma connaissance, je ne vois personne pour le moment.
    Je le répète, elle a fait la démonstration lors de la dernière session de sa capacité. Elle est énergique, coriace et déterminée.
    D'ailleurs, j'aime bien sa manière de projeter en avant les soldats de sa garde rapprochée. Elle sait travailler en équipe.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    Madame Hébert trève de cérémonie, votre article mérite AAA +
    vous nous avez décrit avec une telle chaleur, une telle vérité, une telle franchise que je crois que vous avez
    décrit madame Marois comme votre amie et malheur à qui ...?
    Je vais j'ai copié sur ma machine votre article et je le ferai lire à des gens respectueux de moi et d'elle ?
    J'ai eu la certitude de lire une vaie psychologue devant
    moi, et je ne parle pas à travers mon chapeau pour avoir
    fréquenté un psy pendant 38 ans soit jusqu'à sa mort.
    Je lui dit MERCI
    Vous n'avez pas à douter de l'indépendance elle est en train de se faire devant vous.
    Salutaions les plus respectueuses et amicales
    du militant 53
    roch gosselin

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    Vous avez raison madame Hébert. Il me semble que beaucoup sont injustes envers madame Marois et il y a de quoi y réflichir.
    En fin de semaine je lisais des articles de monsieur Richard Martineau du Journal de Montréal et de madame Denise Bombardier du journal Le Devoir et il est à se demander pourquoi les deux portent des jugements si durs envers madame Marois?
    Est-ce que la formation possible d'un parti politique hybride par messieurs Facal, Legault, Michael Fortier (?) et compagnie excitent tant que ça?
    Tant qu'à certains et certaines des nôtres à vouloir le départ de madame Marois c'est un sport que nous pratiquons envers nos chefs depuis le tout début du mouvement souverainiste!. Trois mois après avoir été élue chef du PQ il y avait déjà des voix qui montaient concernant ses robes, son argent etc.., mais ces mêmes personnes ne disaient pas un mot sur les revenus de monsieur Charest, ses maisons, sur le 75,000$ et plus.
    Lorsque arrive un nouveau chef la saison de chasse est commencée et au suivant...
    Et pourtant:
    Madame Marois est la seule à avoir tenu tête à J.Charest à l'Assemblée Nationale, au point où il a souhaité un Parlement plus serein !!
    Madame Marois est la seule a ne pas s'exciter dans l'affaire Bellemare. Et elle a raison car nous ne savons pas encore, et ça depuis le printemps, quel fédéraliste ment.
    Les partielles de cet été sur la Rive-Sud ont permis à la candidate du PQ de gagner ses élections. Madame Marois y a participé et les électeurs et électrices ne l'on pas rejetée. Au contraire.
    Ce que je souhaite madame Hébert, c'est que nous prenions le temps de bien analyser et surtout de ne pas succomber aux appels des médias (tous fédéralistes) qui agitent une autre fois les vents de la panique.
    Laissons madame Marois diriger et offrons lui notre solidarité.
    Ne nous énervons pas!
    Fernand Lachaine


  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    Pas de pays sans la « chutzpah ».
    C’est un mot hébreu qui signifie avoir du culot, oser faire quelque chose.Ça veut dire audace et témérité, mais aussi arrogance et insolence.
    C’est avoir une confiance en soi démesurée,un trait de caractère, encouragé par l’école,la famille,la société civile,les ordres de gouvernement,tout le monde.
    C’est valoriser à l'extrême le goût du risque,la permission de se casser le nez et que l'échec n'est pas un stigmate.
    C’est être très intelligents et travailler beaucoup.Plus que du temps d’employé.
    C’est avoir avoir la perspective que si tu ne gagnes pas, tu perds. Et quand tu perds, tu peux tout perdre.
    Source ; Philippe Mercure,La Presse,2 octobre 2010

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    2 octobre 2010

    Bonjour Chère Nicole,ravie de vous lire à nouveau..
    Lorsque nous nous plongeons dans le Passé, comment ne pas être à vos côtés, comment ne pas vouloir que tous, vous vous appuyiez aujourd'hui sur les siècles passés, afin d'y trouver tous les courages à votre tour, pour récupérer enfin votre pays, votre merveilleux pays que vos ancêtres ont créé et pour lequel vos pères ont tant lutté..Le temps ne semble-t-il pas venu ?
    Madame Marois, comme vous nous le dites avec une certitude qui peut en encourager beaucoup, semble être disposée à conduire votre dernier effort, alors il n'est peut-être plus temps de se chipoter ou de la chipoter? C'est important de connaître les défauts de la cuirasse des gens avant de leur faire confiance, et nul ne peut reprocher à tout un chacun de les souligner, pour peut-être mieux les endiguer si nécessaire..A prèsent ne faut-il pas aller à l'essentiel, l'essentiel n'est-il pas de se rassembler, peu importe le véhicule, s'il y en a un qui vous y emmène, il faut sans aucun doute y monter et le soutenir, et l'aider contre vents et marées à garder le cap final .. Le but semble si proche !

  • @ Richard Le Hir Répondre

    2 octobre 2010

    Mme Hébert,
    Je ne casse pas de sucre sur le dos de Pauline Marois. Je constate tout simplement que le "soufflé" ne lève pas.
    Vous parlez de ce que j'aurais fait ou pas fait en politique.
    Quand on se retrouve avec des cartes pourries dans son jeu, on fait ce qu'on peut.
    Mais Pauline, elle, a toutes les cartes dans son jeu et elle ne fait rien. Ne vous en prenez pas au messager parce que le message vous défrise.
    Richard Le Hir

  • Lucille Labrie Répondre

    2 octobre 2010

    Mille fois BRAVO madame Hébert
    votre texte est très véridique, nous avalons les chefs péquistes au grand plaisir des libéraux
    Et madame Marois est encore plus sévèrement jugée
    pour les raisons telles que décrites dans votre texte.
    C'est toujours la même rengaine, on devra changer encore de chef au PQ sous prétexte que celui-ci ou celle-ci ne parle pas assez de souveraineté alors que c'est complètement faux
    Plutôt que d'aider à faire du Québec un pays le plus vite possible, on se dévore entre nous
    Les gens sont supposément écoeurés de Jean Charest et sa gang, malheureusement on s'enligne pour les laisser en place pour plusieurs années encore !

  • Pierrette St-Onge Répondre

    2 octobre 2010

    Excusez ma faute c'est acharnement et non hacharnement.

  • Pierrette St-Onge Répondre

    2 octobre 2010

    Merci, Madame Hébert, vous m'enlevez les mots de la bouche et vous me redonnez espoir.
    Je n'en peux plus de voir autant d'hacharnement contre Pauline Marois, surtout sur Vigile, c'est vraiment inacceptable.
    Certains jours, je n'ai plus le goût de revenir sur Vigile tellement cet hacharnement contre Pauline Marois me fait mal au coeur.
    Encore merci pour ce bel hommage à Madame Marois... elle le mérite pleinement.
    Fleur de Lys