Patrimoine religieux: la débâcle des clochers

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Il faut sauver notre patrimoine religieux

Tous les 10 jours depuis 12 ans, le Québec voit disparaître une page de son histoire avec la transformation, la fermeture ou la démolition d'une église. Voici un état des lieux de ces églises, témoins d'une époque révolue, devenues trop grandes et trop onéreuses.
Depuis 2003, une église sur six a fermé ses portes au Québec. Faute de croyants et de revenus suffisants pour maintenir ces édifices d'une certaine majesté, on a cadenassé, vendu, recyclé ou carrément rasé 450 églises. Et avec ces transformations qui s'inscrivent dans une tendance lourde, c'est une part du patrimoine religieux qui disparaît de notre paysage.
Les derniers chiffres de l'enquête du Conseil du patrimoine religieux du Québec (CPRQ) obtenus par La Presse, et qui seront présentés la semaine prochaine dans le cadre d'un forum national, ne trompent pas: la cadence de la mutation des lieux de culte s'est accélérée jusqu'à l'an dernier. Puis, un ralentissement dans l'exécution des changements s'est fait sentir en 2015, sans que le nombre de propositions de fermeture ou de conversion diminue pour autant. En fait, les projets sont en attente qui d'un soutien financier, qui de l'appui d'une municipalité, qui d'un sursaut d'intérêt patrimonial de la population.
Le phénomène des fermetures, des transformations et des démolitions est plus important dans les régions de la Montérégie et des Laurentides où, respectivement, une église sur cinq et une église sur quatre ont changé de vocation depuis 12 ans.
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