Le nouveau gouvernement du Canada annonce un appui à la Société du 400e anniversaire de Québec
Source: Patrimoine Canada
QUÉBEC, le 28 août 2006 - L'honorable Beverley J. Oda, ministre du Patrimoine canadien et de la Condition féminine, et l'honorable Josée Verner, ministre de la Coopération internationale et ministre de la Francophonie et des Langues officielles, ont annoncé aujourd'hui la signature d'un accord de financement avec la Société du 400e anniversaire de Québec. En vertu de cet accord, la Société recevra un appui financier afin d'organiser les festivités entourant le 400e anniversaire de Québec.
« Je suis fière de l'accord que nous avons signé et de l'appui du gouvernement du Canada aux projets du 400e anniversaire du premier établissement francophone permanent en Amérique du Nord, a déclaré la ministre Oda. Les célébrations qui se dérouleront en 2008 seront un rendez-vous important pour tous les Canadiens. Elles seront l'occasion de se rappeler de l'histoire du Canada et de souligner quatre siècles de réussites. »
L'appui du gouvernement du Canada permettra à la Société du 400e anniversaire de Québec d'organiser des projets commémoratifs comme les cérémonies d'ouverture, les célébrations rappelant l'arrivée de Champlain à Québec, les fêtes qui se dérouleront du 3 au 6 juillet 2008, les cérémonies de clôture, le Moulin à images et les activités à l'Espace 400e.
« Le gouvernement du Canada reconnaît l'importance du 400e anniversaire de la fondation de Québec, a déclaré la ministre Verner. Ce sera l'occasion de comprendre les origines de la francophonie canadienne et de la collaboration entre les Premières nations et les Européens en sol canadien. De plus, les festivités mettront en valeur notre riche passé et nous permettront d'exprimer notre fierté. En 2008, la Ville de Québec sera bel et bien le point de mire du Québec, du Canada et du monde entier. »
La Société du 400e anniversaire de Québec est un organisme autonome sans but lucratif voué à l'organisation des fêtes du 400e anniversaire de Québec. La Société du 400e est financée par le gouvernement du Canada, le gouvernement du Québec et la Ville de Québec.
Le ministère du Patrimoine canadien versera 40 millions de dollars à la Société du 400e anniversaire de Québec pour l'organisation des célébrations, notamment pour la programmation commémorative et culturelle. Cette somme s'ajoute aux 70 millions de dollars investis par le gouvernement du Canada pour soutenir divers projets d'infrastructure dans le cadre du 400e anniversaire de Québec.
Renseignements :
Véronique Bruneau
Attachée de presse
Cabinet de la ministre du Patrimoine canadien et de la Condition féminine
819 997-7788
Pascale St-Pierre
Attachée de presse
Cabinet de la ministre de la Coopération internationale et ministre de la
Francophonie et des Langues officielles
819 953-6238
Donald Boulanger
Chef p.i., Relations avec les médias
Patrimoine canadien
819 994-9101
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LA SOCIÉTÉ DU 400e ANNIVERSAIRE DE QUÉBEC BOUCLE SON FINANCEMENT PUBLIC AVEC LA SIGNATURE DU PROTOCOLE D'ENTENTE AVEC LE GOUVERNEMENT DU CANADA
Source: Société du 400e anniversaire de Québec
Québec, le 28 août 2006 - Le président et directeur général de la Société du 400e anniversaire de Québec, M. Pierre Boulanger, a accueilli avec satisfaction la signature du protocole d'entente avec le gouvernement du Canada, qui vient confirmer le versement de 40 millions de dollars à la Société pour la réalisation des célébrations de 2008.
« Le protocole que nous venons de signer avec le gouvernement du Canada est le dernier des trois que nous avions à signer avec nos trois grands partenaires publics. En passant cette étape, nous mettons le cap entièrement sur la réalisation de festivités mémorables, à la hauteur de l'événement qu'elles souligneront », a expliqué M. Boulanger.
La signature du protocole a été confirmée lors d'une conférence de presse à laquelle participaient l'honorable Beverly Oda, ministre du Patrimoine canadien et de la Condition féminine, et l'honorable Josée Verner, ministre de la Coopération internationale et ministre de la Francophonie et des Langues officielles. M. Michel Després, ministre des Transports du Québec et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, et Mme Andrée P. Boucher, mairesse de Québec, étaient également présents.
Le président et directeur général de la Société du 400e a tenu à réitérer que la participation du gouvernement du Canada n'avait jamais fait doute. « Depuis l'annonce de la participation fédérale, au printemps 2005, la volonté du gouvernement canadien face au 400e s'est toujours exprimée très clairement. La signature du protocole était une question de modalités qui vient aujourd'hui d'être réglée et qui permet le versement des sommes attendues. La population peut donc avoir l'esprit tranquille en sachant que tous les joueurs attendus sont au rendez-vous et que tous consacreront désormais leur énergie à célébrer la fondation de Québec et la grande aventure qui a animé ces lieux depuis », a conclu M. Boulanger.
Pour assurer l'organisation des festivités de 2008, la Société du 400e anniversaire peut compter sur un financement de 90 millions de dollars, soit 40 millions des gouvernements du Québec et du Canada, auquel s'ajoutent le financement de la Ville de Québec et les contributions du privé. La réalisation des projets d'infrastructures fait l'objet de financement distinct et la maîtrise d'œuvre est assurée par les ordres de gouvernement concernés.
La Société du 400e anniversaire de Québec est un organisme autonome, à but non lucratif, financé par le gouvernement du Québec, la Ville de Québec et le gouvernement du Canada.
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Ottawa débloque des fonds pour le 400e anniversaire de la ville de Québec
QUEBEC (PC 28 août 2006) - Le gouvernement fédéral ouvre enfin son escarcelle pour le 400e anniversaire de la fondation de Québec.
Ottawa débloque 110 millions $, dont 40 millions $ seront versés à la Société du 400e anniversaire pour l'organisation des festivités, et 70 millions $ investis en travaux divers et infrastructures, ont annoncé conjointement la ministre du patrimoine Beverly Oda et la ministre de la Francophonie, Josée Verner, en présidence du président de la Société, Pierre Boulanger.
"Toutes les ambiguités ont disparu. On est maintenant en mode de préparation de l'événement", a déclaré M. Boulanger, soulagé que cessent ce qu'il a appelé "les tergiversations" qui ont entouré le financement des Fêtes.
La Société du 400e anniversaire comptera donc, uniquement pour organiser les festivités, sur un budget de 90 millions $ dont 40 millions $ proviendront d'Ottawa, 40 millions $ de Québec et 10 millions $ de la ville de Québec.
"L'année de la fondation de Québec est aussi l'année de la fondation du Canada", a soutenu la ministre Oda. Pour sa part, la ministre Josée Verner a noté qu'en 2008, "la ville de Québec sera bel et bien le point de mire du Québec, du Canada et du monde entier".
Tout en se réjouissant de l'aide financière, la mairesse de Québec, Mme Andrée Boucher, s'est néanmoins montrée quelque peu inquiète.
"Il faut savoir ce que coûtera la sécurité. La ville ne pourra pas assumer seule les factures de tout le monde une fois que l'événement sera terminé. Ce n'est pas tout d'avoir des engagements verbaux", a-t-elle dit.
La mairesse craint notamment que la facture du temps supplémentaire nécessitée par les mesures de sécurité ne finisse par affecter le budget régulier de la ville.
Mme Boucher a expliqué que tout demeure "embryonnaire" au niveau de la logistique. "Le cadre global est là mais il faut mettre les pièces du casse-tête ensemble, afin que l'événement ne devienne pas une surprise party. Je ne veux pas apprendre les affaires par les journaux. On va demander des comptes et l'accumulation des factures ne doit pas se faire sur le dos de la ville".
La mairesse s'est payée une pinte de bon sang, promettant notamment aux journalistes de remettre la robe flamboyante, signée Yves St-Laurent, qu'elle avait portée lors d'un récent voyage en France et dont l'originalité avait fait la manchette.
"Elle est très belle. Je l'aime beaucoup et comptez que je vais la remettre. Vous allez mieux l'apprécier et cela va éviter des remous inutiles", a-t-elle ironisé.
Toujours moqueuse, Mme Boucher a rappelé que les Jeux Olympiques de 1976 à Montréal avaient été financés pendant 40 ans par une taxe sur le tabac, et qu'il ne faudrait pas être obligé de financer Québec 2008 par des moyens semblables.
"Les Québécois ont fumé la cigarette pendant 40 ans après les Jeux olympiques. Moi, je n'ambitionne pas de faire fumer du pot pendant trois générations à ceux qui vont me suivre", a-t-elle lancé à la blague.
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
7 septembre 2006Heureux constat!
Le protocole d'entente entre le Canada et Québec reconnaît finalement et heureusement deux données essentielles de notre histoire, ce qui doit être difficile à admettre pour les tenants de philosophies historiques différentes. En effet, le 400 ème anniversaire de Québec, n'est pas seulement, et loin de là, la date de fondation de la ville de Québec, que cela plaise
ou non à nos ami-e-s de la ville de Québec. Ce 400ème anniversaire vient faire la preuve, grâce à l'entente signée,entre le Québec et Ottawa. de la fondation du Canda par Champlain.Bien sûr, la fondation du Canada a été annoncée à Québec, ce qui ne devrait pas être une surprise puisque cette ville, notre «Capitale Nationale», était alors la seule ville d'importance en Canada. Peut-on dès lors se surprendre que l'on ait fondé la Canada et la ville de Québec par inhérence à la
même date? Ce qui surprend c'est que le Canada reconnaisse dans le document (rotocole d'entente)signé que le «Canada» a été fondé en 1608 et non en 1867 comme on tente de le démontrer lors de la fête de ce pays le 1er juillet de chaque année. Dans ce sens, et cela est heureux, le 400ème anniversaire de Québec aura permis aux Canadian et à leur gouvernement de reconnaître ce qu'ils ont toujours voulu minimiser, soit que ce pays a été fondé par «Un peuple», celui venu de France, mes ancêtres et ceux de la majorité du peuple du Québec et de millions de Canadiens-français vivant en ce pays , que l'on nomme Canada,ce pays qui a permis par ses politiques, que des millions de Canadiens-français,devenus «12 millions»de Franco-Américains, quittent le Bas-Canada , devenu le Québec par la grâce de l'entente constitutionnelle de 1867, pour s'installer dans un pays qu'ils croyaient «amicals» mais qui s'est avéré rapidement inamical,
par la grâce du «clergé Irlandais» qui a concouru,par ses politiques «racistes»,à l'assimilation de nos frères de ce pays. Si l'entente conclue peut aider les Canadian et nos concitoyennes et concitoyens à prendre connaissance de ce pan de notre histoire, cet anniversaire aura été un jour plus heureux pour les Québécoises et Québécois.
Jacques Bergeron,Ahuntsic, Montréal