Nouveau parti ou parti renouvelé ?

Conclusion qui va de soi: nouveau parti. Surtout pas un autre appendice au moribond PQ.

Tribune libre - 2007


J'ai voté pour le PQ depuis 1976.
Après les déceptions de 1995, j'espérais que ce parti puisse se targuer
d'être, encore, le promoteur de l'indépendance culturelle et économique
d'un Québec français.
J'en suis venu à penser que le PQ est devenu un véhicule souverainiste
fantôme, atrophié par son aristocratie d'arrière-garde néolibérale.
Certains des élus et d'autres des hautes sphères du PQ cherchent des boucs
émissaires pour la défaite récente. Ayant à leur tête un chef contesté qui
se braque contre ses propres militants, ils tiennent tout de même tant à
reconquérir le pouvoir, qu'on a constaté que certains sont prêts à
abandonner ou à remiser la raison d'être de ce parti pour devenir des pâles
imitateurs de ces passéistes néocons qui passent à l'action depuis le 26
mars.
Dans deux textes ronflants parus dans l'organe gescaïenne, le deuxième en
date du 30 avril, [Mme Martine Tremblay->6291] nous explique l'importance qu'elle
accorde aux militants et aux membres du PQ en regard des structures de
suivi démocratique qu'ils s'étaient données par le passé: « Et cela passe
obligatoirement par une remise en cause fondamentale des instances et de
leur fonctionnement, seul moyen de briser la culture de tensions, de
méfiance et de blocage qui mine le Parti québécois depuis beaucoup trop
longtemps.»
Ce qu'elle veut dire, Mme Tremblay, sans y aller trop directement, c'est
que le SPQ Libre fait de la chicane et il faudrait faire disparaître ces
militants qui contredisent peut-être un peu trop les pelleteux de nuages
des hautes sphères néolibérales du PQ qui se sont habitués au pouvoir sans
avoir à trop se forcer pour la souveraineté...
Je crois que l'avenir réserve une petite surprise pour vous, Mme Tremblay
et votre entourage, c'est que Mario Dumont sera dans le fauteuil du
premier-ministre avant longtemps et que le PQ ne retrouvera jamais plus
jamais son dynamisme d'antan.
Je suis tout à fait d'accord avec [M. Nestor Turcotte->6356] à l'effet que le PQ
est décédé depuis la venue du bourreau néocon Lulu Bouchard.
QS n'est pas une option, ce parti ne peut être considéré comme en étant un
voué prioritairement à l'indépendance d'un Québec français.
Conclusion qui va de soi: nouveau parti. Surtout pas un autre appendice
au moribond PQ.
Daniel Sénéchal

Montréal
P.S.
J'aimerais féliciter Bernard Frappier pour l'excellent travail qu'il fait
pour faire avancer l'idée d'un pays du Québec.
Également, j'en profite pour souligner ma reconnaissance de pouvoir lire
cet éventail intéressant des textes des différents chroniqueurs et des
lecteurs de Vigile.
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