Les Girouettes

Billet de Caroline


Mais, vous le savez, la conjoncture ne nous permettra pas

de réaliser immédiatement la souveraineté.

Pauline Marois

samedi le 20 octobre 2007


Mario Dumont est une girouette.

Les libéraux et les péquistes qui l’imitent,

dans l’espoir de remporter les prochaines élections

pour gouverner le Québec dans le Canada,

le sont tout autant.

Mais ces girouettes qui ne se mouillent que le bout du doigt

pour savoir de quel côté souffle vent,

ne sont pas nationales.

Elles sont provinciales.

Tout indique qu’elles le demeureront.

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Caroline Moreno476 articles

  • 260 996

Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
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Chapitre 2
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Chapitre 3
http://www.tagtele.com/videos/voir/73967/1/





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7 commentaires

  • Luc Bertrand Répondre

    6 novembre 2007

    À nouveau @ Étonné,
    Si nous voulons que les 55% manquants (moins que cela, en réalité, car nous ne pourrons convaincre les anglophones et les immigrants qui croient en la supériorité du statut de cette minorité par rapport au "nous" québécois de renoncer à la "protection" que leur confère l'État canadien) appuient l'idée d'indépendance, il faut toujours bien qu'on leur en offre la possibilité! Lequel des partis politiques reconnus actuellement par le DGEQ s'engage à faire l'indépendance dès la prochaine élection? Le Parti Québécois? N'avez-vous pas lu, écouté ou regardé l'actualité politique depuis le couronnement de Pauline Marois? Elle a, on ne peut plus clairement, déclaré qu'elle ne tiendrait AUCUN RÉFÉRENDUM, ni au cours de son prochain mandat, ni au suivant, ni même en un troisième mandat! Que contient le programme du PQ au sujet du processus de réalisation de l'indépendance du Québec? Rien d'autre que ce foutu référendum, rendu caduc depuis C-20, adopté à Ottawa sous les libéraux et maintenu par Stephen Harper, et qu'aucun parti fédéral n'oserait utiliser pour faire entériner leur propre constitution!
    Si vous croyez que la prochaine élection est notre dernière chance pour réussir à faire du Québec un pays, vous avez deux options: tenter de convaincre le PQ à travers ses instances d'entendre raison (ce que nous avons tous fait depuis la fondation du parti, invariablement sans succès, sous le motif, maintenant fallacieux, de ne pas compromettre les chances d'élection) ou de vous joindre à nous au PI pour mettre l'épaule à la roue.
    Le PI ne sera pas prêt à temps pour prendre le pouvoir? Qu'à cela ne tienne! Nous continuerons notre travail d'éducation populaire, nous recruterons des candidat(e)s plus convaincant(e)s, nous approfondirons notre réflexion et étofferons davantage nos propositions. Pendant ce temps-là, votre PQ continuera à désillusionner les sympathisant(e)s à la cause et à chercher à être confondu au PLQ, à l'ADQ ou à tout autre parti qui aura la cote dans les sondages à l'approche des élections. Si nous ne faisons que regarder passer la parade, comment pourrons-nous influencer la dynamique? Au contraire, si le PI arrive à convaincre les électeurs qu'il est la vraie alternative au PQ comme locomotive du mouvement indépendantiste, pourquoi les souverainistes ne lui feraient pas confiance? En attendant que les gens acquièrent la maturité pour distinguer le vrai du faux, ils pourront se rabattre sur l'ADQ ou Québec Solidaire, selon qu'ils soient de droite ou de gauche. Au moins, le Québec ne reculerait pas trop du point de vue constitutionnel ou identitaire entretemps. Tôt ou tard, l'idée d'indépendance finira par faire son chemin et les gens préféreront probablement le seul parti qui aura refusé de se laisser corrompre par l'illusion du pouvoir provincial pour signifier sa volonté de mettre fin au cirque politique actuel. Si ça ne marche toujours pas, au moins personne ne pourra nous accuser de ne pas avoir essayé. Après tout, on peut mener un cheval à l'abreuvoir, mais personne ne peut l'obliger à boire.
    Sérieusement, qu'avons-nous à perdre? Soutenir le Parti Indépendantiste, c'est forcer le destin, peu importe la conjoncture politique, vers la pleine liberté du peuple québécois. Combien de temps cela prendra? Le temps qu'il faudra pour convaincre les Québécois de la nécessité de se prendre eux-mêmes en main pour partager la fierté et l'espoir des autres qui l'ont fait avant nous plutôt que de blâmer les autres pour leurs malheurs. Si on ne nous suit pas, au moins les livres d'histoire ne pourront honnêtement nous confondre avec les gens qui auront causé la disparition du seul peuple au monde ayant refusé d'assumer son identité de façon démocratique.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2007

    S'il faut tous tirer dans la même direction, faut-il d'abord constater qu'il y en a une direction!
    Au PQ, on a réussi le tour de force, et en 2003 et en 2007, de faire une élection en ne parlant presque pas de l'indépendance du Québec.
    En 2003, allez voir la plate-forme électorale. Une page la résumait. Savez-vous où le PQ plaçait la souveraineté du Québec en vue de rester fort(s) au Québec? A la 25e position. Et comme il y en avait que...25, il était difficile de la placer plus loin dans le tableau récapitulatif. Un carreau de plus, et l'indépendance était en dehors de la page.
    En 2007, tout le programme du parti a été remplacé par une vague feuille de route. Le régime boiclairien a mené le PQ dans la cave. Et dire qu'il y a encore des naïfs qui croient qu'en changeant de chef, tout va se replacer automatiquement.
    Ceux qui pensent que Pauline va reprendre la pôle position se trompent royalement. Elle a déjà dit qu'elle ne parlerait plus de référendum et elle attendrait que le peuple lui dise quand en faire un. Une indépendantiste qui décide d'attendre que le peuple lui dise quand ce sera le temps d'en parler, ne me donne pas confiance. Ne me donne plus confiance.
    Bonne chance...je suis passé ailleurs. Et je ne reviendrai pas sur mes pas. Et comme des milliers d'autres, on va s'essayer à bâtir autrement et plus solidement.
    Nestor Turcotte
    Matane

  • Archives de Vigile Répondre

    27 octobre 2007

    M. Bertrand:
    "Les candidat(e)s et militant(e)s de ce parti n’ont aucun complexe à ressentir par rapport à ceux (celles) des autres partis, bien au contraire ! Ils (elles), par leur trippes, apporteront immanquablement un vent de fraîcheur et de spontanéité dans un univers ou l’opportunisme primaire, la..."
    ...oui, mais... il n'y a pas que les convertis à faire voter, il y a les 55%autres citoyens, très réfractaires, qui en ont vu à l'ADQ, avec leurs trippes, leur fraîcheur et leur spontanéité... Repartir à zéro?... Mais c'est DEMAIN l'élection, et c'est peut-être la dernière avant que le vote français ne soit noyé!

  • Luc Bertrand Répondre

    25 octobre 2007

    À Étonné,
    J'ai utilisé l'expression "plombiers du PI" pour pousser le raisonnement par l'absurde à M. Joseph René-Marcel Sauvé, puisque celui-ci semble davantage faire confiance à la bande de "souverainistes de convenance" de Pauline Marois pour faire l'indépendance du Québec.
    En cela, je signifie que je préférerais élire un(e) candidat(e) moins qualifié(e) du point de vue parlementaire, mais fermement convaincu(e) de la nécessité de faire l'indépendance dès l'élection à un(e) autre se prétendant souverainiste, mais uniquement préoccupé(e) par sa propre carrière politique. En effet, messieurs Sauvé et Bruno Deshaies semblent privilégier les gens ayant fait de longues études en science politique et que, en attendant qu'une meilleure relève se constitue, il fallait faire confiance au PQ.
    Bien au contraire, je fonde beaucoup d'espoir dans le Parti Indépendantiste pour constituer la véritable alternative au Parti Québécois lorsque l'électorat aura enfin compris qu'il ne réussira jamais à faire l'indépendance et nuit ainsi à la cause. Les candidat(e)s et militant(e)s de ce parti n'ont aucun complexe à ressentir par rapport à ceux (celles) des autres partis, bien au contraire! Ils (elles), par leur trippes, apporteront immanquablement un vent de fraîcheur et de spontanéité dans un univers ou l'opportunisme primaire, la vision à courte vue et la langue de bois ont éloigné les électeurs (électrices) des urnes.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    23 octobre 2007

    M. Bertrand,
    "En quoi nos modestes plombiers du PI pourraient-ils faire pire?"
    Sont-ce là vos seules aspirations?
    Alors que pour "faire beaucoup mieux", il faut tirer tous dans la même direction!
    Ne nous avait-on pas annoncé que les plombiers se ralliaient?

  • Luc Bertrand Répondre

    23 octobre 2007

    Excellente réflexion, madame Moreno! J'ai hâte de vous rencontrer le 3 novembre prochain à la prochaine réunion du comité fondateur du PI!
    Monsieur Sauvé, qu'est-ce qui vous dit que Pauline Marois sera "l'élue" qui saura réussir là où les Jacques Parizeau et René Lévesque ont échoué? Ce n'est pas en cessant de faire la promotion de l'indépendance et en se bornant à solliciter un mandat de gouverne provinciale, avec les moyens que nous "accorde" la constitution "canadian", qu'elle y parviendra, surtout avec son passé d'appui aveugle aux mauvaises stratégies de Lucien Bouchard, son image hyper-médiatisée de châtelaine et sa langue de bois à la André Boisclair!
    J'ai lu vos réponses aux questions posées par les internautes dans votre article "Quelques leçons de la crise d'octobre". En attendant que les gens soient suffisamment formés pour réaliser enfin que le Québec doit faire son indépendance, nous faisons quoi? Par le temps qu'il faudra se taper aux HEC pour "comprendre" des fondements que le commun des mortels à convaincre ne saura saisir, il ne restera mathématiquement plus assez de sympathisant(e)s pour réaliser le pays et le PLQ / l'ADQ auront changé les règles du jeu pour rendre toute élection de gouvernement national virtuellement irréalisable! Faire encore confiance au PQ? Depuis que j'ai réalisé que c'était Pierre Bourgault et le RIN qui ont été les seuls vrais indépendantistes constitués en parti politique, je ne suis plus intéressé à me faire encore berner comme tant d'honnêtes et vaillant(e)s militant(e)s bénévoles l'ont été par le PQ depuis près de 40 ans!
    Entre le long et aride "cloîtrage" universitaire ($$$) et l'obéissance servile aux carriéristes du PQ, il me semble qu'il doit y avoir moyen de faire quelque chose aux prochaines élections pour redonner un tant soit peu d'espoir et de crédibilité au mouvement indépendantiste! Croyez-vous sérieusement que les "poteaux" adéquistes qui ont balayé le Québec ce printemps ou la clique de vendu(e)s de Jean Charest de 2003 se sont tapé(e)s un investissement comparable pour gagner le vote des électeurs? En quoi nos modestes "plombier(e)s" du PI pourraient-ils (elles) faire pire que la majorité des député(e)s du Parti Québécois ou du Bloc Québécois?

  • Archives de Vigile Répondre

    22 octobre 2007

    Donc il faut changer la conjoncture, chère Caroline. Voilà ce à quoi veut en venir Pauline Marois et elle sait ce qu'elle dit et ce qu'elle fait. Voyez-là à l'oeuvre. Elle est en train d'entreprendre de réaliser le défi de toute sa vie et elle ira jusqu'au delà de la dernière limite. Elle n'est pas une magicienne. La conjoncture, elle sait qu'elle doit la changer avant de poursuivre la tâche essentielle dont le sens est perdu depuis plusieurs années: la souveraineté et l'indépendance du Québec. Mais d'abord l'État reconnu de jure comme de facto. Une seule chose à la fois. Il nous faut l'appuyer de toutes nos forces. Elle ne trompera pas notre confiance.
    René Marcel Sauvé