Les devoirs du gouvernement

Tribune libre

Le gouvernement a le devoir de parvenir à une entente satisfaisante avec ses étudiants, car c'est l'avenir du Québec qui est en jeu.
En effet, du primaire à l'université, l'école prépare les jeunes à devenir de futurs travailleurs oeuvrant au bien-être de la société ainsi qu'à sa prospérité. Ils deviendront électriciens, plombiers, médecins, enseignants, ingénieurs, gens d'affaires ou sculpteurs. Chacun participera, dans la mesure de ses capacités et de ses talents, au développement de la nation.
Le Québec est riche : il possède un territoire immense, des lacs, des forêts, des minerais, des industries, des artistes, des artisans, bref, il pourrait, à l'instar de la Suède qui compte un peu plus de 9 millions d'habitants, assurer la gratuité scolaire pour tous. L'éducation n'est pas une dépense déraisonnable, c'est un investissement. Éduquer, c'est lutter contre la délinquance, la pauvreté, le chômage, la médiocrité. Non à la hausse des frais de scolarité ! Oui à la gratuité !
* * *
Carton rouge
Dans sa plus récente capsule, la diva québécoise de la littérature préconise la gratuité scolaire :

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
http://www.tagtele.com/videos/voir/73927/

Chapitre 2
http://www.tagtele.com/videos/voir/73949/

Chapitre 3
http://www.tagtele.com/videos/voir/73967/1/





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7 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    26 mars 2012

    " (bien commun)... il semble que ce concept ait été relégué depuis bien des lunes dans les placards des antiquités" (H.M.)
    Que l'on ait vaguement souvenir des théories de Michel Chartrand, c'est déjà possible, mais c'est Françoise David, en lutte active contre un bouillant député péquiste, qui nous trouverait bien oublieux... Son récent livre, "De colère et d'espoir", ramène abondamment la matière qu'elle avait d'abord publiée en 2004 dans "Bien commun recherché."
    Ceci démontre comment la politique se résume maintenant à gérer les affaires à la petite semaine. La perspective sociale de la chose publique (Res Publica) disparaît au point que M. Mulcair, qui vient de remporter une lutte partisane au Canada affrontait comme pire insulte: SOCIALISTE!

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mars 2012

    Monsieur Marineau,
    Vous avez écrit récemment sur Michel Chartrand. Monsieur Chartrand disait que le devoir d'un gouvernement, c'était effectivement de veiller au bien commun.
    Ça nous prendrait plein de Michel Chartrand au Québec pour nous rappeler cela.
    Mais comme vous le faites remarquer, ce n'est pas ce qui se passe.
    La preuve, c’est que s’il y avait un appel à l’abstention aux élections provinciales par exemple, ce sont les "heureux", les "satisfaits" et les "repus" qui iraient tout de même voter.
    Cela démontre quelle couche socio-économique est réellement servie par nos présents décideurs politiques.
    Michel Chartrand proposait l'instauration d'un revenu de citoyenneté inconditionnel afin que tous puissent vivre décemment au Québec sans être obligé de gagner à Star Académie... et les étudiants pourraient s'instruire sans s'endetter.

  • Henri Marineau Répondre

    25 mars 2012

    @Didier
    Vous dites: "En fait, le gouvernement a le devoir de veiller au bien commun en général..."
    En abordant la notion de "bien commun", vous touchez, à mon sens, au nerf de la guerre!
    Toutefois, il semble que ce concept ait été relégué depuis bien des lunes dans les placards des antiquités et que nous aurions sûrement avantage à le dépoussiérer et lui redonner le lustre qu'il devrait avoir pour reprendre sa place légitime sur les tribunes libres et dans les corridors de notre auguste assemblée nationale...
    Peut-être qu'alors, le bien commun redeviendrait-il un phare qui nous guiderait vers une véritable justice envers tous les citoyens du Québec!

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mars 2012

    "Le gouvernement a le devoir de parvenir à une entente satisfaisante avec ses étudiants, car c’est l’avenir du Québec qui est en jeu."
    En fait, le gouvernement a le devoir de veiller au bien commun en général et non seulement au bien des étudiants.
    Mais, évidemment, ce n'est pas ce qui se passe dans nos "démocraties".
    Tellement que s'il y avait un appel à boycotter les élections au Québec, est-ce que je me trompe en disant que seuls ceux qui sont heureux de leur sort (et de leur rang social) iraient voter?
    Comme quoi le bien commun en prend pour son rhume depuis bien longtemps au Québec.

  • Michel Pagé Répondre

    24 mars 2012

    DDans l'actuel bras de fer, une zone de compromis est possible. Le gouvernement pourrait rectifier sa position sans perdre la face, et le mouvement étudiant pourrait prendre en compte le bien-être des étudiants de l’UQÀM entrés en grève dès le 13 février sur la base d’un vote d'un faible nombre et dans des conditions tendancieuses. Comment ? :
    Voir " Financement des universités et hausses des droits : solidarité citoyenne, contrat social, saine gestion et des non-dits." présenté dès le 7 mars 2012. 40p. Disponible à la Coop UQÀM Sc gestion.
    Il me semble qu'il revient expressément aux responsables de rrenouer un dialogue pour sauver la session des étudiants des facultés des Arts et des sciences humaines. Il me semble aussi que la FEUQ (et les associations impliquées) ont un devoir de respect envers leurs membres; et la grève illimitée votée que par une minorité de l'ensemble des étudiants n'est pas au meilleur des intérêts des étudiants.
    On peut être contre les hausses uniformes planifiées, mais on peut opter pour d'autres moyens plus utiles de contestation que la grève illimitée. On peut aussi opposer à la notion étroite de "juste part" universelle du gouvernement une notion de juste contribution en fonction des coûts de formation et des rémunérations futures variables des disciplines de formation... la solidarité de tous se doit de prendre en compte un rapport général coûts/bénéfices des études de disciplines offrant généralement des revenus moindres...

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mars 2012

    @ Caroline Moreno
    Je tiens à féliciter nos jeunes étudiants pour leur super marche de jeudi dernier dans les rues de Montréal. Ils sont devenus le moteur des changements à venir au Québec et de la disparition bientôt de ce gouvernement pourri et corrompu, en place, au service des oligarchies et des fournisseurs de la caisse électorale libérale. Et le pays du Québec est beaucoup plus près de se réaliser, j'en suis sûr, avec cette jeunesse déterminée à se tenir debout et à se faire respecter.
    Avec tout le potentiel humain et toutes les richesses naturelles que nous possédons ici, au Québec, nous pourrions devenir le pays no 1 au monde, rien de moins! La Norvège qui a une population, la moitié de celle du Québec, s'est classée ces dernières années comme étant le pays offrant les meilleures conditions de vie au monde; pourquoi le Québec ne le serait-il pas no 1 au monde? DE LA CONFIANCE EN NOUS-MÊMES, c'est ce que ça nous prend.
    André Gignac 24/3/12

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mars 2012

    Je suis totalement d'accord avec vous:les études doivent être gratuites de la maternelle à l'université car, après tout, une jeunesse instruite est à l'avantage de toute la société et, en conséquence, c'est à la société de payer. Le Gouvernement Libéral trompe le peuple quand il tente de justifier l'augmentation des frais de scolarité en prétendant que les étudiants doivent payer leur juste part. La juste part des étudiants consiste à mettre les efforts nécessaires à la réussite de leurs études. La juste part du peuple, c'est de payer pour ces études. Et présentement, la classe moyenne paie plus que sa juste part parce que la classe la plus riche de la société paie moins que sa juste part. Pourquoi les parents seraient-ils les seuls à payer pour l'éducation et autres besoins des enfants quand c'est toute la société qui profite, dans le sens positif du terme, de l'ajout de ces nouveaux membres. Le Gouvernement fait venir plus de 50,000 émigrants par année et leur paie différents programmes pour les insérer dans notre soiciété et il ne veut pas payer pour ses citoyens d'origine? Plus nous auront de citoyens d'origine dont la formation dépendra de notre société moins nous aurons besoin d'émigrés pour répondre aux demandes de l'industrie. Et plus les coûts pour "élever" un enfant de sa naissance à l'âge adulte, seront pris en charge par l'ensemble de la société, plus on fera d'enfants. Ceux qui prétendent qu'ils n'ont pas à payer pour les enfants des autres sont des égoïstes qui veulent profiter de leur présence comme travailleurs, consommateurs,etc...sans que cela ne leur coûte un sou. Les enfants n'appartiennent par aux seuls parents, ils appartiennent à toute la société.
    Je n'ai rien contre le fait d'accepter des émigrés au Québec mais il en va des citoyens comme des richesses naturelles, pourquoi ne pas développer nos propres citoyens comme avant d'aller en chercher ailleurs?