Quel mouvement souverainiste ?

Pas de lutte en vue, encore moins de victoire…

Tribune libre

«Le talent c’est le tireur qui atteint un but que les autres ne peuvent toucher. Mais le génie, c’est celui qui atteint un but que les autres ne peuvent même pas voir.» Schopenhauer
Pas de lutte en vue, encore moins de victoire…
Les Conservateurs ont activé la machine à remonter le temps, nous plongeant dans une ère où la pollution n’affecte pas l’environnement et la santé des gens ; où l’avortement est un crime et où les crimes commis par des mineurs font d’eux des personnes adultes. La culture sert avant tout à promouvoir les valeurs canadiennes et l’art le plus prisé des Conservateurs est celui de la guerre. Le Canada est anglais et le Québec un chat dans sa gorge.
Le moment serait bien choisi pour se lancer dans le ménage du printemps et dépoussiérer le Québec; le débarrasser des meubles encombrants, rafraîchir l’air, les couleurs, refaire la toiture. L’inconvénient est que les souverainistes se pensent en 1995. Ils tiennent à rejouer le référendum volé en se faisant croire que cette fois-ci, ils vont le gagner. Rien ne bouge. C’est le mouvement souverainiste.
Jean-Martin Aussant a quitté le PQ pour le faire renaître. Legault a rebaptisé l’ADQ afin d’en être le chef. Pauline Marois s’entête à rester aux commandes du PQ malgré son absence de popularité. Convaincue de mettre la main sur la circonscription de Gouin, Françoise David refuse de s’engager dans une coalition. Gilles Duceppe se complait dans son rôle de vierge offensée, rôle qu’affectionnent les Québécois (Lucien Bouchard et son miroir, Bernard Landry et son vote de confiance). Gérald Larose passe le chapeau afin d’y recueillir les oboles pour une «action directe pour la souveraineté». Qu'y a-t-il de plus directe qu’une déclaration d’indépendance ? Faisons-la et le reste suivra !
Pour être de son temps, pour se projeter dans l’avenir, il faut un peu d’imagination. Les politiciens et leurs militants en sont, visiblement, totalement dépourvus.
Le Canada est une monarchie constitutionnelle. Le Québec n’ayant pas signé la Constitution canadienne, les lois canadiennes ne s’appliquent pas sur son territoire. Les Québécois n’ont pas à verser d’impôt au Canada; ils n’ont pas à rémunérer la reine d’Angleterre (alors que leurs ancêtres ont décapité Marie-Antoinette) et lui prêter serment. Le Québec est un pays. Le peuple en est le souverain. Que ceux qui ne le croient pas, prouvent le contraire.
Assez d’élections provinciales ! Le Québec doit s’assumer et pourvoir au bien-être de sa population.
quelques petits pays et leur nombre d’habitants
Islande : 305 000
Luxembourg : 503 000
Monténégro : 679 000
Uruguay : 2 007 700
Liban : 3 971 900
Costa Rica : 3 971 900
Norvège : 4 644 500
Finlande : 5 244 700
Slovaquie : 5 455 400
Danemark : 5 589 700
Paraguay : 6 995 700
Suisse : 7 870 000
Québec : 8 000 000

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
http://www.tagtele.com/videos/voir/73927/

Chapitre 2
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Chapitre 3
http://www.tagtele.com/videos/voir/73967/1/





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13 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    20 février 2012

    @ René P.:
    Et si nous invitions des représentants de l'ONU, pour qu'ils voient de près ce qui se passe ici?
    L'émissaire autochtone Ovide Mercredi, il y a 20 ans, ne se gênait pas pour faire une mauvaise presse au Canada, si mamémoire est bonne, disant que les siens étaient opprimées, ici.
    J'ignore franchement sur quoi notre Ovide se basait pour affirmer une telle chose, mais au lieu, par exemple, de laisser Ottawa nous voler un autre référendum, il serait sans doute grand temps que nous apprenions à jouer toutes les cartes que nous pouvons, au niveau international. Nous avons des droits, en tant que nation. Ottawa devra les respecter, face à la communauté internationale.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2012

    Dimanche le 19-02-2012
    « L'agenda reste ouvert et je veux être capable, avec mes collègues et avec l'exécutif du parti, de décider lorsqu'il sera pertinent de tenir un référendum », a ajouté Pauline Marois.
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2012/02/19/001-marois-comite-dimanche.shtml
    Ouf!Lorsque je lis çà,je ne sens pas de la part de Pauline Marois l'urgence de faire l'indépendance du Québec.
    Madame Marois,parlez-nous d'indépendance,pas d'un agenda qui demeure ouvert et d'un référendum possible si les conditions le permettent...
    Si vous aviez le sens du ''timing''vous profiteriez de la grogne contre le gouvernement Harper et Charest.Vous avez tout ce qu'il vous faut depuis un an pour galvaniser les gens à fonder leur propre pays.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2012

    L'indépendance c'est de percevoir tous nos taxes et impôts,voter nos lois et signer des traités avec les autres pays mais, c'est aussi de posséder la puissance nécessaire pour faire respecter ces pouvoirs. Or, comme nous n'avons pas de force de frappe à notre disposition, le Canada peut faire ce qu'il veut de nous sans crainte de représailles. Le jour où le Québec pourra faire frémir le Canada, alors nous seront libres. Là est la réalité: "La raison du plus fort est toujours la meilleure" Jean De LaFontaine.
    Lors des deux referendum, le Canada a fait peur au Québec. Maintenant, il est temps de faire peur au Canada en élisant des "purs et durs" qui n'hésiteront pas à s'affirmer fermement devant l'envahisseur qui est forcément illégitime.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    16 février 2012

    @ Saint Jean:
    «L’indépendance c’est essentiellement percevoir toutes nos taxes et impöts, voter toutes nos lois et signer tous les traités qui nous lient aux autres pays.»
    Et aussi, contrôler l'immigration des gens venant s'établir ici (et pouvoir leur donner des cours de français adéquats).

  • Caroline Moreno Répondre

    15 février 2012

    Un référendum, en ce qui concerne le Québec, n'est pas une stratégie mais une perte de temps.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2012

    L'indépendance c'est essentiellement percevoir toutes nos taxes et impöts, voter toutes nos lois et signer tous les traités qui nous lient aux autres pays. Tout ça peut se faire par mandat électoral. C'est la stratégie de Option nationale. Selon moi c'est une très bonne stratégie.
    Un référendum sur une constitution qui contiendra une déclaration de souveraineté sera soumis aux Québécois dans la première année d'un premier mandat. Pas question de gouverner une province et attendre le moment jugé opportun qui comme on sait ne viendra jamais.
    Pourquoi encore une stratégie de référendum ? Pour pas se faire dire qu'a la troisième reprise nous changeons les règles du jeux. Et aussi, moins compliqué pour se faire reconnaître par les autres pays. Fini de tergiverser avec les carriéristes du PQ. Pour moi et pour de plus en plus d'indépendantistes l'avenir c'est Option nationale de Jean Martin Aussant.
    Vendredi dernier Jean Martin Aussant répondait à plusieurs questions durant une session web. On peut visionner la reprise à l'adresse ci-bas.
    (À noter que durant la première minute il y a problème de son mais par la suite tout va très bien)
    http://www.vokle.com/events/48631-toute-une-soiree-uniquement-web-avec-jean-martin-aussant

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2012

    Et si vraiment le « printemps » était hâtif au Québec? Avec le mouvement étudiant qui s'installe, peut-il y avoir d'autres communautés qui se grouperaient devant l'Assemblée Nationale, juste avant les élections, pour occuper la place, monter sur la tribune et faire la campagne électorale à la place des « politiciens de carrière », tous partis confondus?
    Il faut que le Québec sorte des mains de ses geôliers par la force de son discours et par la présence continue et oppressante de son peuple. S'il y a élections printanières, descendons dans la rue à tous les jours et parlons à la place des politiciens!

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2012

    Super article Caroline.Cela me fait penser à une situation disons anodine que j'ai vécu à m'ment donné et qui m'a fait prendre conscience que pour toucher la liberté il faut avant tout être libre intérieurement.
    Alors je tournais en rond depuis 15 minutes me cherchant une place de stationnement.Tout était pris à part les espaces devant les bornes fontaines.Après 5 tours du bloc j'étais convaincu qu'il n'y avait rien à faire.Si bien que j'ai passé tout droit devant une place libre.
    C'est lorsque j'ai regardé dans mon rétroviseur qu'une voiture enfila cet espace et qu'alors j'ai compris que même si la place était libre,je ne la voyais pas car mon être était convaincu que la place libre n'existait pas.
    Peut être es-tu en train de nous dire que notre place est libre mais que nous ne la voyons plus?

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    14 février 2012

    « L’inconvénient est que les souverainistes se pensent en 1995. Ils tiennent à rejouer le référendum volé en se faisant croire que cette fois-ci, ils vont le gagner.»
    Un référendum? Mais le problème (majeur) avec cette manière proposée de faire l'indépendance, est que le résultat irait dans le sens du vote de la masse. Et la masse, aujourd'hui, ne connaît pas (ou peu) l'histoire du Québec; ne pige que dalle aux enjeux socio-économiques auxquels nous faisons face (dont le fait que Charest donne presque littéralement nos ressources naturelles à des étrangers); et de toute manière, préfère regarder le hockey à la télé, plutôt que d'aller sur Google pour tenter de se renseigner sur de telles questions.
    Si les lois de la confédération canadienne, ne devraient pas s'appliquer chez nous, puisque aucun premier ministre québécois (pas même Charest!) n'a signé la constitution que PET a voulu nous rentrer dans la gorge, alors, vite! une déclaration unilatérale d'indépendance, dès que Charest perdra ses élections, cette année, ou au début de 2013!

  • Caroline Moreno Répondre

    14 février 2012

    En vertu de quoi faudrait-il voir la DUI sous l'angle de la constitution canadienne alors que le Québec ne l'a pas signée. Voyons-la sous un angle québécois.

  • Yves Rancourt Répondre

    14 février 2012

    @ Monsieur Gignac,
    Je trouve très intéressante votre idée d'une déclaration unilatérale d'indépendance suite à la rebuffade de 1982. Avez-vous poussé plus loin l'analyse des impacts de cette idée, sous l'angle par exemple du droit international et même de la constitution canadienne? Quelqu'un ou quelqu'une pourrait-il(elle) nous éclairer à cet égard?
    Mes salutations respectueuses.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2012

    «Qu’y a-t-il de plus directe qu’une déclaration d’indépendance ? Faisons-la et le reste suivra !»
    Puisque notre devise est «Je me souviens», rappelons-nous donc que notre indépendance a déjà été proclamée. Nous avons été de ce grand mouvement de décolonisation générale des Amériques, sauf que, à la différence des autres colonies, sous le poids de la répression britannique, il nous aura été impossible encore d'y donner suite. Pour qui se souvient, il nous reste maintenant à rendre effective notre indépendance.
    Bon temps pour se souvenir et agir dans la continuité de ce haut fait historique, à quelques jours du 174 ième anniversaire de notre Déclaration d'indépendance.
    http://archives.vigile.net/ds-patriotes/docs/02-2-26-verrier.html
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2012

    @ Caroline Moreno
    Je n'arrête pas de crier sur Vigile que Québec l'a son pays depuis la bavure de Trudeau de 1982, lorsqu'il a sorti le Québec du Canada, sans son accord. Je vais me répéter mais voici: pourquoi Lévesque n'a-t-il pas déclarer unilatéralement l'indépendance du Québec suite à cette rebuffade du Canada? Sûrement à cause du syndrome de Stockholm, vous connaissez? 252 années de domination et de colonialisme, ça laisse des marques vous en conviendrez. Pas facile de casser ses chaînes lorsque vous n'avez jamais connu la liberté. Pourquoi cette maudite obsession du PQ à tenir un référendum à tout prix? Trudeau n'en a pas tenu de référendum suite à sa bavure envers le Québec n'est-ce-pas? Le référendum au Québec, c'est perdant; deux référendums perdus, ça suffit non!
    Notre classe politique québécoise est fédéraliste, collabo et vendue à l'establishment économique "canadian" de Bay Street et au fédéralisme "canadian", il me semble que c'est assez clair! La preuve, la cause de l'indépendance est plafonnée à 40% depuis 1980 et ne bouge pas. Marois avec sa gouvernance souverainiste veut continuer à nous maintenir dans ce statu quo étouffant qu'est le fédéralisme .canadian". Quand va-t-elle comprendre que malgré 2 référendums et perdus en surcroît, le Canada anglais n'a pas bougé et ne bougera jamais même pour une petite réformette parce qu'il sait qu'avec l'immigration débordante dont fait face, actuellement, le Québec, qu'il finira par nous assimiler et briser notre cohérence sociale.
    Regardez ce qui se passe à Montréal? Bientôt, nous allons vivre l'apartheid comme en Afrique du Sud à cause de cette minorité du West Island qui grossit sans cesse avec l'arrivée de tous ces immigrants dont près de 80% se joignent ou s'assimilent à elle, qui en passant, mériterait d'être tassée par des politiciens québécois qui ont des couilles(?). Je le dis et je le répète, notre gouvernement provincial à Québec gouverne pour la minorité du West Island au détriment de la majorité québécoise, qu'on me prouve le contraire? Regardez aller Charest, l'entremetteur des oligarques, qui travaille contre nous, Québécois, au niveau de la langue; ce premier ministre, c'est un traître envers notre nation et ça fait 9 années qu'il a le pouvoir à Québec; est-ce normal? Nous élisons des politiciens qui travaillent contre nos intérêts; il est temps que le peuple commence à en devenir conscient, ne trouvez-vous pas? Je laisse ma place à d'autres. BONNE STE-VALENTIN!
    André Gignac 14/2/12