Lectures de vacances…

Si jamais on peut y arriver, il sera difficile de réparer le tort que le Parti québécois vient de s’infliger à lui-même.

Pacte électoral - gauche et souverainiste


Lectures de vacances…
par Claude Morin
Si jamais on peut y arriver, il sera difficile de réparer le tort que le Parti québécois vient de s’infliger à lui-même. On peut néanmoins profiter de la période de vacances qui s’en vient pour prendre du recul et essayer d’identifier quelles étranges influences ont agi sur le parti et en son sein. Ça pourrait se révéler utile.
Car ce n’est pas la première fois que des responsables politiques ou autres, à divers niveaux, agissent à l’encontre de leurs propres intérêts et de ceux des organisations auxquelles ils appartiennent. Le phénomène du « tir dans le pied » a déjà fait l’objet de réflexions sérieuses.
D’où quelques suggestions de lectures aux titres explicites :
La marche folle de l’histoire par Barbara Tuchman (Laffont),
L’ombre du dinosaure et La pulsion vers l’autodestruction d’Arthur Koestler (Calmann-Lévy et L’Herne),
Faites vous-même votre malheur par Paul Watzlawick (Seuil)
et Les décisions absurdes de Christian Morel (Gallimard).


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juillet 2011

    M. Cloutier, vs suggérez à M, Morin de lire votre article.
    Je crois qu'il devrait le faire si ce n'est déjà fait mais avez-vous pensé que ses suggestions de lectures pourraient vous être utiles aussi?
    Personnellement, je le crois. Pourtant, j'étais pour la stratégie de 2005... je l'avoue sans honte. Malheureusement, ns n'avions pas le leader nécessaire.
    Les conditions ne sont plus les mêmes, et ce, à différents niveaux un seul exemple: le discours de Sarko vs les discours de ses prédécesseurs concernant notre souveraineté et l'appui nécessaire de la France.
    Ns pourrions en trouver dix autres exemples en cherchant un peu.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juin 2011

    Message à M. Boily.
    [1] Ouin, pis? Où voulez-vous en venir?
    [2] J'ai écrit un long article l'an dernier qui a paru dans l'Action Nationale sous le titre : "Le Parti québécois et l'accession à l'indépendance : 41 ans de contorsions!.
    [30 Lisez-le et on s'en reparlera. Ok?
    Pierre Cloutier

  • Stéphane Sauvé Répondre

    28 juin 2011

    Lectures de vacances pour ceux qui se restaurent et se préparent à l'automne 2011, l'automne des automnes....
    ...et Pythagore de poursuivre: "Le possible habite près du nécessaire".
    Ce nécessaire est arrivé.
    ________
    M. Cloutier, je vous trouve un peu brute (:) mais combien je vous préfère dans mon camp que dans l'autre. Merci pour ces informations vous éclairez souvent ma lanterne (pas toujours...). Et vous avez bien raison, mon côté brouillon n'est pas toujours un plus dans la discussion. Navré.
    _____
    M. Morin, J'aime vous voir écrire ici. J'avais un biais à votre égard avec cette histoire de la GRC. Plus maintenant.
    ____
    La logique de l'étapisme tire à sa fin. Nous sommes dans un état illigitime... depuis 1982...ou serait-ce avant ? Le peuple n'a plus de représentant légitime, et c'est là où le bat blesse.
    Juste en passant... pendant que vous êtes encore là à lire ces lignes...le référendum a été volé à deux reprises (oui!). Le troisième référendum...bien, je vous annonce qu'il sera gagnant (à moins que ce soit Desmarais qui tire encore les ficelles).
    __________
    Tout est une question de perspective...une fois ce constat bien validé par l'expérience, il devient plus aisé de prendre une distance avec l'"évenement", en comprendre les expressions, les conséquences, les rouages, etc....
    Une fois la réalité terrain mieux décodée par les forces souverainistes (ce qui est le cas maintenant), il devient alors nécessaire et possible de les faire rencontrer dans leurs offres et leurs besoins.
    La souveraineté n'est pas une option. C'est une nécessité...à partir de cette compréhension....le courage se multiplie....l'engagement citoyen aussi (Ô si!)
    Maintenant, établissons les cibles de souveraineté, leurs indicateurs....et suivons leur évolution. Entrons dans une phase pédagogique à "impact élevé" et, en dépit de la présence des médias de masse. La créativité des québécois représente ni plus ni moins, leur potion magique, n'en déplaise aux pragmatiques....
    Encore une fois, oui à ce CAP SUR L INDPENDANCE PAR LE COUPLAGE DE QUI EST DEMANDÉ ET OFFERT PAR LES ÉLEMENTS DES FORCES SOUVERAINISTES. Développons les outils.....
    Nous avons les outils (pendant un temps) de communication virtuelles. Servons nous-en!

  • Stéphane Sauvé Répondre

    28 juin 2011

    ...et Pythagore de poursuivre: "Le possible habite près du nécessaire".
    Ce nécessaire est arrivé.
    ________
    M. Cloutier, je vous trouve un peu brute (:) mais combien je vous préfère dans mon camp que dans l'autre. Merci pour ces informations vous éclairez souvent ma lanterne (pas toujours...). Et vous avez bien raison, mon côté brouillon n'est pas toujours un plus dans la discussion. Navré.
    _____
    M. Morin, J'aime vous voir écrire ici. J'avais un biais à votre égard avec cette histoire de la GRC. Plus maintenant.
    ____
    La logique de l'étapisme tire à sa fin. Nous sommes dans un état illigitime... depuis 1982...ou serait-ce avant ? Le peuple n'a plus de représentant légitime, et c'est là où le bat blesse.
    Juste en passant... pendant que vous êtes encore là à lire ces lignes...le référendum a été volé à deux reprises (oui!). Le troisième référendum...bien, je vous annonce qu'il sera gagnant (à moins que ce soit Desmarais qui tire encore les ficelles).
    __________
    Tout est une question de perspective...une fois ce constat bien validé par l'expérience, il devient plus aisé de prendre une distance avec l'"évenement", en comprendre les expressions, les conséquences, les rouages, etc....
    Une fois la réalité terrain mieux décodée par les forces souverainistes (ce qui est le cas maintenant), il devient alors nécessaire et possible de les faire rencontrer dans leurs offres et leurs besoins.
    La souveraineté n'est pas une option. C'est une nécessité...à partir de cette compréhension....le courage se multiplie....l'engagement citoyen aussi (Ô si!)
    Maintenant, établissons les cibles de souveraineté, leurs indicateurs....et suivons leur évolution. Entrons dans une phase pédagogique à "impact élevé" et, en dépit de la présence des médias de masse. La créativité des québécois représente ni plus ni moins, leur potion magique, n'en déplaise aux pragmatiques....
    Encore une fois, oui à ce CAP SUR L INDPENDANCE PAR LE COUPLAGE DE QUI EST DEMANDÉ ET OFFERT PAR LES ÉLEMENTS DES FORCES SOUVERAINISTES. Développons les outils.....
    Nous avons les outils (pendant un temps) de communication virtuelles. Servons nous-en!

  • Jocelyn Boily Répondre

    28 juin 2011

    Monsieur Cloutier n'en revient pas de son 2005????????????????????????????? Il a d'autres années importantes dont: article tiré du devoir 9 mai 2007 Québec
    La petite histoire du PQ et de ses chefs
    Le Parti québécois a connu six chefs depuis sa fondation et vécu bien des soubresauts, le dernier étant survenu hier, quand André Boisclair a démissionné, le jour même de la rentrée parlementaire.
    - Le 19 novembre 1967: fondation par René Lévesque du Mouvement pour la souveraineté-association.
    - Le 11 octobre 1968: conversion du Mouvement pour la souveraineté-association en Parti québécois.
    - Le 29 octobre 1973: sept députés du Parti québécois sont élus et forment l'opposition officielle à l'Assemblée nationale.
    - Le 15 novembre 1976: premières élections remportées par le Parti québécois.
    - Le 20 mai 1980: premier référendum sur la souveraineté du Québec. Le NON l'emporte.
    - Le 13 avril 1981: le Parti québécois est reporté au pouvoir aux élections générales.
    - Le 22 novembre 1984: cinq ministres du cabinet de René Lévesque suivent le geste du député Pierre De Bellefeuille et démissionnent du caucus des députés, en réaction au refus de René Lévesque de faire de la souveraineté l'enjeu des prochaines élections.
    - Le 20 juin 1985: démission de René Lévesque comme président du Parti québécois.
    - Le 29 septembre 1985: Pierre Marc Johnson est élu président du Parti québécois avec 58,7 % des suffrages.
    - Le 3 octobre 1985: René Lévesque démissionne comme premier ministre et Pierre Marc Johnson est assermenté à ce poste.
    - Le 1er novembre 1987: décès de René Lévesque.
    - Le 10 novembre 1987: Pierre Marc Johnson démissionne à la suite de pressions internes du Parti québécois.
    - Le 18 novembre 1987: Jacques Parizeau revient en politique.
    - Le 19 mars 1988: après une course au leadership, Jacques Parizeau prend la tête des troupes souverainistes.
    - Le 25 septembre 1989: le Parti québécois dirigé par Jacques Parizeau forme l'opposition officielle.
    - Le 12 septembre 1994: le Parti québécois reprend le pouvoir avec Jacques Parizeau qui promet un référendum.
    - Le 31 octobre 1995: le premier ministre Jacques Parizeau démissionne au lendemain du référendum perdu.
    - Le 27 janvier 1996: Lucien Bouchard devient chef du Parti québécois.
    - Le 29 janvier 1996: Lucien Bouchard devient premier ministre désigné du Québec.
    - Le 19 février 1996: Lucien Bouchard est élu député de Jonquière.
    - Le 11 janvier 2001: le premier ministre Lucien Bouchard annonce sa démission.
    - Le 8 mars 2001: Bernard Landry est assermenté au poste de premier ministre du Québec.
    - Le 14 avril 2003: à la suite d'élections générales, le Parti québécois devient l'opposition officielle avec 44 députés élus.
    - Le 4 juin 2005: Bernard Landry quitte la vie politique après avoir recueilli 76,2 % d'appuis lors d'un vote de confiance.
    - Le 18 juin 2005: début de la course à la direction du Parti québécois. Louise Harel agit à titre de chef parlementaire à l'Assemblée nationale.
    - Le 15 novembre 2005: André Boisclair, à 39 ans, devient le plus jeune chef de l'histoire du Parti québécois.
    - Le 26 mars 2007: sous la gouverne d'André Boisclair, le Parti québécois perd son statut d'opposition officielle au profit de l'Action démocratique du Québec.

  • Gilles Châtillon Répondre

    27 juin 2011

    D'intéressantes références pour un été réfléchi.
    La citation suivante de Paul Watzlawick, psychosociologue états-unien traduit bien notre désespoir actuel :
    « En nous efforçant d'atteindre l'inaccessible, nous rendons impossible ce qui serait réalisable. »
    Voilà peut-être une clé pour expliquer les raz de marée inopinés de nos concitoyens pour un Jack Layton... et pour un François Legault!
    Je vous invite à re-lire mon article intitulé « Le temps reconquis » pour une remise en marche du projet de pays : http://www.gilleschatillon.com/index.php?id=128

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juin 2011

    M. Morin,
    Vous qui avez été le grand inspirateur de l'étapisme, laissez-moi vous rappeler quelques faits bruts.
    En 2005, pour la 1ere fois depuis 1974, les militants de la base du PQ ont voté en congrès un "projet de pays", c'est-à-dire une plate-forme électorale "nationale", avec un budget d'un Québec souverain suivi d'un référendum rapide.
    Avec la démission surprise de Bernard Landry, le PQBoisclair et le PQMarois ont refusé de suivre l'ordre du congrès lors de l'élection de 2007 et celle de 2008 qu'ils ont tous les deux perdu. La droite péquiste électoraliste a alors pris le contrôle du parti et les indépendantistes ont été évacués discrètement.
    Entre 2005 et 2011, pendant 6 ans, il n'y pas eu congrès, même si les statuts prévoient un délai de 4 ans. Pendant 6 ans, les dirigeants ont été des dissidents.....au pouvoir.
    En 2011, lors du congrès d'avril, le projet de pays a été officiellement répudié au profit d'un projet de gouvernement provincial, camouflé pour la circonstance en prétendue "gouvernance souverainiste", mais une réplique quasi conforme de la doctrine de l'affirmation nationale de Pierre-Marc Johnson.
    Si comme vous dites, "faites votre malheur vous même" c'est précisément là que cela s'est passé.
    La droite électoraliste carriériste et arriviste à mentalité provincialiste s'est exactement tirée dans le pied et elle n'a qu'elle à blâmer.
    Quand on veut un pays on le met sur la table, franchement, directement, ouvertement et sans entourloupettes, comme Lesage l'a fait en 1962 pour la nationalisation de l'électricité. On appelle cela du courage politique minimal le contraire de la lâcheté péquiste des dirigeants actuels.
    Quand on n'a pas le courage de ses convictions, alors il ne reste plus qu'à dégager. Bon débarras.
    Pierre Cloutier