Sondage Léger-Marketing-Le Devoir

Le tiers des péquistes doute que Marois puisse «faire le pays»

«S'il y avait élection aujourd'hui, le gouvernement serait clairement péquiste et majoritaire»

PQ - XVIe congrès avril 2011


Le sondage Léger-Marketing-Le Devoir (pdf)
Alors qu'elle dirige un parti dédié à ce projet, 65 % des souverainistes seulement estiment que Pauline Marois est la «bonne personne pour faire le pays du Québec». C'est ce qu'a révélé un sondage Léger-Marketing-Le Devoir, effectué dans la semaine avant le XVIe congrès des membres qui s'est ouvert hier soir à Montréal. Chez les électeurs péquistes, étonnamment, la proportion est similaire, à 64 %.
À la question «qui ferait le meilleur premier ministre?», le score de Pauline Marois a toutefois augmenté depuis notre sondage de début mars, alors que 30 % des répondants l'ont nommée, ce qui représente une augmentation de 9 points. La cote de Jean Charest a aussi connu une croissance, passant de 15 % à 20 %. Gérard Deltell a gagné un point (10 %) Amir Khadir en a perdu deux (10 %).
Pour Jean-Marc Léger, président de Léger Marketing, Mme Marois est peut-être en «meilleure position qu'elle ne l'a jamais été depuis l'élection de 2008». Malgré le tiers des souverainistes qui doutent qu'elle soit la personne pour «faire le pays», M. Léger estime que ce sondage est de bon augure pour le vote de confiance de ce soir.
D'ailleurs, au chapitre des intentions de vote, le Parti québécois (PQ) se maintient à 38 % (37 % en mars). Son avance chez les francophones a légèrement augmenté à 46 % (42 % en mars). Il arrive même premier dans la région de Québec (32 %, devant l'ADQ à 25 % et le PLQ à 23 %). «S'il y avait élection aujourd'hui, le gouvernement serait clairement péquiste et majoritaire», indique Jean-Marc Léger. L'ADQ maintient à 14 % des intentions de vote (13 % en mars), Québec solidaire aussi, à 9 % (11 % en mars).
La descente aux enfers des libéraux de Jean Charest semble être interrompue. Il effectue même une légère remontée quant aux intentions de vote, passant de 27 à 31 %, mais cela reste dans la marge d'erreur. Le taux d'insatisfaction, à 73 %, est encore très élevé, mais est le meilleur depuis le début de l'année: 79 % en mars, 77 % en février et 75 % en janvier. «C'est du jamais vu en politique. C'est arrivé que les partis politiques aient été impopulaires. Mais jamais aussi fort et aussi longtemps: la marque libérale, elle est ternie au Québec.»
On trouvera plus de détails sur le sondage dans le document PDF sur ledevoir.com. Le coup de sonde a été mené du 11 au 14 avril auprès de 1000 personnes. Un échantillon de la même taille présente une marge d'erreur de 3,1 %. Le sondage Internet a été réalisé selon une méthodologie fiable et éprouvée.


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