Quel est le meilleur ingrédient pour donner à un peuple le désir de créer le pays qui sera le sien? C'est d'abord et avant tout la fierté indentitaire qui est à la base de cet élan émancipateur, la fierté de de ce que nous sommes en tant que peuple et le désir de l'affirmer sur le plan international, en tant que composante précieuse de la diversité des nations, chacune ayant son importance, peu importe le nombre de ses habitants. Car ce que nous sommes, personne d'autre ne l'est. Nous sommes une richesse collective, du bien bon monde. À nous de l'exprimer.
Prenons l'habitude de vanter nos réalisations dans tous les domaines, comme si on voulait célébrer la fête nationale 365 jours par année, en faisant taire les rabat-joie qui ne voient que le négatif sans jamais voir l'évolution lente mais sure vers une société meilleure. Le Québec réussit ce qu'il entreprend de mille et une façons, que ce soit au niveau de son rayonnement culturel, de l'entrepreneuriat ou de la défense des institutions démocratiques.
Tout simplement, il faut sentir et faire sentir qu'il fait bon être Québécois sur ce grand territoire qui est le nôtre, sur cette belle planète bleue qui capte le soleil mieux que tout autre.
À nous les nationalistes de répandre autour de nous la fierté d'être nous-mêmes et de donner le goût du pays au plus grand nombre. De démontrer que c'est en possédant tous les leviers d'action politique requis que nous pourrons décupler la force de notre vision d'avenir.
Renforçons la fierté identitaire pour que tout le monde ait envie de s'écrier en choeur: "Vive le Québec libre, notre pays à nous!"
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.
Tout le monde ensemble: "Vive le Québec libre, notre pays à nous!"
Le renforcement de la fierté identitaire, à la base du désir de l'indépendance
Encore une fois: "Vive le Québec libre, notre pays à nous!"
Tribune libre
Réjean Labrie869 articles
Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème gén&ea...
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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.
Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.
L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.
Plus de 865 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.
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4 commentaires
Michel Pagé Répondre
14 octobre 2010Monsieur,
Messieurs,
Bien, mais comment? Soyez pargmatique et précisezdes moyens concrets qui réfléteront l'état actuel de la situation,des moeurs, et des mentalités:
suggestions: .1. 2. 3.
Réjean Labrie Répondre
13 octobre 2010Convergence des idées, M. Mathieu Bock-Côté émet aujourd'hui même une opinion similaire, lorsqu'il parle de la nécessité de reformuler l'idée de l'indépendance:
Car la question nationale ne pose plus exclusivement celle de la place du Québec dans le Canada mais aussi celle de la place des Québécois francophones au Québec. C’est ce qu’on appelle la question identitaire. D’ailleurs, il serait temps d’admettre que le renouvellement de la critique du fédéralisme passe par une stratégie de polarisation du nationalisme contre le multiculturalisme canadien.
Source:
http://bock-cote.net/Le-conservatisme-dans-l-angle-mort
Réjean Labrie
Archives de Vigile Répondre
13 octobre 2010Accepter le statu quo ou vivre dans le déni en disant que tout va bien, en évitant de discuter des problèmes, qu'il soit au sujet de la perception de Pauline Marois dans la population, l'inadaptation du mode de scrutin à la réalité ou encore demeurer dans le paradigme gogauche et droidroite, pour moi, ça revient à accepter le statu quo, mais dans la non-indifférence.
Je préfère un Joseph Facal ou un François Legault, qui font de la politique active, plutôt que ceux qui acceptent le statu quo et le tout pour le tout, même de descendre une côte abrupte sans freins. C'est noble et courageux de descendre la côté sans frein, en se disant que le peuple québécois sera en bas pour vous arrêter, mais il faut vous réveiller: le peuple n'est pas en bas de la côte, si vous ne l'aviez pas remarqué.
Archives de Vigile Répondre
13 octobre 2010Vous avez totalement raison, c'est en étant positif et fière de ce que l'on est qu'on va convaincre les autres de faire un pays.
Les critiques négatives, l'abrutissement, la colère, le dénigrement et le désespoir ne font que maintenir un état de dépendance qui fait qu'un peuple colonisé demeure colonisé par ses propres réactions.
J'espère que sur Vigile ça va changer et que la tribune libre va se libérer de ceux qui n'apporte pas de solutions concrètes et parler de nous et de nos représantEs en les encourageants et en les soutenants. Ce serait déjà un début de libération. Les états d'âmes des messieurs qui tapent toujours sur le même clou depuis un an et plus, je les trouvent extrêmements ennuyants.